Mia Luz Carrasco
ft. OC – dessiné par Karelys_art et Iroise
age 26 ans
nationalité Péruvienne
pronoms Elle/Iel/Ael
orientation Pan;demi-ace
job thanatopractrice (croque-mort)
logement auberge
Elle a l’habitude d’écrire des notes dans ses livres x Elle les plie dans tout les sens et a aucun respect pour l’objet, juste pour son contenu x Petite, elle se perchait tout le temps dans les arbres. x Elle déteste le bruit des voitures et autres moteurs à essence. x Les bruits soudains la dérangent aussi. x Basiquement, elle est très heureuse de s’occuper de morts qui ne viendront pas l’embêter et lui poser des questions toutes les cinq secondes. x Si vous faites quelque chose qu’elle ne connaît pas, c’est elle qui va vous assommer de questions, techniques et pleines de curiosité. x Elle est super écolo, et a appris la couture pour passer aux produits lavables au maximum chez elle… et avait essayé d’amener ça à son travail avant Phyméris, sans succès. x Vegan aussi, parce qu’on fait pas les choses à moitié ici. Ceci dit, elle ne va pas emmerder ceux qui mangent de la viande. Si on vient l’embêter par contre… elle a quelques tournures de phrases toutes faites parfois très acides. x Déteste les Etats-Unis. Déteste San Francisco, les américains en général, la ville. Tout. Mais SURTOUT le cheddar en tube ? Quelle est cette invention du diable à goût de plastique ? x Par contre, elle avoue son grand méfait : elle adore les cafés macchiatto de Starbucks, c’est un des rares écarts qu’elle s’autorise sans trop culpabiliser dans tout son régime éthique bio la totale. Bon ça, et son portable, un peu dur de se passer de technologie minimale dans ce monde là. x Sa forêt et la nature dans laquelle elle a grandi lui manque chaque jour. x Elle croit au destin et aux signes des dieux. Plutôt animiste d’une certaine manière. Et clairement superstitieuse sur pas mal de choses.
caractéristiques
❥Silencieux.se ♦ Maladroit.e socialement ♦ Empathique ♦ Grognon.ne ♦ Érudit.e ♦ Discrèt.e ♦ Roule des yeux tout le temps ♦ Mais elle vous déteste seulement si elle s’enfuit quand elle vous voit arriver ♦ Même si iel râle tout le temps en votre présence. ♦ Elle vous clashe en mode automatique? Bravo, vous êtes adopté, prenez votre gommette sur la gauche et venez pour un câlin. ♦ Susceptible ♦ Passionné.e ♦ Calme ♦ Sang-froid maximum ♦ Cocotte-minute like ♦ Fuyez pauvres fous si elle explose (je ne vous le souhaite pas du tout) ♦ Pas rancunièr.e pour un sou ♦ L’abus obtient cependant réponse ♦ Parfois sournoise, la réponse. ♦ Clairement pas beaucoup d’humour ♦ Ps : Expliquez-lui, elle ne comprend pas. ♦ Méticuleus.e ♦ Curieux.se ♦ Efficace, mais pas forcément très doux.ce ♦ Mélancolique ♦
1m76 • Androgyne • Aime le noir, et les couleurs sobres et sombres, comme le vert, le marron, le rouge foncé, le violet foncé. • Genderfluid mais quand même plus femme que homme, en cas de doute, le neutre c’est bien. • Même si son code couleur est très sobre, iel adore la mode et se laisse parfois aller, quand elle est hors du travail. Même si elle s’habille seulement avec des vêtements éthiques et low fashion – ou de la seconde main. • Iel garde les cheveux longs, c’est plus pratique, et c’est une habitude gardée de son enfance, où sa sœur jumelle les lui brossait et coiffait des heures durant. Leurs petits moments à elles. • Ils sont généralement laissés lâches, ou tressés s’ils lae gênent. • Au travail, c’est chignon serré, professionnalisme oblige. • Elle a une posture très droite au travail, souvent courbée en dehors. • Sa démarche est étonnamment souple. • Elle fait du yoga depuis quelques années, ça aide. • Elle a un regard franc et un air impassible qui cache parfois juste au mieux son anxiété sociale. • Elle a une très bonne ouïe. Ce qui la rend sensible aux bruits forts et aux ultrasons. Elle déteste.
HISTOIRE
❥ Depuis le jour où on a déménagé pour San Francisco, ma vie se résume à subir l’univers. Heureusement que mes parents sont biens, et ma sœur. Sinon je vous jures, dès mes 16 ans, j’aurais pris mes clics et mes clacs et je me serais barrée pour vivre chez grand-mère, au Pérou. Je n’ai jamais réussi à m’adapter à la vie américaine. Leur rythme, leurs expressions, leur manière de voir le monde, rien ne me correspondait. J’ai traversé l’adolescence dans leurs high school comme un fantôme traverse un mur : en essayant d’être la plus discrète possible, et en regardant ma sœur s’épanouir avec tout ses amis. C’était très bien ainsi, je n’avais que trois amis, occasionnels et pas envahissants. Ça me suffisait.
Il a bien fallu que mon cercle s’élargisse avec l’âge adulte, mais j’ai toujours préférer éviter la vie sociale qui enthousiasmait les gens de mon âge. Jamais à ma place, j’ai trouvé le calme dans un travail qui demande le silence et le respect. J’avais découvert les pratique funéraires anciennes dans les livres, et ça m’avait fascinée, alors apprendre le métier moderne avait été une suite logique pour moi – et qui avait effrayé toute ma famille. Au Pérou, il y a quelques superstitions, selon les régions, à ce sujet. Je n’en avais rien à faire, les morts ne parlent pas, mes collègues discutent mais l’ambiance de travail reste généralement calme, sans prise de tête ou cancans. Parfait. Et j’ai beau ne pas toujours comprendre les gens dans leur… sociabilité la plus quotidienne, accompagner la peine et le deuil avec empathie m’est venu assez naturellement. Ma sœur dit que c’est parce que je sais me mettre à la place des gens. Je lui réponds que c’est parce que les gens tristes sont plus facile à gérer que les gens joyeux qui partent dans tout les sens. En vérité, je ne sais pas pourquoi j’aime mon métier, mais je l’aime. Et il me laisse le temps de lire, de m’occuper à côté avec mes passions : la lecture, la nature, la mode. Ce genre de choses.
Ceci dit, sortir faire mes courses, environné par la foule, ça n’est jamais, jamais ma tasse de thé. Je ne me sentais jamais plus seule que lorsque j’étais entourée de gens. Les petits comités, les morts, les livres, ça allait. Le reste du monde ? Non.
C’est en sortant d’un infernal centre commercial où ma sœur m’avait conviée – pour Noël, des mois en avance, à cause de ma sœur, cette stressée de la vie – que je croisai la porte. D’accord, j’avais angoissé toute l’après-midi, et fait l’effort pour elle, pour qu’elle soit contente et que nos parents aient un cadeau, mais vraiment ? Je suppose que j’avais atteint ma limite ? Que je ne supportais plus cette vie, dans cette ville où je ne restais que pour ma famille et mes rares amis. Peut-être que je pensais avoir besoin d’un bol d’air frais. Et qu’il m’avait été offert sur un plateau d’argent.
Au fond, je pense que j’ai eu raison. Oh ma sœur me manque parfois, mais je ne suis pas là depuis assez longtemps pour y réfléchir trop. Je me suis assez vite adapté. On m’a tout expliqué et… Un monde plus restreint ? Avec des gens sympathiques, une ambiance de petit village, pas d’exploitation animale et pas – trop – de technologies ? Autant dire que j’avais parfois l’impression de retrouver la forêt de mon enfance, j’y étais bien. Très bien. J’ai pris toutes ces infos avec… pas mal de naturel. Parfois j’y réfléchis et je me dis quand même que c’est bizarre, comme endroit. Mais ça correspond presque à mon paradis personnel, alors pourquoi vouloir le rejeter ?
Lorsque je me suis sentie assez à l’aise pour oser… m’intéresser aux gens qui peuplent l’endroit, et chercher comment être utile, j’ai appris qu’ils avaient besoin d’un croque mort… Autant dire que c’était tout trouvé pour moi. Je le pris comme un signe.
- Mia est péruvienne mais a vécu depuis ses douze ans à San Francisco (merci la mutation de maman)
- Mia déteste San Francisco et la vie américaine, elle ne s’est jamais vraiment adaptée et n’y reste que par amour pour sa famille.
- Mia est thanatopractrice à San Francisco et est douée dans son métier, bien qu’elle ne comprenne pas comment elle fait pour aider vraiment les gens, elle s’applique au mieux.
- Mia a clairement des angoisses quand elle est environnée de trop de monde, et c’est en sortant d’un Mall qu’elle a vu la porte de Phyméris.
- Iel a foncé, elle avait besoin d’un bol d’air frais. Elle l’a eu.
- Ça fait moins de six mois qu’ael est là. Mais elle s’est très bien adaptée à la vie à Phyméris, ça lui correspond bien, elle s’y sent comme un poisson dans l’eau.
- Elle est encore un peu timide avec les gens, mais elle a sauté sur le boulot – son boulot – quand elle a vu qu’il y en avait besoin.
@Maraudemy
derrière l'écran :
Euh coucou ! Le forum a l’air super cool, gros coup de coeur. Ça a l’air super softie:3 Je viens jouer un perso que j’aime beaucoup, j’espère qu’iel vous plaira malgré son mauvais caractère XD J’ai hâte de mieux vous connaître et de rp avec vous ! (Oui, c’est moi qui ai posté dans la shoutbox en bas, je suis pas patiente, si ça va pas pour le vava, tant pis, je lui trouverais une autre tête… sorry:/)