On t'attendait !
Ouvrant les yeux après ce qui te semble être une éternité, tu te trouves déboussolé. Devant toi, un endroit inconnu, des visages nouveaux. Où es-tu ? Qui sont ces gens ? La dernière chose dont tu te rappelles c'est d'une grande porte, émettant un tintement clair et gracieux, et qui t'attirait au plus profond de toi quand bien même tu aurais voulu détourner le regard et t'enfuir, tu n'aurais pas pu. Tu l'as emprunté et puis... Plus rien.
Fukaeri Murakami Koha Hovrath Nikolai Kinsley Noam Ozkan Ambrogio Leone Zachary Veseli Esteban Castelianos Natalia Hovrath Chloris Waterford Grim Alkin Séraphine Lindberg Alistaire Hovrath Harin L. Handal LEONHARDT GREENWOOD Mia L. Carrasco Sid Wieteska Ty Kaneko ABRAHAM MOLNÁR EDMÉE SHÄFER HADÈS SMITH AEL K. IKORU HAZEL ISHIKAWA CAMOMILLE DE RIJK MIKHAIL VORONIN CAISIDE WHITE BALTHAZAR ØYSTEIN Vincent Laisne VALERIYA LEVCHENKO Arsene JawoSHAKI SHARPNEDO ALPHÉE NYSTRÖM Corey Sanders Arjun Khan Nesaia Loisel Reem Handal
C’est réel, n’est-ce pas ? Ce monde, ce… Comment qualifier ça ? Phymeris… Tu crois qu’on va croiser des poissons ? J’aime trop les poissons, c’est trop marrant je trouve ! Avec leurs grands yeux là ! C’est ma ville j’ai le droit d’être partout, c’est toi qui devait disparaître! J'adore le sirop, parce que c'est super doux et aussi super sucré. Un peu comme toi ! J'aimerais bien mettre plein d'autres bougies mais... j'ai un peu peur que ça prenne feu. Oublie surtout pas de passer le bonjour à ta maman quand t’iras pleurer dans ses jupes. Casse toi, t'auras rien. Je vais te détruire, ok !? Fais chier, qui a mis cette porte là ? Et toi Konnor ! Si tu ne veux pas qu'on te traite comme un bébé, agis en grand garçon ! La concurrence est rude dans le coin, je ne peux définitivement pas me reposer sur mes lauriers! Il ne me semble pas être payée pour jouer les potiches à vos côtés. Ah ! Évite juste les fours, le feu et… et de t'approcher trop près. S’il te plaît. J'ai toujours pas accroché la pancarte des sardines d'ailleurs. Il faut que je le fasse... Et évidemment, ces péquenots n’ont pas d’opticiens. C’est trop demander je suppose de faire l’effort de s’habiller correctement, n’est-ce pas ? J’espère que t’es prêt à slay pour un autre day ! je crois que cet endroit m'a trouvé pour que je puisse tenir la promesse que je t'ai faite. Euh, je... Darling ? C'est un mot tendance chez les jeunes..? Ou vous venez de la terre, alors ?? Vous pouvez m’appeler Edmée… Ou chérie. A votre guise ! Il ne pleut pas ? Ou alors cette ville est encore plus étrange que ce que je pensais. Est-ce que vous auriez… quelque chose, même rassis ? Même si c’est un rêve, je sais reconnaître un hibou conservateur de musée quand j’en vois un ! Je ne sais pas à qui c'était, mais vous ne devriez pas donner des objets aussi personnels à quelqu’un qui ne connaît même pas votre prénom. Il est parfaitement hors de question que je m’en aille tant que tes lettres seront dans cet état ! Si tu veux trouver une sortie il vaut mieux rester en vie, tu sais. Tiens bonhomme prend donc mes gants, il ne faudrait pas que tu coupes tes mains d’éphèbe Tu veux t'échapper d’ici ? Si je trouve un moyen de partir je te le dirai. La boutique tourne bien, c’est pas parce que la céramique c’est durable que les gens la font durer Ne t’enflamme pas trop vite… La soirée ne fait- elle pas que commencer ? Et pourquoi t’es parti aussi tôt avec ton violon dans la forêt ? Tu te souviens, alors. T’as pas vu le maire ? Il est chelou mais c’était pas un rêve. En gros, on pourrait aller au port et celui qui empile le plus de cailloux gagne. Oh si tu savais ce qu’il y a dans mes rêves... Ce système est bourré de trou qu'on peut facilement combler avec un peu jugeote, et ca tombe bien : je peux t’y aider !
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{flashback} heather x fukaeri

{flashback} heather x fukaeripar Fukaeri Murakami Sam 18 Nov 2023 - 18:59

ft. CINNEADH Heather

chapitre premier

Dans la brume

Les premiers mois de Fukaeri n’ont pas été féériques, loin de là. Une mélasse de sentiments collés à l’intérieur de son cœur, le rendant lourd, un poids mort dans sa poitrine la clouant au lit de l’auberge. Le temps est passé, a coulé sur elle sans se soucier de son état, de son existence. Là sans être là, un corps en stand-by, engourdi de sommeil, de tristesse, et déni. Combien de jours ? Combien de mois ? Impossible à dire, plongée dans son laisser-aller, la belle a chaviré, entraîner dans la morosité.
On lui a expliqué, du moins semble-t-elle s’en rappeler, qu’elle a quitté le monde, comme beaucoup d’âme perdue avant elle. Quitter le monde, difficile de se le figurer autrement que par la mort, ou la folie pure.

Phymeris, un purgatoire, ou un monde intérieur commun à toutes ces personnes qui finissent par perdre la tête, d’une manière ou d’une autre ?

Le deuil a mangé toute notion du temps, seuls demeurent des évènements successifs, séparés par du brouillard épais. La toute première rencontre avec un être vivant, dont le visage ne lui apparait déjà plus, ses vaines tentatives de la faire parler, sortir de sa torpeur. La première terreur nocturne, cette impression du cœur prisonnier d’un étau qui se serre, se serre, mais jamais n’explose cet organe douloureux.

Ceci est un évènement. Charnière ? Désagréable ? Salvateur ?

Fukaeri craint de dormir. De ses souvenirs, de ses cauchemars. Elle tourne sur sa couche les yeux grands ouverts, épuisée, mais incapable de se reposer. Faible, elle se sent faible, joint des soupirs à ses pensées, la lourdeur de ses membres qui fourmillent. Bouger. Ils veulent bouger, quémandent à leur manière un peu d’aventures, de liberté. Un cri du cœur, l’instinct de survie qui tente de redémarrer la machine rouillée, poussiéreuse. Sortir. Marcher. Pour aller où ? Partout et nulle part : ce n’est pas comme si tu risquais de croiser des connaissances, puisque ce monde, parait-il, n’est pas le tien.

Aucune préparation, c’est mécanique comme elle enfonce son bonnet rouge pétant sur ses cheveux noirs, ses bras dans sa veste en jean, ses pieds dans ses converses. Sa robe est noire – comme si elle savait, elle, avant tout le monde, que cette dernière journée sur Terre serait funeste.
Dehors le froid mord ses genoux, son nez, ses joues ; elle a une dégaine de ciel pluvieux, avec des nuages sombres. Combien de temps n’a-t-elle croisé un miroir ? Elle n’ose pas, car elle sait au fond de ses entrailles qu’elle ne se reconnaitrait pas. Terne, éteinte, un tas de cendre qui attend la bourrasque qui le décimera.

Et sans repère dans cette ville étrange, des lampadaires à huile parcheminent les chemins, les flammes ondulent paisiblement. Son ombre se déplace sous ses pas, à son rythme, et si son nez pivote çà et là pour découvrir, ses yeux observent distraitement. Difficile à croire, de concevoir la réalité qui l’entoure désormais. Un autre monde, une autre vie, ça n’existe que dans les livres qu’elle dévore, et c’est à l’intérieur uniquement qu’elle les apprécie. Des petites bulles hors du temps, des visions chimériques, distordues du monde, des rêves, du passé, du futur. Son esprit se disperse, envisage les probabilités ; qu’existe-t-il ici, quelles créatures peuples ces maisons, quels enjeux dans cet univers ? On lui a déjà dit, peut-être… Tout est flou, encore.

Sous la voûte, peu d’âmes qui rôdent. L’heure inconnue accueille quelques êtres silencieux dont la buée s’échappe du nez et flotte au-dessus des têtes. De loin, Fukaeri découvre, ces nouveaux voisins. Pas de silhouettes qui dépassent l’entendement ; tous semblent de tailles et de corpulences banales. Pas de membres en plus, ni en moins, du moins, c’est ce que lui disent ses yeux quand ils se posent un peu plus longtemps sur les ombres. Humaines. Des ombres humaines.
Ceux qu’elle a vu, dans l’auberge aussi, étaient tous humains. Ça ne veut rien dire cependant, peut-être que ce quartier est réservé à ceux qui, comme elle, se sont retrouvés ici contre leur gré. Une manière comme une autre de ne pas les faire paniquer, si les véritables habitants du lieu ne correspondent pas aux humanoïdes standards.

C’est son cerveau qui se réactive doucement, et lui fait parvenir toutes ces réflexions. Il envoie également l’information du froid au reste de son corps ; un frisson la parcourt, son visage tente péniblement de se recroqueviller dans le col de sa veste, mais rien à faire, l’éternuement est là, le nez gelé renifle quand au loin, là-bas, à l’autre bout de la rue, elle l’aperçoit.

Un individu. Avec une immense épée dans le dos. Plus que l’immensité de l’objet, ce sont les couleurs flamboyantes révélées par les flammes qui l’attirent. Un objet pareil ne peut provenir que d’un conte de fée. Attraction magique, la voilà qui change sa direction initiale vers le rien et pivote vers le tout lumineux au milles et une nuance chaleureuse, envoutante. La grisaille qui chasse les couleurs, une volonté de les retrouver, peut-être, de s’en imprégner de nouveau ; un habitus revenu des profondeurs boueuses ? L’endeuillée accélère le pas quand l’épée disparait dans un angle, et elle court ! elle court maintenant, sur le trottoir silencieux, fait résonner ses semelles contre le tangible, le concret.

La lumière, toujours aller vers la lumière.

Revient ! Qu’elle hurle en elle lorsque l’épée revient dans son champs de vision. Ne part pas. S’il te plait. Ne me laisse pas seule dans le noir. Pitié..! Pitié !

Un pas.
Puis un autre.
Un dernier.

La manche qu’elle attrape entre ses doigts est douce, délicate. Empoignée de la sorte, sa beauté se froisse mais ne se brise pas, tant la prise est fragile. Les pupilles rivées sur l’objet lumineux, merveilleux.

« Quelles sont les batailles que l’on mène avec une arme pareille...? » demande-t-elle en levant les yeux vers le – la propriétaire.

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Re: {flashback} heather x fukaeripar Invité Dim 26 Nov 2023 - 16:45

Dans la brume

Feat  @Fukaeri Murakami

Il faisait bon ce soir-là, du moins pour un soir d’hiver où le vent mordait le visage à la manière d’un Rottweiler. Elle avait fini sa journée, longue journée qui avait trouvé source dans le petit matin. Heather commençait souvent à faire chauffer le four de la forge dans la pénombre, il se tuait en même temps que le soleil. Si la chaleur des fours et de la fonderie du forgeron suffisait à enserrer le corps faiblement vêtu de son accoutrement de travail. Rouge n’était guère plus chaudement couvert dehors avec sa robe échancré et son blouson de cuir à col couvert de plumes. L’islandaise avait tout de même pris la peine de revêtir des collants. Mais le climat d’Islande était autrement plus froid que celui des terres Phymérienne. Ce n’étaient pas les maigres bourrasques à deux degrés qui lui donneraient un coup de froid !

L’épée sanglée, elle la cala entre ses omoplates et sortit enfin de son atelier. La nuit, les étoiles, un souvenir des flashs allumés dans les salles de concert. Mais cette fois-ci c’était le calme plat, c’est toujours le calme plat. Elle prit une grande inspiration, et commença à errer de ses grandes enjambées en direction de sa demeure. Pas de café ce soir, le regard vers la voûte, elle meumeumait en arpentant la route pavée. Ses talons claquaient en rythme, comme pour l’accompagner. Le conscientisait-elle ? Peut-être bien.

Un tournant, un autre, son ombre la suivait, et une autre aussi ?

L’air de rien Heather poursuivi sa route mais d’autres pas derrière elle se pressaient. Elle ne s’en souciait pas jusqu’à ce que, une main l’agrippe. Des yeux dans ses yeux, un air farouche presque perdu, ce visage, elle le sait et le connait. Mais pas un mot de tout ça. Voilà la rouge tournée de trois-quarts vers un bonnet rouge déversant des cheveux d’encre. Seul des yeux bois pupitre à demi éteints reflétaient la lumière des belvédères pourtant bien allumés.

La souffleuse de verre décocha un sourire en se tournant. Cette question, personne ne lui avait jamais posé. Elle reteint un vague rire qui lui titillait la langue, un léger « hmpf » amusé parvint à s’échapper d’entre ses lèvres. De toute façon elle ne sait que moyennement se retenir ! De sa voix chaude et douce qui goûterait presque le chocolat chaud elle répondait presque murmurante.

- Sans doute celle contre les monstres qui noircissent les cœurs.

Retirant la lame de son insère, les feux follets des lampadaires rayonnaient dans le verre avant de s’écraser sur les murs, les pavés en des traces de couleurs partiellement visible. Heather posa la lame pointe à terre. Sa gestuelle fluide et limpide ne faisait que refléter son habitude de vivre et manipuler l’objet. Tandis que de ses deux mains enserrent la garde de Transistor, les yeux verts de Rouge suivaient son menton et allèrent s’empaler sur le pavé. Prenant une inspiration où l’on entendait jusqu’à l’air s’engouffrer dans ses narines, la chevalière redressa sa tête, pour afficher un visage serein.

- Et toi, quelles batailles t’ont mené en ce lieu ?

Lança-t-elle, sachant parfaitement qu’elle théâtralisait l’instant. Après tout, n'était-ce pas l’ensemble plus que les mots, qui rendrait le moment mémorable ? Elle savait que cette demoiselle trainait dans l’auberge depuis un bon moment déjà. Tout le monde savait. Rouge passa alors sa main gauche sur celle de la demoiselle au bonnet rouge, avant de l’amener jusqu’à la poignée de la lame.

- Saisis-la, n’aie pas peur elle n’est guère fragile. Ni même magique. À vrai dire, elle n’a jamais blessé qui que ce soit.

La laissant maître de l'objet de sa création, elle jaugea ses réactions avec toute la bienveillance du monde. Son regard tendre (pour ne pas dire brioché), ne laissait transparaître l’amusement qui était sien. Dans sa vie passé, des fans auraient tués pour seulement effleurer Transistor se disait-elle alors.

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Re: {flashback} heather x fukaeripar Fukaeri Murakami Lun 11 Déc 2023 - 17:29

ft. CINNEADH Heather

chapitre premier

Dans la brume

Etrange.
C’est peut-être l’isolement qui rend cette rencontre si intense. L’air semble d’une pureté incroyable, le froid fige la peau, modifie la texture des joues, engourdit les doigts qui deviennent inutiles. Etrange, comme tout semble banal, tout en susurrant à son cœur que quelque chose de merveilleux se trame, invisible mais perceptible, inéluctable, indestructible.

Une arme en mains, pour la première fois de sa nouvelle vie ; elle n’en a jamais fait l’expérience dans l’ancienne, pardi. Si légère que la surprise se lit sur son visage, les yeux écarquillés qui observent attentivement les couleurs de la lame. Les reflets changeants à la lumière, la pureté du verre. Avant de s’étonner de la matière, c’est la vivacité des nuances qui la happe – plus vives, d’une profondeur qu’elle n’a jamais observée, de l’autre côté. Intenses.
En relevant la tête, son constat s’étend à la chevelure flamboyante de l’épéiste, ses iris pareilles à deux océans immaculés, bleu-vert, qui donnent furieusement envie de s’y plonger. S’y noyer, même, peut-être.

Une boule dans sa gorge, qui serre, serre encore, plus fort.
Non.
N'y pense pas.

Les batailles ? Sa bataille, on ne peut plus commune, sans grande originalité. Vieille comme le monde, pourrait-on dire, qui continuera de se produire aussi longtemps que la vie poursuivra son cycle, inlassablement, soumise aux rouages du temps.

L’anneau pèse lourd contre sa poitrine, la lame rendue à sa propriétaire, sa main vient apaiser la douleur, se serrant contre son cœur.

« Elle est magnifique, presque… Chimérique. » souffle-t-elle, sourire pendu au coin des lèvres. Parce que c’est exactement l’effet que ce monde lui fait ; celui d’être une chimère, surnaturelle. Comme si, à l’instar de Pinocchio, elle s’était fait avaler, par une immense créature, et qu’ici, au creux de son ventre, elle devra passer le restant de ses jours, coincée, perdue, sans aucune chance d’être secourue.

La certitude de ne pas être morte, ni dans le purgatoire, cependant. Puisque Lui, ne s’y trouve pas.

« C’est réel, n’est-ce pas ? Ce monde, ce… Comment qualifier ça ? Phymeris… » les yeux s’attardent sur les alentours, retourne sur la chevalière. Avec une allure pareille, elle ne peut qu’être native, contrairement à elle. Et cette façon de la regarder, cette bienveillance dans le regard, cette douceur… Est-ce qu’elle sait ?

Non.
Impossible.
Comment pourrait-elle savoir qu’elle se terre dans son trou depuis qu’elle est ici ?
Depuis combien de temps, elle est ici ? Le sait-elle mieux que Fukaeri elle-même ?
La gêne s’empare d’elle, combat le long de ses joues contre le froid pour clamer ses rougeurs, ses mains retournent dans ses poches pour gratter la couture à l’intérieur. Comme une enfant. Voilà longtemps qu’elle n’avait pas agit comme une enfant.

« On dirait bien que mes capacités sociales sont restées sur Terre. » qu’elle tente dans une grimace désolée, pour détendre l’atmosphère, « Une chance que mes parents ne soient pas là pour me voir faire preuve de si peu de cordialité, de savoir vivre, de – »

Son estomac, qui grogne de tout son soul, à en réveiller les morts.
Un silence.
Puis un éclat de rire incontrôlable, et les larmes qui montent aux yeux.

« Décidément, je suis insortable ! »

Fukaeri Murakami
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