❥ (en bref douce ; altruiste ; ferme ; déterminée ; diplomate ; fière ; attentionnée ; dynamique ; émotive ; impatiente ; possessive ; désorganisée ; sournoise ; empathique : perspicace ; polie ; maternelle)

Elle a la douceur dans le regard ; la fermeté dans les mots.
Véritable mère poule des plus jeunes.
Le cœur porté à bout de bras, trop sensible à la misère de ce vaste monde. Oh comme elle ressent si fort la peine de ceux retenus ici contre leur gré... Un sourire leur est offert avec de douces paroles réconfortantes. Couverts d'attention de sa part, ils le sont. Puis elle entame les négociations, diplomate à son habitude, déterminée à les convaincre de rester.
Il ne faut pas sous-estimer sa volonté.
Chloris n'est pas une douce potiche qui fait joli. Capable de manipulation et sournoiserie derrière ses plus beaux sourire.
Mais Chloris est aussi un gros bordel, dans sa tête et dans sa vie. Elle souffre d'un cruel manque d'organisation, qui ne s'arrange pas avec l'âge.
Dynamique, énergique, semblant infatigable. Difficile d'avoir du calme avec cette impatiente maladive, cette tête en l'air qui oublie tout.

1m68 - Silhouette fine & élancée - Longs cheveux bruns légèrement bouclés, toujours bien coiffés - Yeux verts émeraudes - Démarche lente, élégante - Port fier, droit - Toujours vêtue de belles robes - Ou de beaux vêtements en général - Touche légère de maquillage - Quelques bijoux

❥Chloris est issue d'une famille anglaise, moyenne, de deux parents instituteurs (papa en maternelle, maman au lycée). C'est l'aînée d'une fratrie de trois enfants, trois filles, au grand désespoir des adultes qui rêvaient d'avoir au moins un fils - sans oser aller plus loin que la troisième, déjà beaucoup à leurs yeux. Grande sœur, c'est un rôle qu'elle a vite pris au sérieux, dès l'instant où la gamine de cinq ans qu'elle était a posé les yeux sur Maria. Puis sur Esther quatre ans plus tard. Ses deux petites sœurs adorées, dont elle s'est honnêtement un peu trop occupé alors que ce n'était pas son rôle. Mais elle voulait tout faire avec elles, oui oui, même changer la couche la passionnait presque. Et honnêtement ça soulageait maman d'avoir une petite main pour aider à la maison sans se plaindre.

Dès toute petite cependant, il s'est avéré que Chloris avait un problème avec le rangement. Impossible de plier correctement ses affaires, impossible de les mettre à leur place, ça traînait partout dans la chambre. Si bien qu'il fallait que les parents aident si ils voulaient un minimum d'ordre, tant leur fille était juste incapable de le faire elle-même. Pas par manque de volonté, mais parce que ça ne faisait pas sens dans son petit cerveau. Un côté qui n'a fait qu'empirer avec les années, bien qu'aujourd'hui elle ait appris à avoir ce qu'elle appelle son "bazar organisé", où seule elle s'y retrouve. C'est le plus important dirons-nous.

Niveau scolaire rien à dire, en même temps avec des parents profs... Difficile de sécher les cours ou oublier de faire ses devoirs. De toute façon elle aimait bien ça Chloris, surtout quand il s'agissait de les faire avec ses cadettes. Papa et maman vérifiaient toujours derrière, mais globalement ils laissaient la plus grande gérer les devoirs à la maison. A l'école la petite s'est fait des amis, et a même connu son premier amour en primaire. Un jour les deux se sont promis de se marier une fois plus grands, en s'offrant une bague en feuilles. Bon, autant dire que la promesse a vite été oubliée quand ils changé d'école et arrêté de se voir. Chloris y repense avec beaucoup de nostalgie et d'amusement, c'est une anecdote qu'elle adore raconter.

Puis est arrivé le collège, le lycée, et déjà il était temps de savoir ce qu'elle voulait faire dans la vie. Sauf qu'elle répondait par "je ne sais pas" à la question "qu'est-ce que tu veux faire plus tard". C'était plus facile de ne pas répondre après tout. Honnêtement elle préférait être sur son portable et sur les réseaux avec ses amis plutôt que de réfléchir à ça. Donc elle s'est retrouvée bien bête une fois son bac en poche... Il fallait maintenant choisir une voie. Par dépit, surtout pour suivre des amis en fait, Chloris est entrée dans une fac de lettres. Pour se rendre compte au bout du premier mois que ça ne l'intéressait pas du tout en fait. Au moins elle a eu le temps de réfléchir.

Finalement ce fut dans une formation vers le tourisme qu'elle se lança, obtenant un diplôme après deux ans. Elle était maintenant dans le monde du travail, dans son propre logement, mais toujours aussi proche de sa famille. Les années passèrent, la jeune femme rencontra celui qu'elle pensait l'homme de sa vie, avec qui elle s'installa. Le rêve prit fin soudainement avec la mort de ses parents, il y a maintenant cinq ans. Chloris voulait sincèrement soutenir ses sœurs dans cette épreuve, elle ne voulait pas les blesser d'avantage. Pourtant il y eu une dispute, partie de rien, qui prit des proportions énormes. En plein désespoir de ce qui venait d'arriver, elle se maudit intérieurement et se souhaita de disparaître un instant... Ce fut à ce moment qu'elle la vit. La porte qui l'attira loin de toutes ses souffrances.

Un réveil et une infusion plus tard, la première chose que demanda la jeune femme fut comment rentrer chez elle. Il était hors de question de laisser ses sœurs seules sans elle. Des semaines de recherchent ne lui permirent pas de trouver d'échappatoire. Certes, elle avait souhaité s'en aller sur le coup de l'émotion, pas pour toujours. Pour protester, Chloris décida de ne pas prendre part aux activités de la ville, de ne pas s'installer dans ce nouvel endroit. Histoire de montrer sa volonté de repartir un jour. Enfin ça, c'était avant de retomber amoureuse.

Le Maire est un homme terriblement charmant quand on apprend à le connaître. Et dans toutes ses tentatives de protester contre sa situation, Chloris a clairement eu le temps de le connaître. Elle a fini par arrêter de le détester pour l'apprécier, puis lui porter une sincère affection. Non non non, pas de clichés, elle ne l'aime pas pour son argent ou sa position, mais pour qui il est. A travers des rendez-vous avec son bien aimé, elle a découvert la beauté de Phyméris, la magie des lieux. L'envie de rester et d'y refaire sa vie n'a pas tardé à venir.

Désormais Chloris travaille à ses côtés pour rendre chaque jour de votre vie plus beau. Elle travaille surtout à convaincre les otages que cet endroit est féérique quand on veut bien prendre la peine de l'explorer un peu. Ceux qui sont dans la situation où elle était lui font beaucoup de mal, elle l'avoue. Alors elle en fait son devoir de les aider. Tout comme d'aider les nouveaux arrivants à s'acclimater. Oui, être la femme du Maire, ce n'est pas juste se tourner les pouces et profiter.