Elliot Farrow
ft. Elliot Farrow
age 41 ans
nationalité anglais
pronoms il/lui
orientation gay
job professeur de musique à l'école + prof particulier
logement appartement dans une ruelle adjacente à la grande rue
Tired energy x il vit depuis quelques mois dans un grand T2 avec de grandes fenêtres et un haut plafond, c'est plein de charme mais il arrive pas à s'y faire x Travaillait dans la bourse et détestait son travail x tient un journal intime depuis l’enfance, autant dire qu’il a beaucoup de journaux même sur Phym x très mauvais cuistot, un cake se transforme vite en brique chez lui, il est donc adepte des take out, tous les bistrots du coin le connaissent par coeur : s’il arrive après 21h c’est qu’il a fait cramer un essai de repas x joue du piano et du violon, il est allé jusqu’au conservatoire et rêvait d’en faire son boulot mais c’était pas assez sérieux pour les attentes qu’on avait pour lui (il a déçu ses propres attentes du coup mais n’a jamais arrêté de jouer) x très heureux que ça soit devenu son boulot sur Phym x il chante mais majoritairement sous la douche il est plus pudique avec sa voix x il adore les enfants et rêve d’en avoir mais est terrifié à l’idée de causer du tord à un enfant en étant un mauvais parent x que le silence qui sort, jusqu’à exploser x est responsable à mort et rigidex il a désormais + la flemme de réprimander les gens sur leur bêtise si ça l’atteint pas x a eu une période de rébellion, ce qui a donné un tatouage ridicule à la cheville il l’a fait en commun avec sa petite soeur à l’aiguille trop mal fait dans le lit de la dite petite soeur x a tendance à se plier aux envies des autres, surtout ses proches (sinon les inconnus c juste qu'il essaye de se fondre dans la masse, être silencieux et juste poli/agréable), même s’il a appris à un peu arrêter d’être un people pleaser ; il est fatigué on a dit x spécialiste de la fuite x le rire léger mais petit, facile quoi qu’imprégné du côté synthétique de ceux qui font les polis, il est plus difficile à sincèrement dérider x souvent d’atroces migraines qui l'obligent parfois à rester allongé dans le noir, encore plus depuis qu’il n’a plus accès aux médocs dont il se goinfrait sur Terre (il achète des pilules pas super légales depuis peu oups) x il a déjà volontairement passé une journée à se pousser parce qu’il déteste se reposer, ça fait trop penser x a toujours une bague de fiançailles dans sa poche qu’il garde précieusement même si son simple poids dans sa poche l’attriste (est incapable de s’en débarrasser même s’il dira le contraire) x a la mauvaise manie de maltraiter ses livres : ils finissent toujours tâchés, cornés, abimés et ce malgré le fait qu’il soit soigneux, il finit toujours par les démonter à force de les trimballer ou de les avoir en piles peu stables dans son appartement ; en revanche il essaye de les rabibocher au mieux x le café noir (1 sucre parfois) et le thé avec un nuage de lait, pref le thé noir x il avait un chat noir sur Terre qui s'appelait littéralement "le chat" parce qu'après 2 ans, il disait toujours qu'il attendait juste que son maître le retrouve, il lui manque beaucoup x il a des soucis avec l’abandon mdr x la colère ou autre émotion qu’il réfrène sortent toujours pleines de froideur : c’est un trouillard, il vous envoie des trucs bien blessants et piquants et se casse pour éviter à avoir à s’exposer x défaitiste dans l’âme, bien qu’il se taise x beaucoup de pensées intrusives x adorateur des après midis pluvieuses sous un plaid avec un thé bien chaud et des biscuits x dans ses mauvaises passes, il est juste terriblement silencieux et passe en mode robot x parlez pas de famille ou de couple pitié : il a des rapports extrêmement compliqués avec les uns et la mention de couple le rend absent parce qu'il sait qu'on va lui parler de son ex compagnon x aimait aller au ciné mais s’endormait souvent, c’est encore ça quand il voit un spectacle ou quoi mdr x pourrait donner sa vie pour ses proches, un peu trop peut-être x garde toujours un goût amer en bouche (la c u l p a b i l i t é. tout le temps) x touchez pas à son bureau sous peine de mort violente très douloureuse c’est SON bordel x c’est lui qui a tout le temps FROID x terriblement tiraillé par le fait que Phymeris soit le lieu où il est le plus proche d’un semblant de paix et le devoir qui le pousse à vouloir retourner sur Terre (il n’a pas le choix n’est-ce pas) x se retrouve souvent à errer en bord de mer après le travail x est un professeur assez patient avec les plus jeunes, un peu plus difficile avec les grands puisque stricte (on ne change pas les vieilles habitudes) x peut sembler acariâtre mais on se rend vite compte qu’il essaye de faire au mieux tout en étant clairement… pas à l’aise x il peut être dur avec les gens mais essaye vraiment de comprendre promis et il écoute si y’a des plaintes x acharné du travail mais du coup Phymeris le soigne x donne aussi des cours particuliers genre piano ou violon à côté comme il aime beaucoup enseigner en vrai, majoritairement le samedi après du coup x fume comme un pompier c’est terrible et il se cache comme un lycéen quand il croise ses élèves jeunes x adore la petite vie de village de Phyméris tout en détestant le fait que du coup : tout se sait très vite x se triture beaucoup les mains aussi x le pro du haussement de sourcil x porte souvent des gants comme il a tendance à avoir de l’eczéma sur cette zone et qu’il a toujours pas compris qu’il faut prendre soin de ses mains AVANT LES CRISES
caractéristiques
calme ; réservé ; empathique ; assoiffé de douceur ; braqué une fois vraiment contrarié ; lâchement fuyard ; un couard ; observateur ; jaloux et envieux ; capable de garder son sang froid jusqu’à ce que ça explose ; protecteur à mort ; trop attentif aux apparences ; fondamentalement bon ; maussade ; fatigué par beaucoup de choses but keep going avec un pouce en l’air ; distant avec beaucoup malgré l'amabilité ; peut être très froid ; profondément passionné derrière le mur que c'est ; psychorigide anxieux
Si Elliot avait été une statue, tout aurait été plus simple. S’il avait pu, il aurait voulu être immuable, intransigeant et sans l’ombre d’un cœur. Il ne sentirait pas la douleur de cette corde à son cou, ne s’étranglerait pas de remords et de craintes, oui, il pourrait juste exister sans être puisque sa vie ne lui appartient plus (a-t-elle jamais été sienne?)
C’est qu’il ne sait pas, ne sait plus comment vivre, ça lui échappe depuis trop longtemps, lui glisse le long des doigts avec le poids de cette culpabilité et ces envies terribles qu’on peine à retenir sous les grands airs calmes.
C’est un pas en avant, dix pas en arrière à chaque fois. Il se refuse tout Elliot, agit comme un automate tant qu’il le peut, lâchement parce qu’affronter ce qui grouille sous l’épiderme est trop compliqué.
Alors il se fait maître de son propre sabotage, ne connaît pas de meilleur ennemi que son ombre, là, ses propres mains qui enserrent son cou jusqu’à ce qu’il étouffe et explose.
Parce qu’Elliot ne peut pas être une statue. Il a trop de failles, trop de sentiments qui débordent dans les iris pâles et les mèches rendues grises par l’angoisse. Il se tient si droit Elliot, si droit comme s’il ne débordait pas, comme si tout ne réclamait pas la douceur, avidement depuis la distance qu’il instaure avec trop d'entêtement.
PHYSIQUE
les cheveux courts et doucement bouclés, les fixent moins souvent que sur Terre mais a quand même encore tendance à les plaquer – les yeux gris trop perçants – les cheveux tout aussi gris de stress – de grosses cernes et les traits creusés – grand fil de fer tout maigrichon d’1m98 (paix à son dos) – presque toujours en costume trois pièces, sinon c’est chemise pantalon de ville limite costume, un petit pull s’il a froid, plutôt BCBG quoi – des lunettes parce qu’il est bien myope – tatouage d’une pêche à la cheville, anneaux aux deux oreilles et piercing industriel à l’oreille gauche – ses cravates sont toujours d'une couleur sobre, aucune extravagance (sauf les motifs DISCRETS si ça reste dans les mêmes tons) – il alterne entre des Dr martens, amour de sa jeunesse et des chaussures de ville lambda en cuir – il a aussi une cicatrice d’enfance sous le menton : le classique de la chute sur les pavés quoi – parfois il met des lentilles même si c’est très rare et uniquement quand il veut faire des efforts
HISTOIRE
Tu te souviens quand je t’avais amené à ton premier concert ? Tu étais si petite à côté de moi. C’était la première fois que tu faisais le mur, quel grand-frère j’ai fait à t’apprendre ça vraiment.. Mais c’était si beau de voir les étoiles dans tes yeux Poppy.
(...)
Tu me dirais sûrement que je suis le pire des idiots, sûrement que tu y verrais quelque chose de plus beau que ce qu’il en est réellement alors tu me dirais que je gâche tout ce que j’ai construit ici. Mais rien n’était parfait et je m’empêtrais dans un chaos sans nom. Je n’arrive pas à penser à autre chose pour autant. Tu rirais en me voyant dans cet état ridicule.
Tu me manques Poppy, j’ai toujours espoir, tu me hurlerais dessus si tu pouvais me lire mais qu’est-ce que j’y peux ? Je peux pas te laisser derrière. Promis, je reviendrai, je t’aime.
~
Naissance : Elliot naît dans une famille moyenne de la campagne londonienne, ses parents veulent lui donner le meilleur dans une éducation très classique et stricte.
4 ans : Arrivée de sa petite sœur Poppy après beaucoup d’attente. Il la chérit plus que tout dès le départ. En grandissant, il devient très protecteur. Sachant le poids que la famille peut mettre sur les épaules de leurs enfants, il refuse de voir sa cadette en souffrir et s’efforce de se plier à toutes leurs exigences pour qu'elle n’ait pas à le faire.
Enfance : Elliot grandit en enfant modèle, silencieux, aimable et obéissant, le fils parfait si on le prive de cette douceur trop grande. Il est le fils “prodige”, celui qui épate la galerie de ses progrès musicaux, de ses notes et de sa dévotion aux souhaits de sa famille. Car Elliot ferait de grandes choses, n'est-ce pas ? Il lui fallait être une réussite, il devait bien ça à cette famille qui donne tout pour lui, cette famille qui ne valorise que la perfection.
16 à 18 ans : Il a une petite période de rébellion qui ne dure pas éternellement et dont il revient plus droit encore lorsqu’il se rend compte que sa sœur développe de mauvaises relations de 1. toxiques, de 2. dangereuses lors des soirées où elle se met à le suivre bien trop tôt.
19 à 23/24ish : alors qu’Elliot est sérieux et poursuit de prestigieuses études à l’université de Leeds grâce à une bourse d’études, sa relation avec sa petite soeur se dégrade. Il prend de la distance plus par stress qu’autre chose et ne la voit pas prendre les décisions les plus foireuses possibles.
25 ans jusqu'à fin vingtaine : son diplôme en poche, Elliot commence tranquillement sa carrière à nouveau sur Londres et continue à se révéler brillant dans son domaine, pas par génie mais surtout grâce à son acharnement à la tâche. Il reste malheureusement éloigné de sa sœur à cause du travail très prenant, voyant seulement ses parents obsédés par l’élévation sociale que le poste d’Elliot peut leur offrir lors de repas etc etc. Il ne verra donc pas la déchéance de sa petite soeur, en revanche voit bien la gangrène dans les rangs de son travail, se rassure en se disant qu’il peut au moins aider sa famille à payer les études d’art de Poppy qui traîne la patte en plus de leur assurer du confort lorsque sa carrière s’installe vraiment bien.
30 ans : C’est un soir d’hiver que l’annonce de la disparition de Poppy ébranlent Elliot. Depuis combien d’années n’a-t-il pas réellement fait attention à sa sœur ? Il y avait pourtant tant de signes d’instabilité, Elliot aurait dû voir que quelque chose clochait.
30 à 34 ans : Elliot est au bord du burn-out un peu plus chaque jour mais il ne fait que se noyer plus dans le travail pour tenir la route et suit au maximum les recherches de la police. Mais après quatre ans, l’enquête est close par les enquêteurs, laissant Elliot complètement anéanti avec un immense sentiment de culpabilité. C’est juste après avoir été en conflit avec les inspecteurs quant à cette décision (comme si tout ça allait changer les choses) qu’Elliot ne peut plus supporter quoi que ce soit : il quitte le poste et derrière la porte ne trouve aucunement l’air humide de Londres mais Phymeris.
Premiers temps sur Phymeris : Elliot est perdu, a du mal à s’acclimater et comprendre ce qu’il lui arrive. Les événements sur Terre l’ayant déjà suffisamment ébranlé, il ne peut que réclamer retourner à Londres avant de comprendre l’impossibilité. Il se doit tout de même de rentrer, c’est ce qu’il croit profondément.
34 à 35 ans : Elliot prend lentement ses marques, découvre une vie paisible sur Phymeris qui l’étrangle plus qu’une corde à son cou quand il n’estime pas avoir droit à cette vie là. Il prend un poste pour s’occuper : professeur de musique à l’école en plus de quelques cours particuliers à côté. Il faut dire que pour une fois, il a l’opportunité de faire un travail qui ne lui donne pas un goût rance et trop de cheveux blancs pour son âge. Il rencontre aussi Soren qu’il prétend ne jamais fréquenter (c’est qu’il sent les mauvaises herbes et tout le chaos qu’Elliot fuit)
35 à 38 ans : Pourtant la petite vie d’Elliot se poursuit et le chaos de Soren s’y mêle. Ils emménagent même ensemble assez vite une fois Elliot séduit par le cadet. Leur relation est des plus chaotiques, pleine de disputes et d’une mauvaise communication, mais ils finissent toujours par se retrouver, non ?
40 ans : Alors Elliot se prépare à le demander en mariage, c’est un peu bête, parce qu’il continue à prétendre partir un jour (un jour sur deux), se renseigne toujours auprès d’Izvan afin de quitter les lieux, refuse même de révéler le moindre détail de sa vie sur Terre. C’est étrange parce que rien ne va ensemble, rien n’a de sens.
Les choses ne s’arrangent pas quand Soren ne supporte plus le silence d’Elliot, ne cherche même pas à cacher avoir fouillé les journaux d’Elliot et finit aussi facilement de le faire sortir de ses gonds en ressortant ce passé qui n’a pas de place sur ses lèvres et qu’Elliot ne supporte pas entendre. Les craintes se confirment, c’est l’occasion de fuir sans chercher à comprendre la frustration bien compréhensible de Soren : oui, rien n’avait de sens, pourquoi le demander en mariage alors que Soren, même en le suivant sur Terre, n’aurait aucune place dans sa vraie vie ? Elliot quitte leur chez eux qui avait d’abord été le sien, sachant pertinemment que Soren ne quitterait pas la petite maison s’il y restait. Il a toujours été le roi de la fuite, Elliot, de toute façon. Ils se séparent définitivement.
41 ans : Vit depuis quelques mois seul dans un appartement dans une ruelle proche de la grande rue. Il fait son travail, profite de sa petite vie tranquille en pensant toujours à ce projet de retour sur Terre, un peu plus âprement qu’avant lorsqu’il ne peut s’empêcher de penser à Soren et la bague toujours dans la poche de sa veste. C'est aussi un peu une raison de plus de partir.
@floreatlantis
derrière l'écran :
bjr c'est encore moi cette fois avec mon grand imbécile hihi merci d'être tjrs o top jvm