Koha Hovrath Nikolai Kinsley Noam Ozkan Ambrogio Leone Zachary Veseli Esteban Castelianos Natalia Hovrath Alistaire Hovrath Harin L. Handal Sid Wieteska Ty Kaneko ABRAHAM MOLNÁR HAZEL ISHIKAWA MIKHAIL VORONIN CAISIDE WHITE Arsene JawoSHAKI SHARPNEDO ALPHÉE NYSTRÖM Corey Sanders Nesaia Loisel Reem Handal
Tu crois qu’on va croiser des poissons ? J’aime trop les poissons, c’est trop marrant je trouve ! Avec leurs grands yeux là ! C’est ma ville j’ai le droit d’être partout, c’est toi qui devait disparaître! J'adore le sirop, parce que c'est super doux et aussi super sucré. Un peu comme toi ! J'aimerais bien mettre plein d'autres bougies mais... j'ai un peu peur que ça prenne feu. Oublie surtout pas de passer le bonjour à ta maman quand t’iras pleurer dans ses jupes. Casse toi, t'auras rien. Je vais te détruire, ok !? Fais chier, qui a mis cette porte là ? Ah ! Évite juste les fours, le feu et… et de t'approcher trop près. S’il te plaît. J'ai toujours pas accroché la pancarte des sardines d'ailleurs. Il faut que je le fasse... J’espère que t’es prêt à slay pour un autre day ! je crois que cet endroit m'a trouvé pour que je puisse tenir la promesse que je t'ai faite. Euh, je... Darling ? C'est un mot tendance chez les jeunes..? Ou vous venez de la terre, alors ?? Même si c’est un rêve, je sais reconnaître un hibou conservateur de musée quand j’en vois un ! Il est parfaitement hors de question que je m’en aille tant que tes lettres seront dans cet état ! Si tu veux trouver une sortie il vaut mieux rester en vie, tu sais. Ne t’enflamme pas trop vite… La soirée ne fait- elle pas que commencer ? Et pourquoi t’es parti aussi tôt avec ton violon dans la forêt ? Tu te souviens, alors. T’as pas vu le maire ? Il est chelou mais c’était pas un rêve. Oh si tu savais ce qu’il y a dans mes rêves... Ce système est bourré de trou qu'on peut facilement combler avec un peu jugeote, et ca tombe bien : je peux t’y aider !
17°Cbruine
Noam OzkanCo-fonda
Reem HandalCo-fonda
Roma HovrathCo-fonda
Koha HovrathModo
13/10/2024 les couleurs d'automne sont arrivées !
Ainsi tomba Thédas
Mar 5 Nov 2024 - 22:41 par Invité
« J'sais pas encore si j't'aime bien ou pas donc... fais gaffe, toi. » ○ [PV: Gio]
Dim 3 Nov 2024 - 20:45 par Shaki Sharpnedo
Fantasy Empires - ft. Lucerys
Sam 2 Nov 2024 - 23:00 par Lucerys Howell
danse macabre ☽ abraham
Sam 2 Nov 2024 - 21:56 par Jolene Oakley
midnight rain ☽ jolene
Sam 2 Nov 2024 - 14:38 par Ty Kaneko
REBOOT - Faire sa rentrée
Ven 1 Nov 2024 - 18:03 par Le Maire
MIRACULOUS' QUEST
Ven 1 Nov 2024 - 17:14 par Invité
PEEK A BOO
Ven 1 Nov 2024 - 16:40 par Invité
ABSENCES
Mar 29 Oct 2024 - 19:48 par Wilhem Schuyler
(fb) little by little ft. ness
Blasé. C'est l'air qu'on lit sur les traits de Gio, accoudé au comptoir de la boutique, les yeux presque encore collés au plafond – d'exaspération. La raison ? Habituelle : une dispute avec son petit con d'apprenti, sur les rares plages horaires qui les font se croiser entre ces quatre murs beaucoup trop étroits pour eux deux. Comme s'il ne pouvait y avoir de la place que pour l'un d'eux en ces lieux, quand Gio est arrivé pour le relayer le ton est déjà monté et Zachary s'est rapidement fait la malle pour chercher on ne sait quoi on ne sait où. Sûrement quelque chose d'utile parce que Gio a beau lui cracher tout son sel à la gueule, il se débrouille bien l'enfoiré et c'est ça qui l'emmerde le plus au fond, Gio, c'est qu'il a pas grand chose à lui reprocher. Alors il brode quand il peut pour l'emmerder. Et honnêtement, quand il se retrouve tout seul dans la boutique et qu'il y a pas grand monde, bah il se fait chier.
C'est presque plus amusant quand il est là pour lui casser les pieds.
Alors Gio, il fixe la porte ouverte de la boutique, se demande si quelqu'un va finir par la passer ou s'il doit se trouver une autre occupation pour la fin de la journée. Et quand il s'apprête à se redresser pour voir dans quel état est la réserve, une silhouette apparaît finalement de l'autre côté de la vitrine. Il faut qu'elle passe le pas de la porte pour qu'il la reconnaisse, et, presque comme si ça avait été celle de Zachary, Gio soupire d'abord avant toute chose. Se relève, le regard las, puis contre toute attente affiche un demi-sourire, presque faussement poli.
– Salut. Il le détaille un instant du regard. Nesaia, c'est ça ?
Il connaît vaguement Nesaia, de vue, de réputation un peu. Un jeune arrivé à Phymeris alors que Gio était encore en apprentissage en tant que charpentier. Il en a un peu entendu parler, de ses difficultés à accepter ce nouveau monde. Comme beaucoup, au final. Nesaia a un profil similaire à beaucoup de jeunes gens qui se sont perdus entre ici et là-bas.
Gio se doute qu'il n'est pas là pour lui acheter une babiole. Ou alors il est mauvaise langue, mais ça l'étonnerait. Parce que, ce qui différencie Nesaia des autres mecs en perdition à ses yeux, c'est la nature de ses fréquentations. Et c'est sûrement la raison de sa venue. C'est pour ça qu'il lui adresse un regard en coin un peu froid, sans vrai sourire.
– Tu viens voir Zachary ? Ce n'est presque pas une question. Il devrait pas tarder.
Un bon ami de Zachary, voilà ce qu'est Nesaia à ses yeux, avant toute chose. C'est comme l'autre gamin blond là – il aime bien les blonds, Zachary. Ils les croise souvent ensemble. Et s'il n'a rien de particulier contre les deux zozos, c'est clair que Gio a un peu de mal à les considérer comme de simples connaissances ou de simples inconnus. Ce sont les amis de Zachary.
C'est dommage, pourtant, parce que le Nesaia là... bah il est franchement pas dégueu. Et finalement l'arrogance s'allège un peu sur le visage de Gio. Il finit par le regarder plus franchement, un peu plus ouvert, la sympathie presque invitée dans les yeux.
– J'peux faire quelque chose pour toi, en attendant ?
C'est presque plus amusant quand il est là pour lui casser les pieds.
Alors Gio, il fixe la porte ouverte de la boutique, se demande si quelqu'un va finir par la passer ou s'il doit se trouver une autre occupation pour la fin de la journée. Et quand il s'apprête à se redresser pour voir dans quel état est la réserve, une silhouette apparaît finalement de l'autre côté de la vitrine. Il faut qu'elle passe le pas de la porte pour qu'il la reconnaisse, et, presque comme si ça avait été celle de Zachary, Gio soupire d'abord avant toute chose. Se relève, le regard las, puis contre toute attente affiche un demi-sourire, presque faussement poli.
– Salut. Il le détaille un instant du regard. Nesaia, c'est ça ?
Il connaît vaguement Nesaia, de vue, de réputation un peu. Un jeune arrivé à Phymeris alors que Gio était encore en apprentissage en tant que charpentier. Il en a un peu entendu parler, de ses difficultés à accepter ce nouveau monde. Comme beaucoup, au final. Nesaia a un profil similaire à beaucoup de jeunes gens qui se sont perdus entre ici et là-bas.
Gio se doute qu'il n'est pas là pour lui acheter une babiole. Ou alors il est mauvaise langue, mais ça l'étonnerait. Parce que, ce qui différencie Nesaia des autres mecs en perdition à ses yeux, c'est la nature de ses fréquentations. Et c'est sûrement la raison de sa venue. C'est pour ça qu'il lui adresse un regard en coin un peu froid, sans vrai sourire.
– Tu viens voir Zachary ? Ce n'est presque pas une question. Il devrait pas tarder.
Un bon ami de Zachary, voilà ce qu'est Nesaia à ses yeux, avant toute chose. C'est comme l'autre gamin blond là – il aime bien les blonds, Zachary. Ils les croise souvent ensemble. Et s'il n'a rien de particulier contre les deux zozos, c'est clair que Gio a un peu de mal à les considérer comme de simples connaissances ou de simples inconnus. Ce sont les amis de Zachary.
C'est dommage, pourtant, parce que le Nesaia là... bah il est franchement pas dégueu. Et finalement l'arrogance s'allège un peu sur le visage de Gio. Il finit par le regarder plus franchement, un peu plus ouvert, la sympathie presque invitée dans les yeux.
– J'peux faire quelque chose pour toi, en attendant ?
― soupire en #EBA773
- Spoiler:
zach je ne sais plus quoi dire devant tant de talent juste merci je les aime
C'est qu'il l'a pas prévenu ce pauvre Zachary
qu'il va passer le voir parce que ça fait trop longtemps
(quelques jours à peine et alors ?) trop longtemps
qu'il a pas pu babiller à ses oreilles
oh tu sais Zachary il a acheté une super palette de maquillage
faudra que tu la testes avec lui
et puis Cerise lui a fait les ongles et ils sont pas super beaux ?
Alors le voilà qui trotte presque dans les rues pour rejoindre la boutique
il devrait pas y avoir trop de monde non ?
pour qu'il puisse embêter Zach tranquillement
avec un sourire géant sur la tronche qui se fane à l'approche de sa cible
faudrait pas arriver avec l'air d'être trop content quand même.
Il entrerait bien en braillant le nom de Zachary
mais un coup d'œil à travers la vitrine a suffi pour voir qu'il n'est pas là
(oh non à la place il n'y a que le type
celui qu'on aime pas parce que Zach l'aime pas)
alors il laisse à peine échapper un “Bonjour” auquel l'autre répond
et ah, il connaît son nom
Ness lui jette un œil morne (il pourrait l'avoir copié sur Zach celui-là)
ne prend même pas la peine de répondre et attend sans un son
(allez Zach où que tu sois montre toi)
mais toujours pas de Zach même après plusieurs secondes
et revoilà l'autre qui parle et cette fois il décoche un regard
presque mauvais
le chocolat des yeux étincelle et puis
“T’es une flèche toi dis-donc.” sourire narquois sur la gueule
qui ne s'efface pas même quand il se détourne pour observer
les babioles en tout genre
les tableaux (il s'y attarde à peine)
revient poser ses yeux bruns sur le type en souriant encore
s'approche du comptoir avec nonchalance pour y poser les coudes
où il échoue sa joue au creux de sa main sans cesser (jamais) de l'observer
“Je ne sais pas, Ambrogio avec cette esquisse taquine au coin des lèvres
tu as quelque chose à me proposer ?”
autre chose que des antiquités qu'il n'a pas vraiment regardé
(ça pourrait remuer des choses dans la poitrine
s'il posait les yeux sur un souvenir).
Les plis aux coins des yeux, un peu amusés, lorsque l'autre lui décoche un regard qu'il aurait pu anticiper. On dit bien « qui se ressemble s'assemble » et Gio ne doute pas une seconde que Nesaia soit fait de la même trempe que Zachary. Les petits cons ça s'invente pas, ça a un schéma reconnaissable. Comme Nesaia ressemble à Zachary. Comme Gio pourrait leur ressembler mais Gio c'est différent : il vient d'ici. Il a fait des vagues aussi mais au final ce qu'on retient de lui c'est d'abord ses rires d'enfant.
Nesaia peut ne pas répondre s'il veut, il s'en fiche, Gio. Il fait mine de ranger un peu le comptoir – lui jette des coups d'œil attentifs, curieux. Nesaia est quand même un peu différent des autres. Enfin, il a l'impression. Un soupçon de douceur quelque part entre son visage lisse et ses ongles vernis.
Il ne soupçonne pas vraiment l'acidité qui lui saute soudain à la gueule quand l'autre rouvre la bouche pour lui répondre. Gio hausse les sourcils, interloqué. Le ton semble donné, on dirait qu'il a sous-estimé l'hostilité que peuvent entretenir les amis de Zachary à son égard. Est-ce que Nesaia s'est fait dicter une marche à suivre ou bien il s'est fait son avis tout seul ?
Ça n'empêche pas Gio de soutenir son regard quand il s'approche, de ne pas ciller quand les coudes sont posés sur le comptoir. Une nouvelle fois ses yeux se plissent – d'amusement, de défi – lorsque son prénom complet est utilisé. Il ne sait pas si c'est fait à dessein ou si Nesaia ne sait juste pas qu'il est coutume de l'appeler Gio.
– C'est Gio.
Précise-t-il donc dans un sourire appuyé en dépit des provocations de l'autre. Lui aussi s'approche à nouveau du comptoir, pose ses deux mains à plat dessus, de chaque côté des coudes de Nesaia, sans le toucher bien sûr. Le regarde un peu de haut un instant, les traits du visage neutre mais une curiosité grandissante dans le fond du regard. Il détaille la couleur de ses ongles, la couleur de ses cils, la couleur de ses yeux. Esquisse peut-être un petit sourire avant de lui répondre, décidément trop proche, décidément trop bas :
– Généralement aux garçons polis je leur propose un café mais... Il fait planer un espèce de faux suspense, sans se gêner pour continuer à l'observer avant que ses traits ne retrouvent le froissement caractéristique de ses humeurs grises et sa voix tout son tranchant. Toi t'as qu'à prendre la porte, juste derrière toi. Tu vas trouver ?
Ne pas décrocher son regard du sien, jusqu'à ce que l'autre ait détourné les yeux.
Nesaia peut ne pas répondre s'il veut, il s'en fiche, Gio. Il fait mine de ranger un peu le comptoir – lui jette des coups d'œil attentifs, curieux. Nesaia est quand même un peu différent des autres. Enfin, il a l'impression. Un soupçon de douceur quelque part entre son visage lisse et ses ongles vernis.
Il ne soupçonne pas vraiment l'acidité qui lui saute soudain à la gueule quand l'autre rouvre la bouche pour lui répondre. Gio hausse les sourcils, interloqué. Le ton semble donné, on dirait qu'il a sous-estimé l'hostilité que peuvent entretenir les amis de Zachary à son égard. Est-ce que Nesaia s'est fait dicter une marche à suivre ou bien il s'est fait son avis tout seul ?
Ça n'empêche pas Gio de soutenir son regard quand il s'approche, de ne pas ciller quand les coudes sont posés sur le comptoir. Une nouvelle fois ses yeux se plissent – d'amusement, de défi – lorsque son prénom complet est utilisé. Il ne sait pas si c'est fait à dessein ou si Nesaia ne sait juste pas qu'il est coutume de l'appeler Gio.
– C'est Gio.
Précise-t-il donc dans un sourire appuyé en dépit des provocations de l'autre. Lui aussi s'approche à nouveau du comptoir, pose ses deux mains à plat dessus, de chaque côté des coudes de Nesaia, sans le toucher bien sûr. Le regarde un peu de haut un instant, les traits du visage neutre mais une curiosité grandissante dans le fond du regard. Il détaille la couleur de ses ongles, la couleur de ses cils, la couleur de ses yeux. Esquisse peut-être un petit sourire avant de lui répondre, décidément trop proche, décidément trop bas :
– Généralement aux garçons polis je leur propose un café mais... Il fait planer un espèce de faux suspense, sans se gêner pour continuer à l'observer avant que ses traits ne retrouvent le froissement caractéristique de ses humeurs grises et sa voix tout son tranchant. Toi t'as qu'à prendre la porte, juste derrière toi. Tu vas trouver ?
Ne pas décrocher son regard du sien, jusqu'à ce que l'autre ait détourné les yeux.
― soupire en #EBA773
- Spoiler:
zach je ne sais plus quoi dire devant tant de talent juste merci je les aime
C'est Gio.
Ça tombe et ça le fait sourire plus fort
ce genre de sourire de loup
celui qui dit qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait malgré sa gueule d'ange
celui qui ne se débine pas
jamais
quand les mains se posent de chaque côté de ses coudes
même alors qu'un homme le regarde de haut sans se cacher
oh ça pourrait le faire frissonner
rougir un peu
accélérer son souffle mais
Ness se maîtrise suffisamment pour l'éviter.
Les mots résonnent.
Le rire qui s'échappe est bas
presque grondant
pourtant à aucun moment il ne fait mine de se redresser
de s'en aller
oh non, il ne s'en ira pas Nesaia
pas sans ce pauvre Zachary à ses côtés (et son bras qui attrape le sien sans lui laisser un autre choix) parce qu'il faut bien lui montrer comme on est trop content de le revoir
alors non
il ne bouge pas et se contente de hausser un sourcil
ça pourrait presque être un défi
vas y, Ambrogio
mets-le à la porte pour voir ?
“Je veux bien un café, il susurre, s'il te plaît Gio.”
oh à choisir il préférerait un chocolat chaud
“C'est assez poli pour toi ?”
il a toujours eu la provocation dans les veines
même dans les moments où il ne faudrait pas (ça a déjà mal fini
plus d'une fois
pourtant il recommence parce que c'est amusant
ça fait passer le temps - oublier qu'on est coincé ici
alors qu'on voudrait être ailleurs
et pouvoir sourire à ceux qui nous attendent)
alors son regard ne lâche pas le sien - ah si tu joues à ça
il peut tenir longtemps
aussi longtemps qu'il attendra Zachary
(il devrait plus tarder, non ?)
“Tu l'as buté ?” c'est trop nonchalant encore
pour une question si importante “Zachary”
comme si ça n'importait pas alors qu'il pourrait foutre la tête dans le mur du premier type qui aurait effleuré les cheveux noirs de la mauvaise façon “T'en as eu marre et il a fini la tronche dans le comptoir." il incline légèrement la tête
tellement curieux
de savoir si Gio va passer par toutes les couleurs
de voir s'il y aura quelques secondes d'envie inavouée
au fond des yeux noisette
après tout qui n'a pas eu envie de faire taire Zachary rien qu'une fois ?
“T'as caché son corps dans la réserve et maintenant t'attends la nuit, c'est ça ?”
le sourire se tord - se fane doucement
mais les yeux chocolat ne le quittent toujours pas
“Je préfèrerais que tu l'aies juste assommé, tu t'en doutes.”
ah
Ness ne sait vraiment pas faire autre chose que babiller.
La malice dégouline sur ses traits, envahit son visage en commençant par son sourire et Gio s'étonne encore de découvrir autant de vice chez un garçon aux airs si angéliques. Il a pourtant le visage fin et les ongles délicats, le rose innocent au bout des doigts et sur les lèvres, mais il l'appelle Ambrogio comme Zachary et, de toute évidence, il sait très bien ce qu'il fait. Gio l'observe avec l'œil toujours aussi curieux – toujours aussi sérieux – quand il rit. Il lutte un peu, c'est vrai, pour ne pas laisser ses lèvres vriller en un sourire lui aussi. C'est qu'à partir du moment où Nesaia choisit de ne pas s'en aller malgré les provocations, il y a autre chose que de l'animosité dans l'air.
Bien d'autres choses au ton de sa voix que l'impolitesse du premier éclat. Des provocations toujours, mais Gio apprécie les mouvements de sa bouche quand il se contente de prononcer les trois dernières lettres. C'est dire comme il le détaille : en long, en large, en travers, de haut en bas, de bas en haut. Provocation silencieuse du regard car il ne veut s'abaisser à lui répondre – pas encore. Se contente de souffler par le nez en penchant la tête sur le côté.
Nesaia obtiendra bien un éclat de surprise dans son regard à sa question étrange et soudaine. Un soupçon de doute dans l'or des yeux de Gio avant qu'un sourire ne lui soit arraché finalement. Un sourire d'un seul côté qui manque de dévoiler quelques dents et qu'il a du mal à ce moment-là à ne pas décrocher son regard du sien. Du mal, parce que Nesaia est décidément très charmant et que Gio, en dépit du bon sens, voit dans la blague sordide bien d'autres choses que de la provocation. Et ça lui fait de l'effet, clairement. Alors oui, il y a sûrement quelques miettes d'envie inavouée dans son regard, quand il lutte pour soutenir le sien, mais celle-ci ne concerne pas vraiment Zachary. Il aime la façon dont Nesaia s'adresse à lui comme s'ils se connaissaient bien. Comme s'il y avait de la complicité entre eux, plutôt que de la rivalité. Et même si le sourire de l'autre disparaît, Gio ne se démonte pas. Se penche même un peu plus au-dessus de lui – eye contact rompu mais c'est pour la bonne cause – un peu plus proche de son oreille, et lui chuchotte :
– Pas encore...
Avant de se redresser à nouveau sur ses mains pour le contempler de haut encore une fois, un rapide coup d'œil vers la vitrine et il perd son sourire doucement, garde néanmoins les éclats malicieux de son regard quand il lui glisse :
– Par contre pour le café faudra repasser, princesse. Parce que ton chevalier servant vient d'arriver.
Droit dans les yeux sans rougir. Il a troqué ses airs charmés par une arrogance bien moins chaleureuse.
Bien d'autres choses au ton de sa voix que l'impolitesse du premier éclat. Des provocations toujours, mais Gio apprécie les mouvements de sa bouche quand il se contente de prononcer les trois dernières lettres. C'est dire comme il le détaille : en long, en large, en travers, de haut en bas, de bas en haut. Provocation silencieuse du regard car il ne veut s'abaisser à lui répondre – pas encore. Se contente de souffler par le nez en penchant la tête sur le côté.
Nesaia obtiendra bien un éclat de surprise dans son regard à sa question étrange et soudaine. Un soupçon de doute dans l'or des yeux de Gio avant qu'un sourire ne lui soit arraché finalement. Un sourire d'un seul côté qui manque de dévoiler quelques dents et qu'il a du mal à ce moment-là à ne pas décrocher son regard du sien. Du mal, parce que Nesaia est décidément très charmant et que Gio, en dépit du bon sens, voit dans la blague sordide bien d'autres choses que de la provocation. Et ça lui fait de l'effet, clairement. Alors oui, il y a sûrement quelques miettes d'envie inavouée dans son regard, quand il lutte pour soutenir le sien, mais celle-ci ne concerne pas vraiment Zachary. Il aime la façon dont Nesaia s'adresse à lui comme s'ils se connaissaient bien. Comme s'il y avait de la complicité entre eux, plutôt que de la rivalité. Et même si le sourire de l'autre disparaît, Gio ne se démonte pas. Se penche même un peu plus au-dessus de lui – eye contact rompu mais c'est pour la bonne cause – un peu plus proche de son oreille, et lui chuchotte :
– Pas encore...
Avant de se redresser à nouveau sur ses mains pour le contempler de haut encore une fois, un rapide coup d'œil vers la vitrine et il perd son sourire doucement, garde néanmoins les éclats malicieux de son regard quand il lui glisse :
– Par contre pour le café faudra repasser, princesse. Parce que ton chevalier servant vient d'arriver.
Droit dans les yeux sans rougir. Il a troqué ses airs charmés par une arrogance bien moins chaleureuse.
― soupire en #EBA773
- Spoiler:
zach je ne sais plus quoi dire devant tant de talent juste merci je les aime
Ness gagne
et Ness qui gagne c'est un sourire de victoire qui éclate sur ses lèvres
quand bien même Gio se penche vers lui
vers son oreille à laquelle il murmure
pas encore et la tête se penche légèrement
et le regard se durcit rien qu'un peu
parce qu'il n'a pas intérêt d'aller plus loin qu'une simple pensée.
Et de toute façon
d'un coup c'est fini
Ness se ferme
il referme la porte à la (presque) complicité de l’instant
tourne la tête vers Zach et virevolte déjà vers lui
comme si ce moment n'avait jamais existé (pourquoi ce serait le cas ?)
comme s'il n'y avait que le visage aux yeux si pâles pour le faire briller
pour le faire babiller
alors il babille “Zaaaaaaaach !” avec les bras qui se jettent autour de son cou
et les lèvres qui s'échouent sur sa joue
et la tête qui se blottit contre l'épaule rien qu'une seconde
(oh il est trop tactile ce foutu Ness
trop collant mais faut bien dire
faut bien dire que Zachary le laisse faire)
“J'ai plein de choses à te raconter !” en attrapant sa main
en emmêlant leurs doigts
en l'entraînant vers la sortie
sans vraiment un regard pour Ambrogio.
❥
Et la porte s'ouvre une nouvelle fois
quelques jours plus tard
l'un de ces jours gris et froid où un snood en laine est de retour autour du cou
et un sweat épais sur les épaules (gris bleu
comme les nuances de la mer agitée)
l'un de ces jours où la tignasse blonde et rose est humide
les fringues aussi
où les joues sont rougies par les températures
ça ne l'empêche pas d'être là pourtant Nesaia
ça ne l'empêche pas d'espérer voir apparaître les yeux clairs
et son air de toujours s'en foutre
mais ce n'est pas lui derrière le comptoir (comme la dernière fois)
et c'est dur de cacher la moue déçue
quand le froid transit les os
“Salut” ça hésite presque cette fois
et les yeux chocolat courent encore à travers la boutique “il est pas là Zach ?”
une esquisse boudeuse s'écrase sur son visage “J'ai absolument besoin de son aide”
question de vie ou de mort
ou plutôt question de session shopping - il a besoin de son avis !
Qu'importe si, en l'espace d'un clignement de paupière, le joli sourire rosé s'en est allé. Qu'importe si les regards aux quelques lueurs défiantes, aux quelques lueurs dansantes, se sont quittés. Car tout ça n'était pas bien sérieux, pas vrai ? Qu'une parenthèse bien curieuse dans une journée banale, un rayon de soleil étrange et doré posé sur le bois du comptoir mais un nuage est revenu pointer le bout de son nez. Gio a à peine le temps de jeter un regard lourd à Zachary avant que la voix de Nesaia ne s'élève, transformée, pour l'accueillir.
Il lève les yeux au ciel en se retournant pour faire mine d'avoir autre chose à faire. Autre chose à faire que de penser à la dernière image d'un Nesaia déjà pendu au cou de son apprenti. Il secoue la tête une fois seul, les lèvres figées dans une moue boudeuse, un peu dégouté, un peu déçu. Quel dommage. Il était plutôt mignon. Vraiment dommage avoir des fréquentations tellement merdiques. Du gâchis.
Rien à sauver et rien à faire, donc.
Mais sûrement en finissant sa journée, Gio se dit, peut-être, dans le fond du fond, que Zachary est bien chanceux d'avoir des amis aussi charmants.
Gio regarde l'hiver arriver avec sérénité. Il a toujours aimé travailler près du feu lorsque les dures journées d'hiver se preparent. Le froid ne lui a jamais fait peur – chez les Leone on a le sang chaud, il est bien rare que son corps souffre des températures basses. Il est bien couvert de toute façon – l'un de ses éternels pulls tricotés dégoté on ne sait où, sûrement au fin fond d'un grenier poussiéreux. Mais il les adore, ces pulls. Il a toujours préféré le toucher des mailles texturées au moelleux sans âme des sweats modernes.
Une journée comme il les affectionne particulièrement, donc, quand le carillon sonne pour laisser entrer une grande silhouette aux cheveux clairs. Gio n'aime pas particulièrement rester planté au comptoir, mais pour une fois il est bien content d'y être quand Nesaia entre dans la boutique, même s'il fait la tronche et que tout dans son attitude laisse penser qu'ils n'auraient rien à se dire ni rien à faire ensemble. Il s'en fiche, Gio, que Nesaia ne soit pas ravi de le voir, qu'il ne le porte pas dans son coeur. Il apprécie juste les nuances colorées sur ses joues et les traits trop lisses de sa belle gueule. S'imagine comme sa peau doit être fraîche et humide, rendue moins douce par la rudesse de la saison qui s'annonce.
Ça lui suffit, de le détailler quelques secondes, il ne s'attend pas à mieux. Presque surpris de l'entendre lui adresser la parole. Il hausse les sourcils alors, caresse distraitement le bois du comptoir, finit par lui sourire sans animosité.
– Salut Nesaia. Prend son temps pour lui répondre, entretient toujours son rythme un peu traînant. Comme d'habitude. Il n'est pas là, non... C'est ce qu'il aurait dû répondre. Et pourtant, il se surprend lui-même à s'entendre dire, le regard soudain braqué sur le plan de travail : Il ne devrait plus trop tarder à arriver, je pense.
Son sourire toujours étire ses lèvres quand il relève ses yeux vers lui, une pointe d'amusement sur la face, peut-être.
– Mais si je peux t'aider, en attendant... n'hésites pas.
Rien d'étrange à ce que Gio propose son aide, bien sûr. Il a toujours été d'un naturel serviable surtout auprès de ses proches et des gens qu'il respecte. Qu'il y mette autant de zèle face à un ami de Zachary est une autre chose. Quant à se demander pourquoi il lui fait croire que le brun va débarquer prochainement alors qu'il est déjà parti en réalité – ce n'est pas son tour d'être de l'après-midi – c'est une bonne question. Il y a comme un parfum d'oppotunisme dans l'air...
– Un café ? Demande-t-il l'air de rien, s'adresse presque à la petite boîte ouvragée qu'il était en train de recenser dans le registre et qu'il manipule entre ses mains pour en jauger la qualité de la fermeture et les usures du temps.
Il lève les yeux au ciel en se retournant pour faire mine d'avoir autre chose à faire. Autre chose à faire que de penser à la dernière image d'un Nesaia déjà pendu au cou de son apprenti. Il secoue la tête une fois seul, les lèvres figées dans une moue boudeuse, un peu dégouté, un peu déçu. Quel dommage. Il était plutôt mignon. Vraiment dommage avoir des fréquentations tellement merdiques. Du gâchis.
Rien à sauver et rien à faire, donc.
Mais sûrement en finissant sa journée, Gio se dit, peut-être, dans le fond du fond, que Zachary est bien chanceux d'avoir des amis aussi charmants.
***
Gio regarde l'hiver arriver avec sérénité. Il a toujours aimé travailler près du feu lorsque les dures journées d'hiver se preparent. Le froid ne lui a jamais fait peur – chez les Leone on a le sang chaud, il est bien rare que son corps souffre des températures basses. Il est bien couvert de toute façon – l'un de ses éternels pulls tricotés dégoté on ne sait où, sûrement au fin fond d'un grenier poussiéreux. Mais il les adore, ces pulls. Il a toujours préféré le toucher des mailles texturées au moelleux sans âme des sweats modernes.
Une journée comme il les affectionne particulièrement, donc, quand le carillon sonne pour laisser entrer une grande silhouette aux cheveux clairs. Gio n'aime pas particulièrement rester planté au comptoir, mais pour une fois il est bien content d'y être quand Nesaia entre dans la boutique, même s'il fait la tronche et que tout dans son attitude laisse penser qu'ils n'auraient rien à se dire ni rien à faire ensemble. Il s'en fiche, Gio, que Nesaia ne soit pas ravi de le voir, qu'il ne le porte pas dans son coeur. Il apprécie juste les nuances colorées sur ses joues et les traits trop lisses de sa belle gueule. S'imagine comme sa peau doit être fraîche et humide, rendue moins douce par la rudesse de la saison qui s'annonce.
Ça lui suffit, de le détailler quelques secondes, il ne s'attend pas à mieux. Presque surpris de l'entendre lui adresser la parole. Il hausse les sourcils alors, caresse distraitement le bois du comptoir, finit par lui sourire sans animosité.
– Salut Nesaia. Prend son temps pour lui répondre, entretient toujours son rythme un peu traînant. Comme d'habitude. Il n'est pas là, non... C'est ce qu'il aurait dû répondre. Et pourtant, il se surprend lui-même à s'entendre dire, le regard soudain braqué sur le plan de travail : Il ne devrait plus trop tarder à arriver, je pense.
Son sourire toujours étire ses lèvres quand il relève ses yeux vers lui, une pointe d'amusement sur la face, peut-être.
– Mais si je peux t'aider, en attendant... n'hésites pas.
Rien d'étrange à ce que Gio propose son aide, bien sûr. Il a toujours été d'un naturel serviable surtout auprès de ses proches et des gens qu'il respecte. Qu'il y mette autant de zèle face à un ami de Zachary est une autre chose. Quant à se demander pourquoi il lui fait croire que le brun va débarquer prochainement alors qu'il est déjà parti en réalité – ce n'est pas son tour d'être de l'après-midi – c'est une bonne question. Il y a comme un parfum d'oppotunisme dans l'air...
– Un café ? Demande-t-il l'air de rien, s'adresse presque à la petite boîte ouvragée qu'il était en train de recenser dans le registre et qu'il manipule entre ses mains pour en jauger la qualité de la fermeture et les usures du temps.
― soupire en #EBA773
- Spoiler:
zach je ne sais plus quoi dire devant tant de talent juste merci je les aime
Il hausse un sourcil Nesaia quand la réponse tarde à venir
n’a jamais été réputé pour sa patience
pour autre chose que son bruit
et son regard s’écrase au creux du sien
cherche les réponses à ses questions au fond des yeux
(essaye - parce que les noisettes sont posées sur le comptoir)
ah - Zachary ne devrait pas tarder il lui dit alors il soupire (soulagé)
“D’accord.” regarde autour puis de nouveau vers lui “Merci, Ambrogio.”
alors qu'un sourire éclot à son tour sur ses lèvres
sourire taquin
pas mauvais pour autant
“Ça va être difficile j'en ai peur. la tronche qui se tord de déception À moins que tu ne t'appelles Zach et que tu aies un goût incroyable en matière de mode.”
comme si
comme si Zach avait un quelconque goût pour la mode
comme si Zach ne se contentait pas de simples hm-hm
(qui ne l'aident pas vraiment mais Ness affirme toujours que si)
en réalité Ness a tendance à savoir que ça lui plaît quand il se demande où il a foutu ses fringues et qu'il les retrouve sur Zach le lendemain (quand il ne les retrouve pas carrément dans l'armoire de Corey - allez savoir comment elles finissent là)
ah
mais ça c'est l'histoire d'un autre jour
c'était quoi la question déjà ?
“Oh euh oui pourquoi pas” c'est juste
juste en attendant Zachary
comme juste en attendant Zachary il s'accoude au comptoir
“Ah j'ai vu une chemise ! il sait pas pourquoi il lâche ça Tu sais - enfin non tu sais pas - c'est pas trop mon truc les chemises ça fait un peu trop, hm, fancy, tu vois ? oh arrête de parler
(comme s'il en était capable)
Mais j'ai plus rien à me mettre pour sortir - que du vu et revu en tout cas - et celle-ci ! Oh la la ils vont se damner.” comme s'il avait besoin d'une jolie chemise Ness
pour qu'on le regarde
“Mais c'est la couleur, je sais pas. Y a trop de choix, j'ai besoin de Zach pour ça !”
c'est surtout
surtout pour l'empêcher de repartir avec plusieurs
est-ce que Zach l'en empêcherait vraiment ?
il claque bien ses rubis où il veut après tout.
À intervalles réguliers, les iris noisette de Gio viennent capter le chocolat d'en face. La voix et le regard décidément bien traînants tout d'un coup – presque caressants – mais ça ne l'empêche pas de corriger encore, un fond d'amusement agacé dans la voix :
– Gio.
Ne lui en tient pas rigueur parce qu'il distingue clairement, sur ses lèvres et aux coins de ses yeux, la taquinerie naissante. Il écoute attentivement les babillages, n'en rate pas une miette, visiblement bien plus intéressé par cette nouvelle visite que par le travail qu'il lui reste à faire. Et il se presse un peu Gio, dépasse tant bien que mal ses habitudes tranquilles pour suivre le rythme de Nesaia, bien plus volubile que lui.
– Je m'appelle pas Zach non, mais en matière de fringues j'pense que j'me débrouille.
Et peut-être alors son air confiant jure avec la curieuse vieillerie qu'il porte sur le dos. Mais il ne faut pas s'y tromper : ce n'est pas que Gio ne s'y connait pas en matière de mode, c'est que Gio n'a pas envie de s'y plier. Pourquoi porter polos ou chemises si c'est pour travailler dans la poussière toute la journée de toute façon ? Et Phymeris n'a pas le chic des grandes villes que lui conte Lucia. Alors autant donner dans le pratique. Gio, il a jamais vraiment ressenti le besoin d'en faire plus. À cela s'ajoute son amour des vieilles choses, bien sûr. D'où les gros pulls en laine.
Quand Nesaia accepte un café, Gio s'apprête à monter le chercher – puisque par chance il était justement en train de faire chauffer de l'eau – mais le blondinet reprend et alors Gio s'arrête, un sourcil levé, l'écoute blablater encore avec un petit air amusé. Détaille sa silhouette finalement pour juger de l'air qu'il aurait avec une jolie chemise. Et penche la tête sur le côté pour répondre, tentant d'imaginer le rendu.
– Elle est en quelle matière, ta chemise, pour commencer ?
Parce que de toute évidence ça ne rendrait pas pareil avec la rigueur que peut donner le coton qu'avec la fluidité de certains tissus plus modernes.
– Près du corps ou oversized ? Unie ou à motifs ?
Tout dépend des circonstances pour lesquelles il souhaiterait la porter aussi.
– « Ils vont se damner. », je suppose que ce n'est pas une chemise pour sortir cueillir des fleurs ?
Le café l'attend mais Gio est trop curieux. Il n'a pas lâché Nesaia du regard une seule seconde, au contraire, continue de lui prêter différentes tenues au fil de son imagination, tout en flirtant avec le chocolat bardé de cils clairs. S'il devait choisir comme ça il lui prêterait bien une teinte foncée ou vive pour jurer avec sa peau laiteuse. Peut-être bordeaux si elle est près du corps ou plus chatoyante si elle est plus fluide et qu'elle reste bien ouverte sur sa poitrine.
– Après faudrait que je sache ce que tu caches sous ton sweat pour savoir ce qui t'irait le mieux. Qu'il lâche l'air de rien dans un demi-sourire avant de s'engouffrer dans l'escalier qui grimpe à l'étage.
hrp : si jamais il revient à peu près 2min plus tard
– Gio.
Ne lui en tient pas rigueur parce qu'il distingue clairement, sur ses lèvres et aux coins de ses yeux, la taquinerie naissante. Il écoute attentivement les babillages, n'en rate pas une miette, visiblement bien plus intéressé par cette nouvelle visite que par le travail qu'il lui reste à faire. Et il se presse un peu Gio, dépasse tant bien que mal ses habitudes tranquilles pour suivre le rythme de Nesaia, bien plus volubile que lui.
– Je m'appelle pas Zach non, mais en matière de fringues j'pense que j'me débrouille.
Et peut-être alors son air confiant jure avec la curieuse vieillerie qu'il porte sur le dos. Mais il ne faut pas s'y tromper : ce n'est pas que Gio ne s'y connait pas en matière de mode, c'est que Gio n'a pas envie de s'y plier. Pourquoi porter polos ou chemises si c'est pour travailler dans la poussière toute la journée de toute façon ? Et Phymeris n'a pas le chic des grandes villes que lui conte Lucia. Alors autant donner dans le pratique. Gio, il a jamais vraiment ressenti le besoin d'en faire plus. À cela s'ajoute son amour des vieilles choses, bien sûr. D'où les gros pulls en laine.
Quand Nesaia accepte un café, Gio s'apprête à monter le chercher – puisque par chance il était justement en train de faire chauffer de l'eau – mais le blondinet reprend et alors Gio s'arrête, un sourcil levé, l'écoute blablater encore avec un petit air amusé. Détaille sa silhouette finalement pour juger de l'air qu'il aurait avec une jolie chemise. Et penche la tête sur le côté pour répondre, tentant d'imaginer le rendu.
– Elle est en quelle matière, ta chemise, pour commencer ?
Parce que de toute évidence ça ne rendrait pas pareil avec la rigueur que peut donner le coton qu'avec la fluidité de certains tissus plus modernes.
– Près du corps ou oversized ? Unie ou à motifs ?
Tout dépend des circonstances pour lesquelles il souhaiterait la porter aussi.
– « Ils vont se damner. », je suppose que ce n'est pas une chemise pour sortir cueillir des fleurs ?
Le café l'attend mais Gio est trop curieux. Il n'a pas lâché Nesaia du regard une seule seconde, au contraire, continue de lui prêter différentes tenues au fil de son imagination, tout en flirtant avec le chocolat bardé de cils clairs. S'il devait choisir comme ça il lui prêterait bien une teinte foncée ou vive pour jurer avec sa peau laiteuse. Peut-être bordeaux si elle est près du corps ou plus chatoyante si elle est plus fluide et qu'elle reste bien ouverte sur sa poitrine.
– Après faudrait que je sache ce que tu caches sous ton sweat pour savoir ce qui t'irait le mieux. Qu'il lâche l'air de rien dans un demi-sourire avant de s'engouffrer dans l'escalier qui grimpe à l'étage.
hrp : si jamais il revient à peu près 2min plus tard
― soupire en #EBA773
- Spoiler:
zach je ne sais plus quoi dire devant tant de talent juste merci je les aime
Oh il faut avouer qu'il n'essaye pas de cacher son sourcil qui se lève aux mots de Gio
qu'il le regarde de bas en haut d'un air de dire "tu t'es bien regardé ?"
avec ses vieilles fringues qui ne le mettent pas en valeur
oh ça a son charme bien sûr
mais est-ce qu'il peut réellement parler mode ?
Ness n'en est pas vraiment sûr et ça brille dans son regard
cette lueur dubitative
"prouve le" il semble dire
et pourtant il lui laisse sa chance et commence à expliquer
la chemise
la couleur
quelle matière ?
“Oh - euh... en lin, je crois.” comme s'il avait fait attention à ça - le modèle lui avait plu
les couleurs aussi
“Près du corps. Mais pas serrée.” Il a juste le temps de répondre qu'il y a une seconde question “Unie.” et ricane légèrement “Pas les fleurs auxquelles tu penses, disons.” oh le ton est mielleux et Ness se penche un peu plus sur le comptoir
ça tire sur son haut et dévoile la blancheur de la peau
Ness bat des cils exagérément envers lui
“Tu sais si tu veux me voir à poil il suffit de le dire” ce n'est pas comme s'il était pudique
et il rit encore alors que Gio s'engouffre dans l'escalier et quitte le comptoir
retire le sweat qui le recouvre et l'abandonne dessus
le t-shirt montre à peine sa carrure - même si on devine sa finesse
il n'en est pas moins solide
comme les roseaux plient (et il a plié) mais ne cassent jamais.
Et comme il l'a déjà fait la dernière fois
il se balade dans la boutique
traîne et tend l'oreille vers l'endroit d'où est sorti Zach la fois dernière
n'entend que le silence et le sourcil se hausse et - “Oh le salaud”
murmure pour lui-même avant que l'autre ne réapparaisse
Zach n'est pas là
Zach n'a jamais été là aujourd'hui
Gio l'a eu bien que Ness ignore pourquoi il a - oh - se pourrait-il ?
Il entend les pas à l'orée de l'escalier et un sourire mutin étire ses lèvres et
il retire son t-shirt
reste dos à lui en feignant ne pas l'avoir entendu revenir
est-ce que les tasses vont trembler quand il va arriver ?
oh Ness veut vérifier - déjà il s'en repaît
tourne la tête vers lui lorsque la dernière marche est franchie
feint la surprise suivi d'un sourire presque ingénu.
Imperturbable lorsque les iris chocolat fondent sur son corps. Gio, il assume complètement sa silhouette. Rares sont les moments où il a eu à rougir de ses fringues, ou de ce qui se trouve en dessous. Et ce n'est certainement pas face à Nesaia qu'il va commencer. C'est même un petit sourire qui se peint sur ses lèvres. Pas hésitant le moins du monde lorsqu'il pose les questions pour émettre son avis. Il n'a qu'à l'attendre au tournant, Nesaia, il y sera.
Le lin, près du corps, pas serrée. Ca lui paraît être un bon choix, ça mettra sûrement en valeur la taille fine qu'il se plait à imaginer sous le sweat. Si c'est du lin, Gio a déjà choisi les couleurs qu'il privilégierait. Il serait assez surprenant d'en trouver des couleurs vraiment vives, ça ne se prête pas trop au lin. Il a déjà choisi, oui, mais garde ses réflexions bien pour lui. Un peu trop occupé. À plonger son regard le long de la peau laiteuse dévoilée, sans s'en cacher. Lèvres étirées toujours et laisse un souffle amusé lui échapper à la proposition clairement indécente au vu de la situation, mais il ne relève pas. Dos déjà tourné, dernier regard jeté par dessus l'épaule avant de gravir les marches vers la cuisine.
Redescend quelques minutes plus tard, donc. Plateau rapidement préparé, les deux tasses de café, un pot de crème et du sucre, si jamais. Même quelques biscuits secs, parce qu'il en reste toujours, de ceux que Lucia et lui préparent régulièrement. Il est concentré, Gio, pour ne pas faire tout tomber, mais l'exercice n'est pas tant complexe. Il a l'habitude des allers-retours là-haut avec un tas de choses. Vers sa chambre aussi, et là le chemin est beaucoup plus périlleux. Alors il a tout mis sur le plat d'une main, l'autre sert juste à équilibrer le tout, il va doucement. Il avait pas prévu par contre le blond dénudé qui l'attend au rez-de-chaussée. Hausse les sourcils légèrement, puis les fronce, puis se concentre à nouveau quand il entend la porcelaine s'entrechoquer un peu, après une marche descendue un peu moins souplement. Une goutte de café tâche le bord d'une des deux tasses. Zut. Il la prendra pour lui. Et sans plus regarder la silhouette longiligne, il achève sa descente sans plus un incident, ne relève le regard que lorsque ses deux pieds sont en bas de l'escalier. Et alors seulement il pose à nouveau ses yeux sur Nesaia, chastement, le regarde dans les yeux, sans sourire d'abord mais laisse ses lèvres s'étirer progressivement. Il pose le plateau sur le comptoir.
– T'es un rapide, toi.
Ce n'est qu'une constatation amusée. Il ne regarde pas trop son corps, Gio – il en a déjà assez vu, que ce soit pour les conseils pour les fringues ou pour son propre plaisir. Il ne quitte plus le chocolat de ses yeux, si ce n'est pour déposer les tasses sur le comptoir. Gio, c'est pas un rapide, c'en a jamais été un. Il n'est pas gêné par le comportement de Nesaia pourtant, ça l'amuse plus qu'autre chose. Mais il ne faut pas trop compter sur lui pour marcher aussi vite.
– Tu sais qu'on fait pas friperie ? J'ai rien à te faire essayer ici. Un regard peut-être, de temps à autre, vient rencontrer la peau claire, les détails de ses contours, sans en abuser toutefois. Il ne sait rien des intentions de Nesaia, en plus. Et il se garde bien de tenter de les deviner. Pas du genre à faire tapis trop vite. Si tu veux de la crème ou du sucre, hésites pas.
Mais il ne compte pas non plus ignorer le geste, Gio. Il n'a pas envie de mettre Nesaia dans l'embarras et mine de rien il n'est pas insensible à son audace. Ni à son torse nu, évidemment. Aussi, après avoir attrapé sa tasse, il se permet des regards plus appuyés, mais c'est pour la science, bien sûr.
– Donc, chemise en lin, peau claire. À ta place j'aurais choisi soit des couleurs sombres pour contraster, soit au contraire très claires, ça peut attirer le regard aussi. Mais pas n'importe lesquelles… je pense que les couleurs trop ternes ne te mettraient pas en valeur alors évites le marron ou les gris. Tu peux tabler sur du bleu foncé ou du bordeaux, ça irait bien avec tes cheveux. Et si t'assumes tu peux mettre du lin couleur lin, c'est tout aussi élégant et c'est plus chaleureux. Puis chemise sombre, c'est vu et revu, non ?
C'est son avis en tous cas. Certes les chemises noires et autres dérivés soulignent les silhouettes et apportent de la profondeur, mais il est plus sensible à la délicatesse d'un quasi ton sur ton. Plus inspiré à l'idée de trouver un décolleté subtile entre des pans de chemise discrets plutôt qu'un qui lui sauterait aux yeux. Il aime la complexité, Gio. Et il porte la tasse à ses lèvres. Un peu chaud. Le café.
Le lin, près du corps, pas serrée. Ca lui paraît être un bon choix, ça mettra sûrement en valeur la taille fine qu'il se plait à imaginer sous le sweat. Si c'est du lin, Gio a déjà choisi les couleurs qu'il privilégierait. Il serait assez surprenant d'en trouver des couleurs vraiment vives, ça ne se prête pas trop au lin. Il a déjà choisi, oui, mais garde ses réflexions bien pour lui. Un peu trop occupé. À plonger son regard le long de la peau laiteuse dévoilée, sans s'en cacher. Lèvres étirées toujours et laisse un souffle amusé lui échapper à la proposition clairement indécente au vu de la situation, mais il ne relève pas. Dos déjà tourné, dernier regard jeté par dessus l'épaule avant de gravir les marches vers la cuisine.
Redescend quelques minutes plus tard, donc. Plateau rapidement préparé, les deux tasses de café, un pot de crème et du sucre, si jamais. Même quelques biscuits secs, parce qu'il en reste toujours, de ceux que Lucia et lui préparent régulièrement. Il est concentré, Gio, pour ne pas faire tout tomber, mais l'exercice n'est pas tant complexe. Il a l'habitude des allers-retours là-haut avec un tas de choses. Vers sa chambre aussi, et là le chemin est beaucoup plus périlleux. Alors il a tout mis sur le plat d'une main, l'autre sert juste à équilibrer le tout, il va doucement. Il avait pas prévu par contre le blond dénudé qui l'attend au rez-de-chaussée. Hausse les sourcils légèrement, puis les fronce, puis se concentre à nouveau quand il entend la porcelaine s'entrechoquer un peu, après une marche descendue un peu moins souplement. Une goutte de café tâche le bord d'une des deux tasses. Zut. Il la prendra pour lui. Et sans plus regarder la silhouette longiligne, il achève sa descente sans plus un incident, ne relève le regard que lorsque ses deux pieds sont en bas de l'escalier. Et alors seulement il pose à nouveau ses yeux sur Nesaia, chastement, le regarde dans les yeux, sans sourire d'abord mais laisse ses lèvres s'étirer progressivement. Il pose le plateau sur le comptoir.
– T'es un rapide, toi.
Ce n'est qu'une constatation amusée. Il ne regarde pas trop son corps, Gio – il en a déjà assez vu, que ce soit pour les conseils pour les fringues ou pour son propre plaisir. Il ne quitte plus le chocolat de ses yeux, si ce n'est pour déposer les tasses sur le comptoir. Gio, c'est pas un rapide, c'en a jamais été un. Il n'est pas gêné par le comportement de Nesaia pourtant, ça l'amuse plus qu'autre chose. Mais il ne faut pas trop compter sur lui pour marcher aussi vite.
– Tu sais qu'on fait pas friperie ? J'ai rien à te faire essayer ici. Un regard peut-être, de temps à autre, vient rencontrer la peau claire, les détails de ses contours, sans en abuser toutefois. Il ne sait rien des intentions de Nesaia, en plus. Et il se garde bien de tenter de les deviner. Pas du genre à faire tapis trop vite. Si tu veux de la crème ou du sucre, hésites pas.
Mais il ne compte pas non plus ignorer le geste, Gio. Il n'a pas envie de mettre Nesaia dans l'embarras et mine de rien il n'est pas insensible à son audace. Ni à son torse nu, évidemment. Aussi, après avoir attrapé sa tasse, il se permet des regards plus appuyés, mais c'est pour la science, bien sûr.
– Donc, chemise en lin, peau claire. À ta place j'aurais choisi soit des couleurs sombres pour contraster, soit au contraire très claires, ça peut attirer le regard aussi. Mais pas n'importe lesquelles… je pense que les couleurs trop ternes ne te mettraient pas en valeur alors évites le marron ou les gris. Tu peux tabler sur du bleu foncé ou du bordeaux, ça irait bien avec tes cheveux. Et si t'assumes tu peux mettre du lin couleur lin, c'est tout aussi élégant et c'est plus chaleureux. Puis chemise sombre, c'est vu et revu, non ?
C'est son avis en tous cas. Certes les chemises noires et autres dérivés soulignent les silhouettes et apportent de la profondeur, mais il est plus sensible à la délicatesse d'un quasi ton sur ton. Plus inspiré à l'idée de trouver un décolleté subtile entre des pans de chemise discrets plutôt qu'un qui lui sauterait aux yeux. Il aime la complexité, Gio. Et il porte la tasse à ses lèvres. Un peu chaud. Le café.
― soupire en #EBA773
- Spoiler:
zach je ne sais plus quoi dire devant tant de talent juste merci je les aime
Et elles s'entrechoquent les tasses - Ness les entend
Ness entend son trouble presque
et ça fait s'étirer les lèvres.
Bingo.
Un point pour lui.
Un point sur lequel il prend plaisir à jouer encore
il se retourne lentement (encore)
il cherche son regard (encore)
il le trouve et lui sourit (encore)
penche la tête doucement
innocemment (et encore)
“C’est toi qui me l'a demandé.” d’une voix basse
hausse les épaules - eh oui Gio
c'est toi qui lui a demandé
il n'y est pour rien ce pauvre Nesaia
c'est pas sa faute à lui
pas sa faute si tu lui as menti
pas sa faute s'il est là alors qu'il pourrait être reparti
pas sa faute si tu as demandé à voir ce qui se cache sous son sweat
oui y avait pas grand chose à voir juste sous son sweat
pas sa faute ça non plus si son t-shirt est un peu trop large pour voir
voir
ce qu'il cache en dessous de ça aussi
vraiment dommage
“C'est vraiment dommage tu sais. le sourire change et le visage a l'air si innocent avec la moue boudeuse qui s'y colle Les fringues ça a la côte.” et il rit encore
s'approche et ajoute du sucre au café comme autorisé
avant de porter la tasse à ses lèvres
boit une gorgée et la repose
(sourit de nouveau au regard qui traîne sur son torse)
puis attrape son t-shirt et l'enfile
son sweat par dessus
“Tu vois, toi aussi tu as du mal à choisir.”
sourire taquin
et la tête se dépose dans la creux de sa paume
la coude posé sur le comptoir.
“J'aimais bien leur bleue foncé. Sobre mais efficace. Mais je pourrais prendre une claire aussi. L'idée est pas mal. Merci.”
Ah - lui qui comptait sur Zach pour l'empêcher d'en prendre plusieurs
lui qui pensait être raisonnable (mais à quoi bon ?)
raisonnable ?
“C'est bête qu'on attende Zach hein sinon j'aurais pu t'emmener pour m'aider à choisir.”
sans détacher ses yeux des siens
est-ce qu'il va flancher ?
est-ce qu'il va avouer ?
“Ça fait revu si je te demande où tu l'as planqué, non ? penche la tête légèrement Mais c'est un peu long là quand même, tu ne trouves pas, Ambrogio ?”
Et cet air sur la tronche
parfaitement innocent.
Des sourires malicieux qu'il intercepte sur le visage du blond ; Gio en garde les lèvres légèrement étirées lui aussi, pourtant un peu plus sur la retenue depuis que Nesaia a poussé les limites de leur relation naissante un peu plus loin. Curieuse relation, peut-on vraiment mettre ce mot-là sur ce qui se profile entre eux ? On parlerait plutôt d'un jeu, et à ce compte, Nesaia vient d'en perturber un peu les règles.
– C’est toi qui me l'a demandé.
En plus d'un frémissement aux coins de ses lèvres, Gio affiche désormais un sourcil levé, interrogateur, un peu défiant. Curieux. Vraiment ?
C'est vrai, il a suggéré quelque chose. Sous-entendu que peut-être il serait intéressant de voir ce qui se trouvait sous le sweat du blond, mais à ses yeux il ne s'agit en rien d'une demande. Un simple jeu, une taquinerie, oui. Plus subtile que ce que Nesaia veut bien laisser entendre, mais au moins il a la certitude que le sous-entendu a été bien compris, même si sa pudeur s'en retrouve un peu perturbée. En sirotant son café, Gio considère la possibilité de rajouter une partie friperie dans la boutique. Ça pourrait être rigolo, avec un coin pour se changer... mais l'idée ne chemine pas très longtemps dans son esprit.
– C'est vrai, tu as raison. Mais on a vraiment beaucoup de meubles et d'objets à vendre, la boutique ne serait pas assez grande. Puis d'autres enseignes remplissent très bien le job, en ville. N'est-ce pas ?
Question plus rhétorique qu'autre chose : Nesaia doit être un habitué des friperies que propose Phymeris.
Les yeux de Gio n'ont toujours pas oublié la présence du corps exposé, juste de l'autre côté du comptoir. Il en profite avec modération, papillonne des rayons brouillons de la boutique aux tracés plus discrets qui se dessinent sur le ventre de Nesaia. Les contours de ses bras quand il se sert du sucre, quand il lève sa tasse. Insiste peut-être un peu plus, le regard brillant d'un intérêt presque nouveau quand la vision disparaît sous le tissu fin puis le tissu épais. Un intérêt qui s'affiche clairement pour tout ce qui ne lui est offert sur un plateau. Et un sourire encore à la prochaine taquinerie, doublé d'un souffle amusé.
– Non, je choisirais une claire.
Yeux noisette qui suivent son visage maintenant, qui se pose juste près du sien, sur un bras nonchalant. S'il lui a fait plusieurs propositions, c'est pour cibler ce qui pourrait bien lui aller, avant de donner sa préférence. Mais lui n'avait plus vraiment d'hésitation, au final, en imaginant un fin col clair entourer ses clavicules.
Et sans même déceler vraiment le piège, Gio ne s'encombre d'aucun embarras quand il hausse les épaules aux dires de Nesaia. Mensonge et mauvaise foi ? Sûrement sa spécialité. Même pas un regard bougon, même pas une hésitation dans sa voix.
– Oh, que Zach se fasse attendre ou pas ça n'y change pas grand chose pour moi, tu sais. S'il n'est pas là je dois rester ici et s'il arrive tu vas partir avec lui donc, dans tous les cas.... Dans tous les cas il n'avait d'autres moyens pour attirer l'attention de Nesaia que de prétendre l'arrivée prochaine de son ami. Les yeux toujours plantés dans les siens, amusés. À moins que tu n'aies envie de m'emmener spécifiquement ?
Parce que c'est un peu ce qu'il a compris dans son raisonnement. Sourire malin collé aux lèvres mais il ne se fait pas non plus beaucoup d'illusions. Haussement d'épaules encore, peut-être un peu plus sérieux maintenant mais rien qui ne pourrait réellement ébranler ses certitudes.
– Écoute, j'en sais rien, il est pas là, c'est tout. C'est quand même pas d'ma faute si ton pote foire ses horaires de taff. Et avant de replonger le nez dans son café, étale généreusement ses conneries sans une once de remords. D'ailleurs tu lui diras que s'il veut le garder, ce poste, il a intérêt à se pointer à l'heure la prochaine fois. Qu'est-ce qu'il en a à faire, Gio, de foutre la merde ? Ça l'amuse. J'fais pas baby-sitter non plus. Et malgré le sourire malicieux, c'est un regard doux qu'il adresse encore à Nesaia. Il adore jouer Gio, surtout quand il peut faire un peu n'importe quoi.
– C’est toi qui me l'a demandé.
En plus d'un frémissement aux coins de ses lèvres, Gio affiche désormais un sourcil levé, interrogateur, un peu défiant. Curieux. Vraiment ?
C'est vrai, il a suggéré quelque chose. Sous-entendu que peut-être il serait intéressant de voir ce qui se trouvait sous le sweat du blond, mais à ses yeux il ne s'agit en rien d'une demande. Un simple jeu, une taquinerie, oui. Plus subtile que ce que Nesaia veut bien laisser entendre, mais au moins il a la certitude que le sous-entendu a été bien compris, même si sa pudeur s'en retrouve un peu perturbée. En sirotant son café, Gio considère la possibilité de rajouter une partie friperie dans la boutique. Ça pourrait être rigolo, avec un coin pour se changer... mais l'idée ne chemine pas très longtemps dans son esprit.
– C'est vrai, tu as raison. Mais on a vraiment beaucoup de meubles et d'objets à vendre, la boutique ne serait pas assez grande. Puis d'autres enseignes remplissent très bien le job, en ville. N'est-ce pas ?
Question plus rhétorique qu'autre chose : Nesaia doit être un habitué des friperies que propose Phymeris.
Les yeux de Gio n'ont toujours pas oublié la présence du corps exposé, juste de l'autre côté du comptoir. Il en profite avec modération, papillonne des rayons brouillons de la boutique aux tracés plus discrets qui se dessinent sur le ventre de Nesaia. Les contours de ses bras quand il se sert du sucre, quand il lève sa tasse. Insiste peut-être un peu plus, le regard brillant d'un intérêt presque nouveau quand la vision disparaît sous le tissu fin puis le tissu épais. Un intérêt qui s'affiche clairement pour tout ce qui ne lui est offert sur un plateau. Et un sourire encore à la prochaine taquinerie, doublé d'un souffle amusé.
– Non, je choisirais une claire.
Yeux noisette qui suivent son visage maintenant, qui se pose juste près du sien, sur un bras nonchalant. S'il lui a fait plusieurs propositions, c'est pour cibler ce qui pourrait bien lui aller, avant de donner sa préférence. Mais lui n'avait plus vraiment d'hésitation, au final, en imaginant un fin col clair entourer ses clavicules.
Et sans même déceler vraiment le piège, Gio ne s'encombre d'aucun embarras quand il hausse les épaules aux dires de Nesaia. Mensonge et mauvaise foi ? Sûrement sa spécialité. Même pas un regard bougon, même pas une hésitation dans sa voix.
– Oh, que Zach se fasse attendre ou pas ça n'y change pas grand chose pour moi, tu sais. S'il n'est pas là je dois rester ici et s'il arrive tu vas partir avec lui donc, dans tous les cas.... Dans tous les cas il n'avait d'autres moyens pour attirer l'attention de Nesaia que de prétendre l'arrivée prochaine de son ami. Les yeux toujours plantés dans les siens, amusés. À moins que tu n'aies envie de m'emmener spécifiquement ?
Parce que c'est un peu ce qu'il a compris dans son raisonnement. Sourire malin collé aux lèvres mais il ne se fait pas non plus beaucoup d'illusions. Haussement d'épaules encore, peut-être un peu plus sérieux maintenant mais rien qui ne pourrait réellement ébranler ses certitudes.
– Écoute, j'en sais rien, il est pas là, c'est tout. C'est quand même pas d'ma faute si ton pote foire ses horaires de taff. Et avant de replonger le nez dans son café, étale généreusement ses conneries sans une once de remords. D'ailleurs tu lui diras que s'il veut le garder, ce poste, il a intérêt à se pointer à l'heure la prochaine fois. Qu'est-ce qu'il en a à faire, Gio, de foutre la merde ? Ça l'amuse. J'fais pas baby-sitter non plus. Et malgré le sourire malicieux, c'est un regard doux qu'il adresse encore à Nesaia. Il adore jouer Gio, surtout quand il peut faire un peu n'importe quoi.
― soupire en #EBA773
- Spoiler:
zach je ne sais plus quoi dire devant tant de talent juste merci je les aime
Haussement d'épaules pour toute réponse
tu fais ce que tu veux, il a l'air de dire
le sourire taquin qui plonge dans le café
les vêtements de nouveau enfilés
le choix de la chemise enfin fait “Ok, Ambrogio.
susurré Je vais quand même prendre les deux.”
une simple seconde de silence et le sujet Zach
remis innocemment sur le tapis
et un sourire étouffé de nouveau dans son café
quand la mauvaise foi et les mensonges franchissent les lèvres du blond
“Hm un sourcil qui se hausse Non, je venais chercher Zach.” oh vilain
vilain Nesaia
qui s'en fiche d'être rude parfois
malgré la voix basse et doucereuse
“Tu sais s'il y a une chose que j'aime pas, Gio... c'est qu'on me prenne pour un idiot. moue sur les lèvres - un peu boudeuse Si tu tenais vraiment à m'offrir ce café tu n'avais qu'à le faire il aurait sûrement accepté plutôt que de me faire croire que Zach va arriver.”
d'un trait le café est terminé
le regard s'enfonce dans le sien
trop sérieux quand il ne l'est jamais
même pas déçu pourtant
il salue la prise de risque en réalité
“Je vais y aller, du coup. Puisque tu n'es pas baby-sitter.” faussement vexé
simple vengeance d'une bassesse sans nom
parce qu'il est petit Ness
petit comme l'est Zach
faudrait pas oublier qu'ils sont amis
alors d'un mouvement souple s'arrache au comptoir et lui jette un dernier regard
“À plus, Ambrogio.”
vilain
vilain Nesaia.
Vilain Nesaia qui dans les jours suivants
ne franchira pas le seuil une seule fois
pas s'il ne voit pas la silhouette de Zach
préfère repartir et le faire languir (est-ce que ça t'agace, Gio ?)
et vient babiller quand Zach est là
raconter tout un tas de choses sans importances
ignorer le blond s'il est là également et puis
il trouve le chemin d'un bar un soir où il est seul
il n'a pas pu mettre la main ni sur Corey
ni sur Zach
a vraiment besoin d'un verre alors se l'autorise
juste un - peut-être deux mais pas plus.
Un sourire amusé flotte sur les lèvres de Gio quand Nesaia se décide à choisir les deux chemises. Alors son avis ne l'aura pas aidé à trancher... Mais il se doutait que le choix de Nesaia dépendrait assez peu de ce qu'il pourrait en dire, en réalité. Pourquoi l'aurait-il écouté lui en particulier ? Aux dernières nouvelles, ils ne sont que deux garçons que presque rien ne rassemble – surtout pas leurs fréquentations – si ce n'est un certain goût pour la malice.
Il n'y avait ainsi aucune mésentente sur l'objet de la présence du blond dans sa boutique, et Gio hoche la tête d'un air entendu lorsque le nom de son apprenti, encore, est prononcé.
– Bien sûr. Aucunement peiné par la franchise de Nesaia. C'est qu'il sait avec quoi – avec qui – il joue, Gio. Et pas une once de doute non plus sur ses lèvres qui s'étirent encore et dans son regard droit, sûr de lui et mine de rien léger. Je ne vois pas de quoi tu parles, Nesaia. Je t'offre un café parce que tu es venu et que Zach n'est pas là pour t'accueillir, c'est tout.
Est-ce du cran ou de la stupidité quand il s'arrange avec la réalité... Sûrement un mélange des deux, et définitivement, un certain goût pour les bêtises. Et encore de son culot adopte un ton nonchalant, le regard déjà affairé à balayer le comptoir, prêt à ranger tasses et pot à sucre.
– Oui, voilà. L'air satisfait, quand Nesaia s'en va. Même pas touché par l'amertume dans ses mots. Pourquoi le serait-il ? À bientôt, Nesaia. Sur un ton chantant, appuie sur le prénom aussi fort qu'il le peut, comme si ça pouvait l'emmerder autant que ça l'emmerde quand il entend Ambrogio.
Et finalement débarrasse le comptoir sans un regard pour la silhouette qui file par la porte de la vitrine.
Bonjour Nesaia. Sur le même ton chantant. C'est comme ça qu'il le salue désormais quand le blond débarque pour se coller à son crétin d'apprenti. Même s'il ne lui répond pas, même si ses regards s'écrasent toujours sur ses joues et sa nuque, sans jamais croiser le sien. Si ça l'agace ? Bien sûr. Non pas qu'il en ait attendu plus de sa part mais disons qu'à la longue il n'apprécie pas vraiment de se fondre avec le papier peint. D'entendre leurs bavardages alors qu'il est au travail et que lui, il n'a pas vraiment grand monde qui vient le voir. Des gens de passage, pas vraiment de visage récurrent. Pas aussi souvent que Nesaia ne vient voir Zachary.
Alors il se retrouve au bar aussi, Ambrogio, et soyons honnêtes, c'est vraiment pas son genre de sortir seul. On le verra plus volontiers sous les cimes des arbres de la forêt, en pleine nuit, qu'accoudé à un comptoir avec sa bière. Mais voilà, il pleut ce soir, et le vent est glacial. Alors il s'est réfugié ici, une belle pinte entre ses mains et la discussion facile avec le barman – quand il ne s'interrompt pas pour servir quelqu'un. Et alors qu'il prend justement une autre commande, celle de son voisin, le visage de Gio s'éclaire en découvrant celui, délicat, du blond qui l'ignore royalement depuis des jours.
– Aaaah, Nesaia ! Salut. Un peu surpris de le voir juste à côté de lui à present. Peut-être qu'il ne l'a pas reconnu de dos. C'est vrai que l'effort qu'il a fait sur sa tenue ce soir – un sweat flambant neuf et d'un joli bleu nuit, vous y croyez ? – le rend assez différent de son allure habituellement négligée. Bah alors, t'es pas avec l'homme de ta vie ? Un peu mauvais quand il fait référence à Zach, quoiqu'une forme de taquinerie vite revenue dans son regard brillant et son sourire appuyé. Et saute les deux pieds dans le plat, comme dans une flaque de boue, sans gêne, sans peur d'éclabousser tout autour, sans retenue. Je t'offre un verre en l'attendant ? Ou vraiment ça te dit rien de passer du temps avec quelqu'un d'autre que lui ?
Comme un petit ton de défi dans la voix, mais en réalité le regard est plus ouvert, le sourire plus doux. Les yeux relevés dans ceux de Nesaia. Peut-être un peu pompette.
Il n'y avait ainsi aucune mésentente sur l'objet de la présence du blond dans sa boutique, et Gio hoche la tête d'un air entendu lorsque le nom de son apprenti, encore, est prononcé.
– Bien sûr. Aucunement peiné par la franchise de Nesaia. C'est qu'il sait avec quoi – avec qui – il joue, Gio. Et pas une once de doute non plus sur ses lèvres qui s'étirent encore et dans son regard droit, sûr de lui et mine de rien léger. Je ne vois pas de quoi tu parles, Nesaia. Je t'offre un café parce que tu es venu et que Zach n'est pas là pour t'accueillir, c'est tout.
Est-ce du cran ou de la stupidité quand il s'arrange avec la réalité... Sûrement un mélange des deux, et définitivement, un certain goût pour les bêtises. Et encore de son culot adopte un ton nonchalant, le regard déjà affairé à balayer le comptoir, prêt à ranger tasses et pot à sucre.
– Oui, voilà. L'air satisfait, quand Nesaia s'en va. Même pas touché par l'amertume dans ses mots. Pourquoi le serait-il ? À bientôt, Nesaia. Sur un ton chantant, appuie sur le prénom aussi fort qu'il le peut, comme si ça pouvait l'emmerder autant que ça l'emmerde quand il entend Ambrogio.
Et finalement débarrasse le comptoir sans un regard pour la silhouette qui file par la porte de la vitrine.
Bonjour Nesaia. Sur le même ton chantant. C'est comme ça qu'il le salue désormais quand le blond débarque pour se coller à son crétin d'apprenti. Même s'il ne lui répond pas, même si ses regards s'écrasent toujours sur ses joues et sa nuque, sans jamais croiser le sien. Si ça l'agace ? Bien sûr. Non pas qu'il en ait attendu plus de sa part mais disons qu'à la longue il n'apprécie pas vraiment de se fondre avec le papier peint. D'entendre leurs bavardages alors qu'il est au travail et que lui, il n'a pas vraiment grand monde qui vient le voir. Des gens de passage, pas vraiment de visage récurrent. Pas aussi souvent que Nesaia ne vient voir Zachary.
Alors il se retrouve au bar aussi, Ambrogio, et soyons honnêtes, c'est vraiment pas son genre de sortir seul. On le verra plus volontiers sous les cimes des arbres de la forêt, en pleine nuit, qu'accoudé à un comptoir avec sa bière. Mais voilà, il pleut ce soir, et le vent est glacial. Alors il s'est réfugié ici, une belle pinte entre ses mains et la discussion facile avec le barman – quand il ne s'interrompt pas pour servir quelqu'un. Et alors qu'il prend justement une autre commande, celle de son voisin, le visage de Gio s'éclaire en découvrant celui, délicat, du blond qui l'ignore royalement depuis des jours.
– Aaaah, Nesaia ! Salut. Un peu surpris de le voir juste à côté de lui à present. Peut-être qu'il ne l'a pas reconnu de dos. C'est vrai que l'effort qu'il a fait sur sa tenue ce soir – un sweat flambant neuf et d'un joli bleu nuit, vous y croyez ? – le rend assez différent de son allure habituellement négligée. Bah alors, t'es pas avec l'homme de ta vie ? Un peu mauvais quand il fait référence à Zach, quoiqu'une forme de taquinerie vite revenue dans son regard brillant et son sourire appuyé. Et saute les deux pieds dans le plat, comme dans une flaque de boue, sans gêne, sans peur d'éclabousser tout autour, sans retenue. Je t'offre un verre en l'attendant ? Ou vraiment ça te dit rien de passer du temps avec quelqu'un d'autre que lui ?
Comme un petit ton de défi dans la voix, mais en réalité le regard est plus ouvert, le sourire plus doux. Les yeux relevés dans ceux de Nesaia. Peut-être un peu pompette.
― soupire en #EBA773
- Spoiler:
zach je ne sais plus quoi dire devant tant de talent juste merci je les aime
Ah il l'avait pas reconnu Ness le type à côté duquel il s'assoit
il n'avait pas fait attention à vrai dire
l'esprit tourné vers le verre qu'il est en train de commander
vers tout ce qui tourne en boucle dans sa tête
c'est souvent le soir que ça survient
souvent le soir qu'ils se pointent les souvenirs
l'amertume
la douleur
souvent le soir qu'il a tellement besoin des autres
de leur force
de leur chaleur
et c'est un soir plus compliqué qu'un autre - il y en a moins qu'avant
(il a juste appris à les gérer autrement)
où la solitude est insupportable malgré tous ses efforts
où la solitude l'étouffe et le rend fou
où elle coupe ses sourires - l'empêche de briller
quand bien même il essaie
alors il s'éclaire à peine quand la salutation est envoyée
lui jette à peine un regard
et s'empare du verre déposé à l'instant devant lui
“Salut.” répond quand même et se noie dans une gorgée d'alcool
avant de tourner vers lui un regard un peu noir
un sourire sarcastique
“Il t'obsède tellement, c'est peut-être à lui que tu devrais proposer.”
hausse les épaules
lève un sourcil
souffle un rire sans aucune joie
et reprend une gorgée
pas d'humeur à supporter les piques injustifiées
oh Gio de vous deux c'est toi
c'est toi qui l'a pris pour un imbécile
c'est toi qui t'es drapé dans tes mensonges
dans ton égo et ta mauvaise foi
jamais sa faute à Nesaia
et encore moins ces soirs là
où il ne parvient pas à en plaisanter
où il peine à retrouver sa joie
où sa brillance s'est éteinte
“Range tes remarques et tu peux m'offrir un verre.”
et son regard s'adoucit sans doute
et il lève son verre vers lui
où le liquide ambré brille bien plus fort que lui.
Son approche aura peut-être été un poil trop agressive, à en juger par l'air morose qu'il distingue maintenant clairement sur son visage. Il n'avait pas tout de suite remarqué, Gio, les traits un peu tirés, la gorgée qu'il semble avaler sans plaisir vraiment. C'est qu'il n'a pas fait trop attention. C'est que ça n'est pas trop dans ses attributions, à la base. Meuble parmi les meubles jusqu'ici, jusqu'à ce café partagé, il n'a jamais eu de rôle à jouer auprès de Nesaia et certainement ses états d'âme n'auraient jamais dû croiser son chemin. Il n'y a toujours eu que de la distance entre eux, des piques et des jugements, si ce n'était cette parenthèse la dernière fois. Il ne pensait pas que les pousser un peu plus loin cette fois serait inapproprié, ils ont de toute façon toujours fonctionné comme ça.
Il ne s'attendait surtout pas à se prendre un tel retour de bâton qu'il est obligé de détourner le regard, de reporter son attention sur l'ambre de sa boisson un instant, les lèvres discrètement serrées. Ok. Mérité, certainement. Et surtout tellement vrai ! Tellement vrai qu'il en a presque un sourire amusé finalement, mais garde sa vérité bien pour lui. Obsédé peut-être pas, mais bien accroché à son apprenti, ça c'est sûr. Toujours est-il qu'il n'est pas né celui à qui il se confiera sur cette cocasserie. Et visiblement ça n'est pas tant un drame que Nesaia aborde le sujet parce que le voilà qu'il revient à ses yeux tout chocolat pour lui sourire, mi-amusé, mi-complice.
Regard qui n'en redouble que d'intensité lorsqu'il accepte sa proposition. Content de ne pas se prendre un gros râteau – il s'y attendait un peu, en fait, au râteau. Il n'avait rien à perdre réellement, mais une soirée peut-être sympa à y gagner, alors ça éclaire un peu son visage tout de même. Il lève son verre à son tour, et son regard à lui brille sûrement plus que tout ce qu'ils ont dans leurs mains – verres, liquide ambré. Bien que tout en retenue, parce qu'il voit que l'humeur de Nesaia n'est pas au beau fixe et il ne veut pas lui faire penser que quoi que ce soit l'amuse là-dedans. Au contraire, maintenant qu'il a capté, son ton est déjà plus doux, et il pose sa main entre eux sur le comptoir, à plat, simple geste parasite en apparence – en fait ça le démange de lui presser l'épaule ou le bras et il sait que ce n'est pas encore vraiment adéquat. Se tourne plutôt un peu plus vers lui.
– Ok. Tu veux qu'on s'installe à une table ou on reste ici ?
S'éloigner un peu du gros de l'agitation sera plus approprié pour discuter mais il ne veut pas le forcer. Alors au cas où Nesaia refuserait, il s'est déjà un peu plus penché vers lui, s'est ré-accoudé au comptoir en quelque sorte, mais tout près de son épaule. Et lui jette un regard un peu par dessus la sienne, un peu embrumé par l'alcool – ou peut-être une autre forme d'ivresse – quand il lui glisse un discret :
– Ett... ça va ?
Tout doux, du bout des lèvres.
Il ne s'attendait surtout pas à se prendre un tel retour de bâton qu'il est obligé de détourner le regard, de reporter son attention sur l'ambre de sa boisson un instant, les lèvres discrètement serrées. Ok. Mérité, certainement. Et surtout tellement vrai ! Tellement vrai qu'il en a presque un sourire amusé finalement, mais garde sa vérité bien pour lui. Obsédé peut-être pas, mais bien accroché à son apprenti, ça c'est sûr. Toujours est-il qu'il n'est pas né celui à qui il se confiera sur cette cocasserie. Et visiblement ça n'est pas tant un drame que Nesaia aborde le sujet parce que le voilà qu'il revient à ses yeux tout chocolat pour lui sourire, mi-amusé, mi-complice.
Regard qui n'en redouble que d'intensité lorsqu'il accepte sa proposition. Content de ne pas se prendre un gros râteau – il s'y attendait un peu, en fait, au râteau. Il n'avait rien à perdre réellement, mais une soirée peut-être sympa à y gagner, alors ça éclaire un peu son visage tout de même. Il lève son verre à son tour, et son regard à lui brille sûrement plus que tout ce qu'ils ont dans leurs mains – verres, liquide ambré. Bien que tout en retenue, parce qu'il voit que l'humeur de Nesaia n'est pas au beau fixe et il ne veut pas lui faire penser que quoi que ce soit l'amuse là-dedans. Au contraire, maintenant qu'il a capté, son ton est déjà plus doux, et il pose sa main entre eux sur le comptoir, à plat, simple geste parasite en apparence – en fait ça le démange de lui presser l'épaule ou le bras et il sait que ce n'est pas encore vraiment adéquat. Se tourne plutôt un peu plus vers lui.
– Ok. Tu veux qu'on s'installe à une table ou on reste ici ?
S'éloigner un peu du gros de l'agitation sera plus approprié pour discuter mais il ne veut pas le forcer. Alors au cas où Nesaia refuserait, il s'est déjà un peu plus penché vers lui, s'est ré-accoudé au comptoir en quelque sorte, mais tout près de son épaule. Et lui jette un regard un peu par dessus la sienne, un peu embrumé par l'alcool – ou peut-être une autre forme d'ivresse – quand il lui glisse un discret :
– Ett... ça va ?
Tout doux, du bout des lèvres.
― soupire en #EBA773
- Spoiler:
zach je ne sais plus quoi dire devant tant de talent juste merci je les aime
La main se pose entre eux et Ness la regarde
Ness te regarde toi - hausse un sourcil
regarde son verre où l'ambre luit
le porte de nouveau aux lèvres roses
“Je ne compte pas bouger, Gio.” préfère rester là où rien n'est intime
préfère être là où il y a moins d'attentes
moins d'espoir (lequel ?)
plus de portes de sortie
vers lesquelles s'élancer si ça devient un peu trop compliqué
compliqué comme la question que le blond est en train de poser
Ness soupire un peu
avale encore une gorgée
évite le regard qu'il lance vers lui
peut-être qu'il pourrait faire semblant
faire semblant de ne pas avoir entendu
ou juste ne pas lui répondre
oui il pourrait sans doute
mais laisse échapper les mots
“On s'en fout de comment je vais. hausse les épaules
encore une gorgée J'ai juste besoin de pas penser.
de pas penser à toutes les choses qui passent dans la tête
encore - depuis toujours
depuis son arrivée encore plus
C'est sûrement pour ça que t'es là toi aussi, non ? le chocolat qui se tourne vers son visage
le visage qui s'incline légèrement
alors qu'une esquisse étire les lèvres
Pas penser. à Zach ? Il y a de quoi faire faut dire.” comme l'alcool devant lui
comme les corps qui les entourent
c'est pour ça qu'il est là Ness
pour la chaleur des autres
pour se repaître de leurs regards
se revigorer de leurs sourires
pour se lover dans l'attention qu'ils ont à offrir
pour s'arracher à la solitude qui le dévore
oh il se sent si seul ce soir Ness
si seul
que même la douceur de Gio peine à l'atteindre
“Je ne suis peut-être pas la meilleure compagnie, ce soir.”
comme une excuse
une libération - tu peux aller voir quelqu'un d'autre si tu veux
ne te sens pas obligé de lui tenir compagnie
si tu n'en as pas envie.
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