Séraphine Lindberg
ft. oc
age 34 ans
nationalité franco-allemande
pronoms elle
orientation lesbienne
job assistante de Noam Ozkan
logement Maison de village sur 2 étages avec un balcon pas loin du centre du tout
a plutôt des fleurs séchées chez elle, au moins ça meurt pas x son dressing prenant littéralement une pièce lui manque un peu mais elle commence à apprécier le côté plus simple de Phyméris x elle le dit rarement mais elle s’est attachée à la ville et son fonctionnement, ce qui n’a que renforcé son aigreur quand elle voit du travail mal fait xelle déteste qu’on lui demande de sourire plus, souvent ça lui donne envie de foutre des claques x déteste aussi qu’on lui pose des questions sur son arrivée ici x non, elle n’a pas passé sa vie à siroter des cosmo au bord d’une piscine mais c'est le rêve de ses vacances x toujours le seum d’avoir fait de grandes études tout ça pour avoir un taf qui peut sembler si peu ambitieux x elle râle beaucoup sur son boss/se permet clairement de le reprendre x peut jurer facilement et ça surprend toujours face à la sévérité qu’elle peut dégager x petite buveuse, elle est vite ivre, oui, même aux pots de départ du taf x la voiture lui manque absolument pas, le passage aux transports en commun super chill et vélo lui donnent l’impression de vivre dans un village de carte postale avec le côté super typique mdr x son téléphone lui manque ainsi que son planner électronique et tout ce qui était outils d’organisation, idem pour l’électricité en fait, les bougies ça lui pète le cul x un parfum un peu masculin, genre un mix un peu boozy avec de la cerise ou jsp quoi x tho elle doit clairement un peu sentir la clope avec toutes les clopes qu’elle s’enfile au fil de ses journées x de base elle voulait rien foutre à Phymeris mais en captant que ça semblait bien parti pour être long + en voyant les couacs, elle a pu que vouloir se retrousser les manches x adore jouer aux échecs x elle a aussi pris des cours de danse classique jusqu’à la fin du lycée, tout pour avoir le dossier le plus reluisant possible pour les études sup (puis y’a de jolies filles aux cours) x cache pas vraiment sa sexualité mais est plutôt du genre discrète (sauf si vous l’entendez recaler un mec) x clairement une bourreau des cœurs, elle a du mal avec les relations sérieuses c’est trop d’entretien (elle a clairement fait foirer toutes ses relations sérieuses) x gros besoin de se prouver h24, elle a peur de l’échec x des petits surnoms affectueux sont parfois utilisés clairement de manière sarcastique/moqueuse/agacée x grignote le bout de ses stylos quand elle a trop envie d’une cigarette (souvent) (oui elle essaye de se limiter) x elle tripote souvent ses cheveux aussi x a arrêté le café (absolument pas, elle dit juste le faire depuis mille ans) x adore les étoiles, ne plus vivre dans une métropole a soudain beaucoup de charme x a négocié son salaire parce qu’elle le vaut bien x elle est polyglotte, ça lui sert plus à grand chose sur Phymeris (allemand, français, anglais et des bouts de chinois cassé, oui) x elle ADORE le vin rouge x sa vie de girlboss lui manque (où est Prada??? Dior??? Chanel??????? les belles chambres d'hôtel et les avions en classe business ????) mais elle apprécie nouvellement la simplicité de Phyméris (toujours pas le manque d'électricité et de technologie par contre)
caractéristiques
❥ 80% du temps saoulée ; sérieuse ; râleuse ; maniaque sur les bords ; froide ; sarcastique ; une main de fer dans un gant en velours, elle sera presque toujours un exemple de bonne tenue, même quand vous la désespérez ; vous juge quand même ; le calme qui cache la tempête ; l’arrogance borde encore les traits malgré les claques qu’on s’est pris ; un côté un peu bombe à retardement ; rancunière ; proche de sa thune (c’est SA thune) mais promis elle essaye de s'arranger ; devient bavarde si on la lance sur un sujet qui lui plaît ; s’attache plus que ce qu’elle prétend ; ça veut pas dire qu’elle le fait de la bonne manière
Ça a toujours été une évidence; Séraphine vivait dans un monde d’imbéciles. Il avait toujours été plus simple de choisir la solitude, moins complexe de se contenter de viser plus haut, toujours plus haut, en ignorant toutes ces personnes sur son chemin. Oh, elle était si arrogante ! C’est étrange, c’est même comique comme elle est incapable de quitter ces chemins rigides qu’elle a établi. Elle ne peut qu’en tracer les limites du bout des doigts, se complaire dans sa discipline et nier les faiblesses que lui offrent sa sévérité. Il est si facile de tendre un doigt accusateur (ce n’est pas de sa faute, non)
si facile parce qu’elle a tant donné pour réussir, alors ça ne peut qu’être la faute du monde, on ne peut que voir des défauts (sentir les siens qui s’enroulent à sa gorge) et être désabusée de la médiocrité (ça brûle un peu la gorge, d’être si haut et pourtant si bas)
On s’en veut un peu, lorsqu’elle a encore la culpabilité qui ronge le bout des doigts,
Il faut la cacher, oui.
Cette vile culpabilité, ou un peu la nourrir dans ce purgatoire. Séraphine a pensé retrouver une route ici, puisque sa vraie vie était sûrement détruite (
méritait elle même un nouveau départ?). Elle change sans vraiment changer, pas vraiment, elle avait toujours tenu du serpent plutôt que de la belle fleur. La posture est toujours trop fière, le ton trop froid quand elle s’agace plus qu’elle ne rit. Elle ne pense qu’à ce qu’elle a perdu, rarement à ce qu’elle a gagné, elle n’a jamais appris à parler avec le cœur après tout, seulement avec l’esprit et les chiffres. Et tout est si épuisant quand on se déchire entre ce perfectionnisme élitiste et la fatigue. Car si les traits ne portent aucune sensibilité, Séraphine n’avait jamais été des monstres sans cœur, a toujours été de ces monstres au cœur un peu trop gros, trop sensible à en devenir un peu putride, un peu trop ambitieux, trop peureux pour le tendre aux mains d’autrui (il est tellement plus simple de souffler un vent glacial).
Et si elle a toujours visé l’excellence, chaque jour lui font se demander si l’asile n’aurait pas été plus adapté à cet esprit qui se tord dans tous les sens en silence. Fait elle sens ? Il lui semble bien que les façades étriquées sont bien la seule chose sensée chez elle, que ce carré qu’elle trace autour d’elle est la seule barrière qui maintient un ordre en elle (il faut bien se protéger). Pourtant parfois la glace fond et la vie la saisit à la gorge, ça surprend toujours comme un iceberg peut bien se dissoudre plutôt que se briser en mille morceaux acerbes. Les contours se floutent toujours, Séraphine se redessine sûrement encore, glisse des mensonges dans les vérités ineffables, s’y perd et s’y retrouve dans une sérénité en demi-teinte. Oh, il y a du bon, n’est-ce pas ? Elle peut bien fermer les yeux un instant et être innocemment acariâtre, agiter la tête de mécontentement alors qu’un sourire berce les lèvres peintes, oui, il y a encore du bon si on ferme les yeux.
○ 1m76 et se plaît à mettre de hauts talons aiguille – de très longs cheveux noirs dont elle prend très soin, quasi toujours retenus en arrière par une pince ou en chignon etc etc – les yeux d’un bleu translucide – toujours un maquillage impeccable avec ses longs cils couverts de mascara et toujours du rouge à lèvres (majoritairement un vieux rose un peu sombre, parfois du rouge) – boobies (ils sont faux mais chut c’est discret elle voulait pas faire du D non plus) – deux grains de beauté au visage ; un sur le nez, l’autre au dessus du début du sourcil – souvent en tailleur, jupe ou pantalon, ça lui est égal, elle met aussi de petites robes parfois, quand ça lui prend – toujours un beau sac à main c’est un péché mignon et ça fait plus sérieux d’avoir toujours tout sous la main ok – de longs ongles bien entretenus – un tatouage dans la nuque qui descend jusqu’au milieu de son dos (des plantes ornementales) et un petit serpent derrière l’oreille
○ HISTOIRE
❥Paris, 1989
Séraphine naît de l’union de deux jeunes français. Malheureusement, l’amour s’étiole très vite et Séraphine ne gardera pas de souvenirs de ce père qui finit par abandonner sa famille. Elle ne se souvient que très peu de sa vie avant de devenir une Lindberg, c'est seulement des bribes de choses qu'on aime peu : un petit studio, le grand lit canapé et l'électricité qui bourdonne dans les prises trop vieilles.
Paris, 1999
Rencontre de Ulrich Lindberg. C’est que la mère de Séraphine est si jolie, si charmante à l’accueil du grand hôtel, si prompte à gravir les échelons et connaître une vie luxueuse. Elle se laisse charmer et M. Lindberg, chef de la chaine d'hôtels et venu tout droit d’Allemagne pour les affaires, n’est pas moins charmé par la jeune française. Il y a vraiment de l’amour qui naît, du moins une sorte d’affection même quand on sait que la jeune femme s’intéresse aussi à son argent, la stabilité qu’il peut leur offrir à elle et sa jeune fille. Qui est-il pour la juger alors qu’il n’est pas si beau, pas si intéressant, déjà dans la fin de sa trentaine et seulement doué en affaires ? Il ne faut que quelques mois d’idylle pour qu’il soit présenté à Séraphine, seulement un mois de plus pour qu’il ne demande la main de sa mère et les ramène à Berlin.
Berlin, 2000-2020
Séraphine est très vite adoptée par Ulrich qui la traite comme sa véritable fille. Déjà père d’un fils issu d’un précédent mariage, il est très heureux d’accueillir une deuxième enfant dans sa vie et n’espère qu’une bonne entente entre les deux concernés. L’écart d’âge n’est pas si grand entre eux, ils n’ont que cinq ans d’écart et Séraphine adore son grand frère. Ils sont très proches jusqu’à l’adolescence qui les déchire un peu. C’est que le père peut bien essayer d’agir de la manière la plus égalitaire possible, il crée une compétition pour Séraphine. Il ne veut pas agir de manière hiérarchique, se refuse à offrir la compagnie à son fils aîné simplement parce qu’il est né le premier. Alors le fils fait tout pour réussir, n’est pas le plus brillant dans ses études mais a cette aisance à réussir ce qu’il entreprend, à charmer. Séraphine espère toujours avoir une place dans cette équation, elle redouble d’efforts, ne brille pas de sa chaleur mais de sa réussite scolaire et de son acharnement. Prise dans une grande école, elle fait tout pour atteindre ses objectifs et finit ses études avec brio. Évoluant dans l’entreprise de son père adoptif, elle réussit sans se satisfaire, se sent limitée quand elle observe ce frère qui a ces années d’avance et ses dents déjà bien accrochées au poste d’adjoint à leur père. Il la soutient pourtant, à sa manière, la guide vers des postes et c’est un peu difficile, de réussir mais de ne jamais être lui. Alors elle décide de prendre le poste qui l’éloignera un peu de cette famille qu’elle aime un peu étrangement. Elle se retrouve à travailler dans les relations internationales de la boîte, jongle entre les branches étrangères et le siège sans vraiment arrêter de ronger son frein avec ce rapport malsain à sa famille.
Berlin, 25 décembre 2019
Noël est sacré chez les Lindberg. On se retrouve, on arrange tous les meetings, tout le travail pour pouvoir être ensemble, même Séraphine essaye de ne jamais y manquer. Elle ne sait pas pourquoi ce jour-là, il a fallu qu’elle dérape. Il a fallu qu’elle offre de conduire le SUV familial au retour de ces courses avec son frère, il a fallu qu’elle aille juste un peu trop vite et il a fallu qu’elle s’embrouille avec ce frère qui ne la comprend plus (c’est qu’elle est persuadée qu’elle ferait un bien meilleur travail que lui, oui, c’est certain). Et elle s’est toujours cru si supérieure, Séraphine. Si droite dans ses bottes (vraiment?). Pourtant quand elle retrouve ses esprits dans le tout terrain retournée sur le goudron, quand elle voit ce frère inconscient, tout ensanglanté, elle ne pense pas à le sauver. C’est étrange le sentiment quand elle détache la ceinture et se glisse par la fenêtre, il n’y a qu’une pensée si lâche (fuir et tant pis –tant mieux peut-être– s’il meurt ici).
Phymeris, 30 décembre 2019
Les premiers jours ont été très flous, c’est que si elle a été chanceuse, elle n’a pas échappé à quelques blessures lors de l’accident et il y eut plus de temps passé semi-absente qu’éveillée. Difficile de comprendre quoi que ce soit quand sa tête lui fait un mal de chien et tout son corps avec. Il lui semble être totalement ailleurs en plus, c’est un peu un gros choc, l’accident et ce réflexe premier de fuir et les abandonner à leur sort (pour aller où en plus?) (comment aurait-elle pu savoir qu’elle finirait ici ?)
2020
Il lui a bien fallu quelques jours pour ne plus être trop sonnée et alitée. Mais janvier arrive et Séraphine passe d’abord un temps à se renseigner, perchée sur des béquilles à clopiner dans tout Phyméris. On cherche un peu une sortie, y met tantôt trop de vigueur, tantôt trop de nonchalance. C’est qu’elle se dit qu’elle doit y retourner, qu’elle doit savoir si ils vont bien et en même temps, qu’est-ce qui l’attend derrière le dôme de Phyméris ? Elle n’a pas trop envie de le découvrir en fait. Séraphine décide de vivoter du mieux qu’elle peut le temps de sortir d’ici, après tout, elle n’a jamais pris le temps d’avoir de vraies vacances, c’est un peu stupide.
2021
Ca a bien l’air de s’éterniser, ces vacances, alors Séraphine commence à croire qu’elle va devoir vivre ici. Elle n’est pas enchantée, s’agace du manque de modernité, regrette l’effervescence des grandes villes tout en appréciant la simplicité. Alors elle s’engage dans un travail parce que quitte à y être coincée, autant mettre sa main à la pâte quand elle voit des failles dans leur système. C’est seulement provisoire. Seulement provisoire.
Jusqu’à ce jour
Voilà plusieurs années que Séraphine est l’assistante du fils du maire, un poste qu’elle ne comprend pas toujours mais c’est toujours mieux que bosser pour sa rivale anti terriens (ça serait un peu tirer contre son camp en même temps). Au début, c’était un peu rabaissant, ce taf qu’elle considère bien en dessous de ses capacités, et puis on a du mal avec le personnage du Ozkan junior (il pense vraiment avoir les épaules pour gérer une ville, même aussi petite ? Vraiment ?). Au final, les années font qu’elle est à la fois exaspérée et capable de voir les qualités du Ozkan (peut-être qu’avec une bonne poigne elle pourrait l'aider à s’améliorer?). Elle a dû laisser de côté un peu son égo, n’y arrive pas totalement, mais cette vie a un côté un peu satisfaisant, avec le beau paysage de la ville, son port, ses rues devenues familières, son calme et ses moments de vie, oui, juste un peu satisfaisant.
(c possible que des choses changent encore jsuis pas 100% SURE MDR)
@floreatlantis
derrière l'écran :
et c re moi pour le dc hihi, merci encore d'être si géniaux