ft. Mephisto Pheles - Ao no Exorcist
Un timide sourire étira ses lèvres lorsqu'il rangea le précieux petit objet dans son coffret de bois de rose.
Rose était la couleur de la journée qui s'annonçait,
Rose de douceur et de la mélodie des enveloppes que l'on cachetait.
Penché à la manière d'un trop grand oiseau courbé au-dessus de son petit bureau tout de babioles surchargé, Mikhaïl s'affairait, agité. Une immense sacoche de cuir usé s'étalait devant lui, débordant à la fois de lettres et de petits paquets auxquels viendrait bientôt s'ajouter le dernier - monstre de papier cartonné dont il venait tout juste d'achever un emballage fastidieux. De ses mains malhabiles, il triait, réorganisait l'espace afin de veiller à ce qu'aucun effet ne puisse être plié ou abîmé : pour une livraison réussie, il était important avant tout de faire attention au moindre petit détail, à ce que chaque chose s'imbrique parfaitement pour ne rien laisser au hasard des péripéties que réserverait la tournée. Toujours s'appliquer, ne jamais traiter une lettre avec moins d'attention qu'un paquet.
C'était ainsi qu'à Phyméris au gré des années on en était venu à le vanter comme le plus efficace de son métier, à force de travail et d'une envie de bien faire qui n'échouait jamais à être transmise à ceux auprès de qui il avait pour mission de ramener les plus précieux trésors,
ses plus précieux trésors. Trésors de papier et d'encre, trésors de sourire que l'on voyait naître à la commissure d'une lèvre tremblante, de larme encore qui perlait au coin d'un regard ému. Il en oubliait le temps passé voûté au-dessus d'un bureau à se couper le bout des doigts, il en oubliait les œillades parfois houleuses de ces adultes qui ne savaient plus comment accueillir un brin de couleur et de candeur sur le pas de leur porte d'entrée. Le Vieux Monsieur lui avait appris que le plus important venait du cœur, et pour lui le cœur se dissimulait précieusement dans les trésors qu'on lui confiait.
Sonnait ensuite l'horloge de ses coups familiers.
Habile soudain, lorsqu'il s'agissait de couvrir ses épaules d'une courte cape en tissu d'ivoire au-dessus d'un costume accordé, de faire disparaître ses longs doigts sous des gants d'un cuir teinté de la même nuance de rose que celle annonçant la couleur de cette journée. Lumineux, lorsqu'il plaçait sur le sommet de sa tête un chapeau extravagant, haut-de-forme signature qu'il déclinait en coloris variés et soigneusement choisi pour achever d'étirer sa stature démesurée. Le sac jeté sur son épaule avec précision, ne restait alors au facteur plus qu'à se hâter vers l'entrée, sifflant à l'adresse de la boule de plume, Balthazar, qui jamais ne tardait à le rejoindre pour la première tournée de la journée.
Le temps n'existait pas lorsque, juché sur son engin pétaradant, il traversait les paysages dans un tourbillon de couleurs confuses. Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, que des heures lui soient nécessaires pour trouver jusqu'aux plus reculés de destinataires des courriers que sa sacoche renfermait, sa mission se poursuivait jusqu'à ce que la dernière enveloppe cachetée soit livrée - aujourd'hui, lorsque la précieuse boîte à musique soigneusement emballée serait déposée. Une danse qu'il s'évertuait à reproduire chaque jour, voyant se succéder les émotions lorsqu'on lui permettait d'apercevoir l'ombre d'un visage dans l'embrasure d'une porte, la silhouette de l'impatience d'un enfant derrière une vitre voilée. Toujours plus loin, toujours plus longtemps, sa soif d'offrir impossible à épancher.
Jusqu'à ce que le temps le rattrape et que la lumière décline à l'horizon, son sac vidé des trésors qu'il ne faisait finalement que transporter.
Rose était la couleur du ciel au couchant,
Qui se teintait par endroits d'un voile finement violacé.
À la fin de la tournée, on ne distinguait plus des couleurs qu'un souvenir dilaté.
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1m95 • relativement filiforme • comme un grand pantin désarticulé • le visage expressif • la peau laiteuse • les traits fins • les yeux d'un vert très clair • régulièrement cernés • une jolie teinte de violet foncé appliquée en reflet sur ses cheveux noirs • son bouc bien entretenu • toujours bien apprêté • selon ses goûts, tout du moins • jamais sans une touche de rose • ne porte de capes longues que lorsqu'il ne travaille pas • la voix légère, rarement haussée.
maladroit • naïf • curieux • haut-en-couleurs • exubérant • théâtral • souriant • malicieux • faussement assuré • consciencieux (parfois) • distrait (souvent) • rêveur (surtout) • affectionné • optimiste • soigné • dévoué • immature • passionné • émotif • impatient • volontaire • tête-en-l'air • indulgent • bienveillant • candide • décalé • seul • tourmenté.
Gris.
Les couleurs n'existent pas. C'est étrange comme vie, d'exister au milieu d'une triste tourbe où l'on s'étouffe, s'étrangle, où l'on se noie lorsque l'humidité vient s'y mêler pour nous y emprisonner comme dans un cruel bourbier - la tourbe aurait pu être si riche pourtant, terreau fertile d'un être à l'aube de son développement. Et alors tout est gris. Grises sont les silhouettes juchées au-dessus du petit garçon tout recroquevillé sur lui-même, grises sont les ombres qui s'étalent sur sa peau. Grises sont les larmes qui refusent de creuser ses joues, grises sont les peurs qui lui étreignent les tripes. Gris sont leurs regards, gris sont leurs gestes ; grise est cette porte aussi. Gris est le monde, il en a toujours été ainsi.
Il n'aimait pas ça, le gris.
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Cher Vieux Monsieur Anatoli,Le bruit familier d'un loquet se fit entendre lorsqu'il fit tourner la clef dans la serrure usée de la porte qu'il venait de fermer derrière lui, le sourire éreinté. Derrière son bois vieilli et à l'aspect presque suranné, une montagne de lettres précieusement gardées dans divers coffres s'amoncelait et parmi elles, nombreuses étaient celles ayant pour préface ces quelques mots.
Cher Vieux Monsieur Anatoli. La prochaine à les rejoindre ne le ferait pas ce jour-là toutefois, puisqu'avant cela il devrait s'atteler non seulement à l'écrire mais également à la poster - à la glisser simplement comme toutes les autres avant elle, ni plus ni moins spéciale que celles qui l'avaient précédé.
Il ferait cela le lendemain, pour que la date soit marquée.
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Cher Vieux Monsieur Anatoli,
Aujourd'hui, je découvre une signification toute nouvelle au chiffre treize - ou peut-être au nombre ? Je n'ai jamais trop su s'il y avait vraiment une importance, mais j'imagine que l'un ou l'autre ne vous aurait pas spécialement dérangé. Treize donc, je disais. Treize ans à vos côtés, treize ans que vous êtes parti. C'est étrange, je trouve ça joli. N'ayez crainte, tout va pour le mieux en votre absence : j'ai remis une couche de peinture rose sur la porte de la maison la semaine passée, vous savez, comme nous le faisions chaque année. Ragnar se porte à merveille lui aussi, je l'ai surpris hier à tenter de se terrer sous une feuille de salade tout en la grignotant, le tableau était vraiment amusant à observer !Le petit Mikhaïl devait avoir entre cinq et six ans lorsque ses grands yeux s'ouvrirent pour la première fois sur le monde nouveau que représentait Phyméris. Tout paraissait si gris alors, au yeux de ce pauvre garçon, gris comme les mines des adultes face à cet enfant qui rechignait malgré son état misérable à s'alimenter. Gris, gris toujours, gris tout autour de lui. Grise, la porte - quelle porte ? il ne se souvenait pas. Des mois durant, il refusa de sortir de la petite chambre de l'auberge dans laquelle il s'était réveillé ; des mois durant, il refusa aux adultes de leur parler. Des mois durant pourtant, une figure parmi ces inconnus parvint à se détacher de la grisaille, personnage bariolé et à la peau légèrement fripée - ce curieux bonhomme toujours paré de rose, s'installant silencieusement dans sa chambre quelques minutes chaque jour pour écrire à côté de lui sur une feuille de papier. Et de lui sourire, toujours, faiblement mais en s'enveloppant d'une douceur que l'enfant appréciait.
On l'appelait le Vieux Monsieur Anatoli.
Il fallut quelque temps avant que le petit Mikhaïl ne s'ouvre au Vieux Monsieur, allant de quelques balbutiements tremblants à une poignée de phrases plus assurées au fil des semaines passées en sa compagnie. Quelque chose chez lui paraissait différent de ce qu'il connaissait, appréciant ses couleurs, ses gestes parfois presque maniérés et puis ses éternuement si amusants, semblables aux pétarades d'un vieil engin enrayé. Il se sentait heureux quand il lui dictait le contenu des lettres qu'il écrivait dans cette chambre : jamais ce bon monsieur ne refusait de lui en parler et toujours acceptait de se taire si l'enfant le lui demandait. Alors lorsqu'il lui proposa un jour de venir chez lui, le petit Mikhaïl se sentit assez rassuré pour lui dire oui. Curieux de voir davantage de couleurs, curieux de découvrir quels secrets pouvaient bien se cacher dans la demeure du Vieux Monsieur Anatoli.
Cher Vieux Monsieur Anatoli,
Je me suis permis de remettre de l'ordre parmi les lettres que vous avez précieusement gardé. Je n'en ai lu aucune, rassurez-vous, jamais je ne me permettrais de m'immiscer dans votre courrier. J'ai simplement fait attention à ce que tout reste en bon état, en triant les enveloppes pour qu'elles se rassemblent par années. Tant de lettres parmi vos trésors semblent avoir été écrites de ma main que je ne pourrais les compter - ah, peut-être que si vous ne les aviez pas rangé séparément des autres ça ne m'aurait pas autant frappé ! Je pense que vous apprécierez ma nouvelle façon de les organiser, j'ai tâché au mieux de respecter la façon dont vous avez toujours fonctionné.La vie à la maison Anatoli était d'une douce extravagance colorée, cocon de sécurité dans lequel Misha - qui depuis le temps passé en compagnie du Vieux Monsieur avait adopté le surnom qu'il lui avait donné - apprenait lentement à exister. Lire et écrire devenait petit à petit un jeu d'enfant pour lui : il n'avait plus à se sentir honteux lorsque le jour de la dictée frappait à l'école, il était même fier maintenant lorsqu'il ramenait ses proses chez lui ! Chez lui. Il aimait cela, pouvoir appeler cet endroit ainsi. Il l'aimait tant et si bien que du haut de ses huit ans, une rude bataille se mit en place, un plaidoyer fortement exigé de la part du garçon qui fit promettre au Vieux Monsieur que pour ses seize ans, celui-ci n'aurait d'autre choix que de l'adopter.
Enfin, ses propres couleurs commençaient à se dessiner.
De la grisaille à présent largement révolue émergeait la couleur rose, le synonyme d'une enfance épanouie. Du haut de ses dix ans, Misha fêtait l'anniversaire dont ils avaient fixé la date ensemble et fut le plus heureux des enfants lorsqu'il poussa la porte menant au jardin pour y découvrir un nouvel endroit grillagé dans lequel il trouva le cadeau d'anniversaire qui marquerait à jamais sa vie. En effet, dans l'enceinte de cet endroit construit durant la nuit, son nouveau meilleur ami l'attendait. Il appellerait cette minuscule tortue des steppes Ragnar - Ragoût lorsqu'il s'emballait un peu trop - et promit au Vieux Monsieur de toujours bien s'en occuper. Peut-être qu'ainsi il arrêterait de constamment demander au vieil homme de l'emmener avec lui lors de ses tournées ?
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Cher Vieux Monsieur Anatoli,
C'était jour de marché aujourd'hui et j'ai croisé l'une de vos anciennes amies ! C'était celle qui venait parfois me garder plus jeune lorsque vous deviez vous absenter, vous savez, celle qui laissait toujours planer une odeur de tarte aux pommes dans votre maison et auprès de qui vous ne pouviez jamais vous empêcher de râler lorsque j'utilisais les astuces qu'elle m'avait appris pour raccommoder vos vieux vêtements en cachette ? Madame Pouilly ! Elle a complimenté mon foulard en soie à pois turquoise lorsque je l'ai vu, ce qui m'a fait plaisir. Je me souviens vous en avoir cousu un autre dans le même tissu pour vos 70 ans, que vous étiez drôle à refuser de l'enlever quand vous avez réussi à le tâcher de café ce jour-là...S'il appréciait l'école, Misha aimait encore davantage lorsqu'elle était fermée : pas d'école pour la journée, cela signifiait qu'il pouvait se joindre au Vieux Monsieur pour sa tournée ! Depuis qu'il avait fêté ses douze ans, ils avaient convenu entre eux que s'il faisait ses devoirs et qu'il se chargeait de porter la sacoche remplie de papier et de paquets, le brin d'adolescent était en âge de découvrir le monde d'Anatoli au travers de son métier. Et c'est un monde de magie qu'il découvrit ainsi, un monde de secrets et d'histoires inconnues qu'il ne pouvait que rêver de deviner derrière le joli tampon de la poste qui scellait chaque enveloppe transportée.
Le monde était si rose, lorsqu'on livrait le courrier.
L'adolescence n'avait de cesse de rendre le visage de Misha plus lumineux avec les années. D'une enfance bariolée de douceur il évoluait à présent dans un monde de rêves et de projets extravagants, avec l'envie de partager autour de lui les couleurs que le Vieux Monsieur avait imprégné dans son être tout entier. Misha était pleinement heureux, tout simplement - et tout particulièrement parce qu'à présent qu'il fêtait le premier matin de ses seize ans : la promesse qu'ils s'étaient faite huit années auparavant serait aujourd'hui tenue. Le Vieux Monsieur ne serait plus à présent seulement sa famille d'accueil, mais son foyer comme il l'avait toujours voulu. Et d'ici quelques semaines, pour couronner tout cela, la fin de l'école et le début officiel de son apprentissage au sein de la poste aurait sonné.
Cher Vieux Monsieur Anatoli,
Vous le savez, les lettres que je vous adresse ne sont jamais très organisées - vous m'avez toujours encouragé à les écrire le plus sincèrement possible cependant, alors je sais bien que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. Balthazar a grignoté un coin du papier lorsque j'ai fait l'erreur de continuer celle-ci à la poste cet après-midi, je suis certain qu'il l'a fait exprès afin de vous transmettre ses amitiés ! La tournée d'aujourd'hui était un peu courte, malgré un temps idéal pour les livraisons. Je pense que j'en profiterai plus tard pour me promener, ou peut-être pour aller au café prendre du thé et manger quelques pâtisseries.Qu'il était fier après seulement un an de pouvoir montrer au Vieux Monsieur le bilan de ses performances en tant que nouveau facteur fraîchement officialisé ! Ce dernier lui avait tout appris, monument de la poste qu'il était pour y avoir travaillé durant tant d'années, exemple parmi les exemples, incapable tant qu'il parvenait à piloter son scooter de raccrocher sa sacoche. Maintenant que son héritier - son fils, il n'hésitait jamais à le lui rappeler - avait pris sa relève, peut-être enfin allait-il commencer à lever le pied ? Il n'était plus tout jeune - l'avait-il jamais été ? - et rien ne pouvait le rendre plus fier que de voir le petit Misha suivre la passion qui l'avait lui-même fait rêver ; de voir en lui un futur brillant et lumineux, une vie que jamais il n'aurait imaginé pouvoir lui offrir si quelqu'un le lui avait dit.
Le rêve ne faisait que commencer.
Il avait attendu de s'assurer que le petit Misha soit heureux avant de fermer ses yeux pour la dernière fois, ce dernier en était certain. Sereinement, après une année à observer l'envol du jeune homme, la passion dans ses yeux à lui conter monts et merveilles en décrivant ses livraisons les unes après les autres, à vanter auprès de lui toutes ses plus belles idées pour faire naître des étoiles dans les cœurs des habitants de Phyméris à travers leur courrier. Il avait dix-huit ans, lorsqu'il remercia le Vieux Monsieur pour tout le bonheur qu'il lui avait offert avant de s'en aller. Alors il continua sans lui, sans amertume et sans regret, seulement un brin de tristesse parfois naissant au creux de sa poitrine lorsque quelque chose d'incroyable ou de bienheureux se produisait - pas pour longtemps toutefois, puisque jamais il n'échouait à lui raconter ces moments-là dans les lettres qu'il lui écrivait.
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Cher Vieux Monsieur Anatoli,
Je vais bien mais vous savez, même après treize ans, parfois vous me manquez.Le visage de Mikhaïl n'aurait pu se parer d'un sourire plus sincère lorsqu'il scella l'enveloppe dans laquelle toutes ces ébauches de lettre avaient été fourrées. C'était un peu bête peut-être, un peu simple d'esprit de persister à lui en envoyer en sachant pertinemment qu'il serait celui à les trouver le lendemain dans leur boîte aux lettres et pourtant, pourtant il refusait de ne pas maintenir cette habitude, même après tant d'années. Peut-être parce qu'il n'était jamais plus lui-même que lorsqu'il s'adressait au Vieux Monsieur Anatoli, peut-être parce que le bonheur se trouvait simplement dans ce geste-là : celui de glisser une lettre dans cette vieille boîte de métal sur lesquelles leurs noms continuaient de se côtoyer.
Anatoli Voronin
__& Misha• • •
- Résumé:
• arrive à Phyméris âgé de 5 ou 6 ans, chétif, renfermé et visiblement aussi effrayé du monde que déboussolé.
• reste silencieux des mois durant, jusqu'à ce que le Vieux Monsieur Anatoli - à force de patience - ne parvienne à l'approcher.
• ne se souvient pas lui avoir raconté l'avant Phyméris, l'ayant après cela lui-même oublié.
• s'épanouit lentement auprès du Vieux Monsieur qui l'a pris en famille d'accueil, apprenant auprès de lui à lire et à écrire, ainsi qu'à s'amuser.
• exige de lui qu'il l'aide à choisir une nouvelle date d'anniversaire du haut de ses 8 ans, lui faisant promettre de l'adopter lorsqu'il sera assez âgé.
• reçoit Ragnar, une tortue des steppes, en cadeau pour ses 10 ans.
• commence à se joindre aux tournées du Vieux Monsieur du haut de ses 12 ans, les jours où l'école est fermée.
• n'a d'étoiles dans les yeux qu'à l'idée de devenir facteur à son tour, fasciné par les lettres et le monde extraordinaire qu'elles renferment.
• se fait officiellement adopter par le Vieux Monsieur à 16 ans, le jour de son anniversaire, avant de commencer son apprentissage.
• devient facteur l'année suivante.
• perd le Vieux Monsieur l'année de ses 18 ans.
• travaille d'arrache-pied dans les années suivantes pour devenir aussi bon facteur que ce que son Vieux Monsieur lui a enseigné.
• devient partenaire et rival avec le nouvel oiseau de la poste, Balthazar, et collectionne bientôt avec lui les titres d'employé de l'année.
• mène sa petite vie routinière depuis lors, armé de couleurs et de sourires pour offrir aux Phymériens les nouvelles des êtres qui veulent bien lui confier leur courrier.