On t'attendait !
Ouvrant les yeux après ce qui te semble être une éternité, tu te trouves déboussolé. Devant toi, un endroit inconnu, des visages nouveaux. Où es-tu ? Qui sont ces gens ? La dernière chose dont tu te rappelles c'est d'une grande porte, émettant un tintement clair et gracieux, et qui t'attirait au plus profond de toi quand bien même tu aurais voulu détourner le regard et t'enfuir, tu n'aurais pas pu. Tu l'as emprunté et puis... Plus rien.
Koha Hovrath Nikolai Kinsley Noam Ozkan Ambrogio Leone Zachary Veseli Esteban Castelianos Natalia Hovrath Alistaire Hovrath Harin L. Handal Sid Wieteska Ty Kaneko ABRAHAM MOLNÁR HAZEL ISHIKAWA MIKHAIL VORONIN CAISIDE WHITE Arsene JawoSHAKI SHARPNEDO ALPHÉE NYSTRÖM Corey Sanders Nesaia Loisel Reem Handal
Tu crois qu’on va croiser des poissons ? J’aime trop les poissons, c’est trop marrant je trouve ! Avec leurs grands yeux là ! C’est ma ville j’ai le droit d’être partout, c’est toi qui devait disparaître! J'adore le sirop, parce que c'est super doux et aussi super sucré. Un peu comme toi ! J'aimerais bien mettre plein d'autres bougies mais... j'ai un peu peur que ça prenne feu. Oublie surtout pas de passer le bonjour à ta maman quand t’iras pleurer dans ses jupes. Casse toi, t'auras rien. Je vais te détruire, ok !? Fais chier, qui a mis cette porte là ? Ah ! Évite juste les fours, le feu et… et de t'approcher trop près. S’il te plaît. J'ai toujours pas accroché la pancarte des sardines d'ailleurs. Il faut que je le fasse... J’espère que t’es prêt à slay pour un autre day ! je crois que cet endroit m'a trouvé pour que je puisse tenir la promesse que je t'ai faite. Euh, je... Darling ? C'est un mot tendance chez les jeunes..? Ou vous venez de la terre, alors ?? Même si c’est un rêve, je sais reconnaître un hibou conservateur de musée quand j’en vois un ! Il est parfaitement hors de question que je m’en aille tant que tes lettres seront dans cet état ! Si tu veux trouver une sortie il vaut mieux rester en vie, tu sais. Ne t’enflamme pas trop vite… La soirée ne fait- elle pas que commencer ? Et pourquoi t’es parti aussi tôt avec ton violon dans la forêt ? Tu te souviens, alors. T’as pas vu le maire ? Il est chelou mais c’était pas un rêve. Oh si tu savais ce qu’il y a dans mes rêves... Ce système est bourré de trou qu'on peut facilement combler avec un peu jugeote, et ca tombe bien : je peux t’y aider !
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« J'sais pas encore si j't'aime bien ou pas donc... fais gaffe, toi. » ○ [PV: Gio]

ac. @Ambrogio Leone

« They say that I must learn to kill before I can feel safe but I, I'd rather kill myself than turn into their slave. Sometimes I feel that I should go and play with the thunder. I've been watching, I've been waiting, in the shadows for my time... » by In the Shadows - The Ramus (US version)

No sleep until I am done with finding the answer

« Je m’ennuie. » Soupiras-tu avec autant d'énergie qu'une feuille morte décomposée.

La tête échouée contre le bras du canapé, le corps complètement affalé contre ce dernier, ta magnifique "chevelure" tapota ton épaule pour tenter, en vain, de te divertir. Si le réveil de Keith aux aurores avait été l’élément qui te fit bondir hors du lit, quand tu appris qu’il était allé se promener avec un ami, tu décidas que câliner le canapé était fort plus alléchant que de crapahuter dans le dehors pour retrouver Keith – d’autant que tu n’avais pas la moindre fichtre idée d’où il était. Résultat, tu te transformais en housse de canapé depuis trois heures. Principalement parce que tu n’avais aucune idée de comment occuper ta journée. Et il était déjà dix heures. Et tu avais faim, maintenant que tu y pensais. Tu allais pour te lever mais...

« J’ai la flemme... »

... ton corps ne bougeait pas. Tu soupiras une énième fois avant d’insulter la mouche qui avait osé se poser sur la nageoire dorsale du requin miniature qui te servait de magnifique chevelure. Tu grommelas avant de poser de nouveau ta joue contre le bras du canapé. Cela ne résolvait absolument pas ton problème.

« Je m’ennuie tellement... » Soufflas-tu dans un silence total.

Comment allais-tu occuper ta journée sans Keith et ses incroyables bonnes idées ? Tu n’avais pas envie de terrifier des enfants parce que cela impliquait que tu devais bouger et il était hors de question que tu sortisses de ton mode ‘super flemmard’ pour ça. Nouveau soupir, quand Lena t’apporta le petit-déjeuner sur un plateau qu’elle posa sur la table-basse face au canapé. Énième soupir. Tu avais la flemme de manger.

« Il est déjà dix heures, Shatounet, dit-elle avec douceur, même si le surnom te fit grogner. Juste pour la forme, m’voyez. Mange avant de songer aux multiples f-... Shaki ? Ton minois s’illuminant, elle s’interrompit.
- Multiples facettes... la cascade perlée... OH MAIS OUI ! T’exclamas-tu en sautant sur tes pieds et en te postant devant la chaise où tu mettais ton nécessaire pour survivre au froid du dehors. Tu enfilas les couches de vêtements. Maman t’es géniale !
- Évidemment, trésor, c’est pour ça que je t’ai même apporté ton petit-déjeuner sous ton nez. »


Enfilant tes chaussures tout en sautillant vers le canapé, tu t’attaquas à ton petit-déjeuner et, tout en mangeant le saumon citronné – oh mon dieu, tes papilles gustatives bénissaient tellement Lena en cet instant –, tu marmonnas un « Merci m’man. » Le lait chaud te brûla très subtilement la langue et tu enfournas la dernière tartine en te relevant avec le plateau que tu allas déposer dans l’évier. Tu courus alors dehors, tartine toujours entre les lèvres.

« Je t’aime, à p’luche ! »

Seulement en refermant la porte derrière toi, tu pris la tartine entre tes mains et tu mâchas puis avalas le morceau que tu avais en bouche. Hey, les pignons de pin avec une fine tranche de saumon cru c’était pas mal... même si tu le savais déjà mais... pourquoi tu étais sorti de ta paresse déjà ? Oh mais oui ! Le pot bleu pailleté de malachite et de doré ! Tu avalas la tartine que tu avais en main en quatrième vitesse. La farce que tu avais préparé à la cascade perlée ! Tu détalas comme un guépard en mission vers le lieu de ton prochain amusement, esquivant les gens (ou sautant souplement au-dessus des accroupis) sur ton passage. Tu n’allais tout de même pas laisser passer ça !

Quand tu arrivas sur place, tu sortis ta gourde d’eau et tu en bus deux gorgées, rangeas ta gourde... avant de faire un bond en arrière. Wow ! Trop proche de l’eau, beaucoup trop ! Tu fis un tout petit pas en avant, gardant les jambes écartées. Tu ne voyais pas le fond... tu défis ton pas en avant et tu reculas de plusieurs mètres. Non non non non, tu n’allais certainement pas t’approcher de ce truc. Et puis tu avais d’autres choses à faire, hein. Tu allas vérifier que ta farce était bien en place très discrètement et, cela fait, tu t’adossas à un arbre près de la cascade, stratégiquement placé dos à la cascade pour ne pas être vu. Buissons plus tronc, tu étais in-cram-mable. Et il y avait un... inconnu louche aux cheveux courts et blonds... parfait ! Tu allais donc repeindre ses cheveux en bleu pailleté de malachite et de doré. Ah, tu étais tellement artistique dans ton choix de couleurs... Un pur génie. Sans modestie, évidemment. En silence, tu tiras sur la corde qui fit tomber le pot... Une minute mais c’était LUI qui avait cherché querelle à Keith, non ? Attendez, ses racines étaient plus foncées que le reste en plus ?!

« Mais non ! » T’indignas-tu en sortant de ta cachette, après une étude approfondie d’une seconde où tu décidas que c’était lui. D’où tu te permets de faire foirer mon plan comme ça ? Je visais quelqu’un aux cheveux blancs moi ! »

Tu chouinas comme un malpropre, tout en observant quand même les reflets dorés et les paillettes couleur malachite dans ses cheveux. Quoique, ça lui allait bien... Un instant, ton cerveau avait oublié une information. Tu avais pensé à quoi avant de penser cheveux ? Querelle, Keith. « Il a cherché querelle à Keith ? Oh l’bâtard... » Tu le toisas d’un œil particulièrement ironique, ce qui te permit de voir en slowmotion la chute d-... Oh. Le pot lui était tombé sur la gueule. Tu éclatas de rire à cette vue, sans retenue aucune. Au bout de quelques secondes, tu essuyas les larmes de rire qui perlaient de tes yeux. Bon, le fait qu’il eût embêté Keith pourrissait ton sens de l’esthétique mais cette vue-là... ah, ça faisait du bien de rire quand même... Et tu attendais toujours que ton adorable frère te racontât l’entièreté de ce qu’il s’était passé avant de mettre le blond-bicoloré sur ta liste rouge. ... ou noire...

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Quand Gio arrive dans la cuisine, les rayons du soleil ont déjà, depuis un moment, cessé d'éclairer le carrelage ancien. Signe qu'il se lève bien plus tard qu'à son habitude, lui qui parfois n'attend même pas le lever du jour pour sortir crapahuter aux abords de la forêt. Depuis quelques temps, ce n'est plus Gio qui prépare le petit-déjeuner en silence pour toute la maisonnée. Il ne le prend plus en attendant que tout le monde se lève, le corps doucement réchauffé par le soleil qui entre en biais par la fenêtre de la cuisine.

L'été n'a plus le même goût d'enfance ; il lui semble que la vie a perdu quelques couleurs, quelques saveurs, jusqu'au goût pourtant inimitable du chocolat chaud de Lucia – celui qu'elle laisse près du feu pour qu'il ne refroidisse pas trop vite en attendant son réveil. Il n'a plus tant d'appétit, avale sans hâte les tartines ou les gâteaux qu'il la laisse préparer sans lui, l'estomac encore un peu noué parfois.

En semaine, il rejoint la boutique bien plus tard qu'à son habitude, traîne les pieds en bougonnant, remercie sa mère ou Zachary d'un marmonnement avant de reprendre la place qu'il est censé occuper. Il le sait, la situation ne pourra pas durer éternellement, il lui faut reprendre son rythme habituel. Demain il le fera, il l'a promis. Aujourd'hui il profite encore de son dernier jour de week-end, de son dernier jour de laisser aller avant de devoir se remettre en selle – avancer malgré l'impression accablante que rien ne sera plus jamais comme avant.

Sortir, aller voir le soleil coûte que coûte, c'est ce que lui demande Lucia jour après jour, pour ne pas qu'il reste enfermé dans sa piaule avec ses pinceaux et ses ruminations. Alors presque par automatisme, Gio enfile ses chaussures. Même pas douché – pour quoi faire ? Emprunte son chemin habituel vers la forêt avant de se souvenir qu'il n'a pas pris sa sangle, alors bifurque pour rester à l'orée. Marcher sous le soleil, c'est ce qu'il faut – à quoi ça sert ? Il est buté Gio, il veut pas croire qu'une bonne dose de vitamine D lui redonnera du baume au cœur. À quoi bon, de toute façon ? Il lui paraît presque ne plus avoir personne à qui adresser ses sourires.

Ses pas le mènent tout droit à la cascade. Contre toute attente, son regard s'éclaire un peu en voyant l'eau claire dégringoler sur la roche, laissant s'échapper des goutelettes de part et d'autres – elle porte bien son nom, la cascade perlée. Il ne passe pas souvent par ici. Le roulement de l'eau est pourtant agréable, un bon bruit blanc pour se concentrer sur sa ligne par exemple. Mais c'est vrai que le site est souvent visité, il serait peut-être dérangé par quelques gamins chahuteurs. Pas ce matin, cependant. Enfin, c'est ce qu'il croit, jusqu'à sentir dégringoler sur sa tête un récipient qui lui rebondit dessus pour mieux retomber au sol, et un liquide visqueux couler lentement sur son visage, dans ses cheveux. Il n'a même pas eu un sursaut, s'inquiète seulement de savoir ce que c'est en glissant ses doigts dans la matière froide qui lui coule encore dans le cou. Il grimace. De la peinture bleue.

Voilà, il a sa tête des mauvais jours quand il relève le regard vers Shaki qui s'approche. Il le connaît un peu – qui ne connaît pas Shaki ? – mais n'a jamais eu vraiment l'occasion d'apprendre à le connaître. Il connaît aussi son frère, Keith, croisé un peu malencontreusement dans la forêt – il était aussi de mauvaise humeur ce jour-là, pas sûr d'avoir fait bonne impression. Et voilà qu'il croise le grand frère... ils ne sont clairement pas partis sur une bonne base. Gio le fixe d'un regard las, légèrement agacé, en essuyant son front et chassant la peinture pour ne pas qu'elle lui coule dans les yeux. Il constate les paillettes dorées, soupire.

– Et toi, t'as pas l'impression de foirer légèrement mes plans aussi, non ?

L'agressivité passive qui dégouline abondamment de ses mots, comme la peinture sur sa peau. Il n'avait pas vraiment de plan, en réalité, mais clairement un pot de peinture sur la gueule compromet tout ce qu'il aurait pu vouloir faire. Presque certain de s'en tirer avec une bosse sur le front aussi, vu que le pot l'a cogné. Mais il ne se donne pas la peine d'expliquer à Shaki qu'en réalité il n'avait rien d'autre à faire ce matin. Rien d'autre que se prendre un autre revers de la vie, il faut croire. Et Gio étant Gio, devant l'éclat de rire de Shaki, poursuit avec le même ton impoli pour passer ses nerfs :

– Vas-y, dis-moi, qui est-ce que tu pensais toucher en visant des cheveux blancs ? Eleanor ? Reem ? Ça t'amuse d'embêter tes aînés ? Ou bien Alphée ? Tu te rends compte que t'aurais pu blesser quelqu'un ?

Il ne sait pas très bien pourquoi il se sent aussi énervé tout à coup. Peut-être parce que, dans sa liste, il a volontairement tu le nom d'un autre petit bout qui a les cheveux à moitié blancs.


― soupire en #EBA773

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Tu regardais son air indifférent avec la même expression enjouée, joyeuse. Aaaah, cet air-là tu l’aimais beaucoup. Tu aimais beaucoup les indifférents. Ils ne parlaient pas pour rien, eux. Et puis cette absence de réaction te permettait de capturer ce moment dans ton esprit, comme une photographie mentale. Même en riant aux éclats, rire qui s'empira furtivement en le voyant grimacer avant de disparaître en moins de deux secondes. Il observait la couleur de la peinture ? Sa belle nuance, ses reflets magnifiques et les douces traces malachites que les paillettes dorées rehaussaient ? Ton sourire s’adoucit. Il se fit plus minime, en le voyant chasser vainement de la peinture de son front. Tu ignoras complètement son regard sévère, dont tu n’avais absolument cure, et tu penchas ta tête de côté en te rappelant... l'impudence dont il aurait peut-être fait preuve. Pile au moment où il parla, juste après qu'il eût enfin remarqué les paillettes dorées.

« Et toi, t'as pas l'impression de foirer légèrement mes plans aussi, non ? Tu passas ta 'chevelure', ou le requin-miniature qui te servait de chevelure, devant ton épaule pour toute réponse. Imperturbable.
- Comment le pourrais-je ? Je savais même pas que tu en avais. Et gâcher de si belles teintes... un bleu électrique irait tellement mieux à tes cheveux. Avec du bronze ou du mithril ? »

Tu l'observas pour essayer de juger durant de longues secondes... et ton sourire ironique fit son grand retour. Tu avais encore oublié qu'il s'en était pris à Keith. Et tant que tu n'auras pas le fin mot de cette histoire, tu le considéreras comme un ennemi pot- oh ! Mais bien sûr ! Du- tu t'interrompis en le voyant masser un endroit de sa tête comme s'il avait une bosse, repensant immédiatement à la Chute. Tu éclatas de rire à nouveau, l'impolitesse de l'homme transparaissant dans la tirade qui s'ensuivit ne fit qu'aggraver ton hilarité.

« Vas-y, dis-moi, qui est-ce que tu pensais toucher en visant des cheveux blancs ? Eleanor ? Reem ? Ça t'amuse d'embêter tes aînés ? Ou bien Alphée ? Tu te rends compte que t'aurais pu blesser quelqu'un ? Ok, définitivement pas un indifférent, il parlait trop. Ton hilarité s'apaisa lentement, même si ta réponse fut entrecoupée de hoquets. Hoquets de rire.
- Évidemment que ça m'amuse ! J'aurais continué de me... transformer en Shakhousse... sinon. Et... blesser quelqu'un ? Je ne blesse pas... celleux à qui je fais une farce. Toi... toi, eh bien, c'est... différent. »

Sur le dernier mot, ton hilarité était partie et ta voix prenait une ironie blasée. Une ironie qui aurait pu paraître froide si tes yeux ne recelaient pas d'une pure et profonde curiosité. Tu t'étiras et fouillas dans ta besace. Il osait s'offenser, alors que tu lui avais fait l'honneur d'une de tes meilleures farces ? Rien que pour ça il méritait que tu le considères en ennemi mais tu avais les paroles de Keith en tête. Tu soupiras, sortis une serviette avant de le considérer à nouveau.

« Pour ta gouverne, ça part à l'eau, sans shampoing, sans laisser de traces olfactives. Si tu crains la bosse, j'ai des pommades et un baume pour la prévenir. Autre chose, j'accorde une grande importance à l'esthétisme de mes farces. La magnifique teinte de bleu pailletée de ce doré, agrémentée de ce malachite, est belle sur toi mais sur des cheveux blancs elle aurait été magnifique. »

Tu avais une bouteille de deux litres d'eau sur un bras, avec la serviette, et tu cherchais ton baume de l'autre dans ta besace. Tu t'expliquais ? Shaki, que t'arrive-t-il ? L'idée qu'il pouvait se rincer dans la cascade avait germé dans ton esprit et te mettait mal à l'aise mais ça ne se voyait pas sur ton visage désormais impassible. Ça, plus le fait que tu t'efforçais de ne penser qu'aux paroles de Keith te demandant de ne faire justice toi-même. Pas celle lui rapportant le... Bref. Le fait que l'homme semblait tendu te tendait, aussi. Un homme nerveux est plus susceptible de te faire chier. Ah, gaspiller une si belle farce... Tu continuas d'observer la peinture, souriant, et attendis qu'il voulût bien accepter ton aide - ou la refuser.



© Ambrogio Leone pour le terme "Shakhousse"
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L'hilarité de Shaki ne laisse que des reliefs mécontents sur le visage de Gio. Des plis aux angles de son nez, des bosses à ceux de ses mâchoires. Sourcils broussailleux froncés, regard sombre en dépit du soleil qui brille haut au dessus d'eux. Il observe la forme curieuse de sa tête se balancer par dessus son épaule – il a jamais vraiment compris si c'était plutôt son crâne ou plutôt ses cheveux, mais il ne posera pas la question bien sûr, ce serait malvenu. La légèreté de sa réponse n'adoucit pas ses traits et Gio lève un peu le menton, signe sûrement que l'agacement prend encore le dessus quand l'autre parle de sa couleur de cheveux. Qu'on laisse ses cheveux tranquilles. Il n'a plus de coiffeur.

D'un geste un peu rageur, Gio passe sa main dans sa tignasse pour faire tomber grossièrement la peinture de sa tête. S'en retrouve couvert de peinture mais tant pis, il ira se rincer. Pas tout de suite en revanche, il reste planté là en se passant encore la main dans les cheveux jusqu'à réussir à tout plaquer en arrière et à faire tomber le plus gros de la peinture, sans prendre la peine de répondre à Shaki. Il est à peu près sûr que des cheveux bleus ne lui iraient pas du tout de toute façon. Il a un peu peur de découvrir quelle tête il a, quand il rentrera chez lui. Même si plus grand chose n'a vraiment d'importance en ce moment. Il a une allure un peu étrange, austère, les cheveux plus foncés tirés vers l'arrière et le buste gonflé d'ego. Les rires de Shaki ne font que l'énerver toujours plus.

Shakhousse ? De quoi il parle ? Il ne comprend rien. Gio lui aurait bien fait la morale, de s'imaginer que ses farces sont sans danger alors que de toute évidence, si, il aurait pu blesser quelqu'un avec ce saut. Il ne serait même pas étonné d'avoir un bleu demain. Mais le ton soudain différent de l'autre garçon lui fait retenir d'autres remontrances. Les lèvres closes, mais elles le démangent. Il le toise toujours de son air mauvais. L'observe sortir une serviette de son sac. Ça éclaircit peut-être un peu son regard noisette qu'il plonge dans le sien. Ce n'est pas pour autant qu'il défronce ses sourcils, ni qu'il esquisse un pas dans sa direction. Peut-être ses explications le dérident un peu, oui. Son regard s'envole vers la cime des arbres alentours. Peut-être que t'es juste trop tendu, Gio. L'évocation de la concordances des couleurs lui arrache un sourire un peu grimacé. En tant qu'artiste, il est peut-être un peu trop sensible à ce genre d'arguments. Mais quand même, ce n'est pas une raison pour balancer un pot de peinture sur les gens. Enfin pas sur lui en tous cas.

– Mmh. Qu'il commence par grogner, pas décidé à se laisser amadouer aussi vite. Et bougonne un peu encore : mais t'as pensé à la composition de ta peinture ? T'es sûr qu'elle est pas toxique pour la peau ? Pour l'environnement ?

Il pense à la peinture tombée parterre, qui va ruisseler dans la cascade à la prochaine pluie. Et si ça mettait en danger les poissons ? Gio a lu beaucoup de livres qui parlent de la pollution terrestre. Il ne veut pas que ce genre de catastrophes arrivent aussi sur Phyméris. C'est pour ça qu'il fait toujours attention avec sa peinture, à ne trop rien jeter dans l'eau, à frotter simplement sa peau avec des chiffons, quitte à en garder les doigts tâchés. Bref, il cherche la petite bête pour dissuader Shaki de mener à nouveau ce genre de projets, mais en réalité il est plutôt soulagé d'apprendre qu'il ne gardera pas les cheveux bleus ou verts pendant plusieurs jours.

Maintenant, Gio s'emploie à secouer un peu son T-Shirt, alourdi des coulées de peinture. Vraiment pas friand à l'idée de se rincer près de l'eau naturelle malgré tout.

– T'as déjà pensé à peindre sur des toiles, sinon ? Ou de te former en coiffure ? Histoire de pas emmerder les gens ni foutre la merde partout.

Effronté un peu, Gio, quand il est énervé. Il ne sait pas se contenir pour éviter d'envenimer les choses. D'un autre côté, à son sens, Shaki mérite bien qu'on le secoue un peu. Et peut-être qu'il serait curieux de voir aussi, peut-être !, ce que l'imagination visiblement intenable de ce drôle de bonhomme pourrait produire de plus admirable.


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No sleep until I am done with finding the answer

À l'évocation de ton esthétisme sur les couleurs, tu vis la grimace d'un sourire apparaître sur son visage. Ah... ? Tu lui tendais toujours le bidon de deux litres d'eau ainsi que la serviette, cherchant ton baume de ta main libre dans ta besace aux mille trésors. Un grognement agita ta chevelure, et la queue de ton requin miniature vint tapoter ton épaule de surprise. Sans redresser la tête, tu dirigeas ton attention sur lui.

« Mais t'as pensé à la composition de ta peinture ? T'es sûr qu'elle est pas toxique pour la peau ? Pour l'environnement ? Tu ne pus t'empêcher de rire, un rire certes ironique mais largement plus doux que tous ceux qu'il avait pu entendre jusque là.
- Évidemment. Si mes farces sont aussi situationnelles, ce n'est pas pour rien ; la peinture que t'as dans les cheveux est tirée des végétaux qui se trouvent autour de toi. Des semaines et des semaines de recherche pour avoir une telle teinte... Tu te redressas, ayant enfin trouvé ton baume et une pommade, et plantas ton regard dans le sien. Ça répond à ta question ou tu en as d'autres ? »

Tes yeux pétillaient de curiosité. Ce qu'il avait fait à Keith te revenait en mémoire mais ce n'était pas à toi d'interférer - sauf si ton petit frère te le demandait, ce dont tu doutais fortement. Tu chassas l'ombre avec ta chevelure, qui commença à battre une cadence de un coup (sur ton épaule) par tranche de quinze secondes. Tu le regardas secouer son tee-shirt non sans sourire, bras chargés toujours tendus vers lui. S'il ne s'approcha pas, il parla à nouveau. Beaucoup. Ton sourire se teinta d'ironie, et tu expiras profondément. Bon, encore une minute et tu posais tout à ses pieds.

« T'as déjà pensé à peindre sur des toiles, sinon ? Ou de te former en coiffure ? Histoire de pas emmerder les gens ni foutre la merde partout. »

La dernière phrase te fit éclater de rire, et même applaudir. Pas un indifférent mais un transparent. Ça se défend, ça se défend... Tu t'éventas de ta main pour calmer ton hilarité passagère, en agitant un pouce en l'air pour marquer ton approbation sur ses mots. Tu t'avanças pour poser le bidon d'eau à ses pieds, avec la serviette sur le bidon. Sans empiéter sur son espace intime, cela allait de soi. Fallait pas pousser, quand même...

« Emmerder les gens, faut pas pousser, c'est technique et chronophage de fou, et foutre la merde... je suis pas sûr que ce soit scientifiquement possible, ça..., commenças-tu, sérieux, avant de sourire pour relever ton humour pince-sans-rire. Je n'arrêterai pas mes farces, cela dit. Tu eus un geste de la main, comme pour clore cette partie de la conversation, et tu reculas pour mieux étirer tes bras. Ta chevelure battait toujours la même mesure, un coup par tranche de quinze secondes. Je suis apprenti herbaliste, actuellement en approfondissement dans la pharmacologie et la cuisine médicinale. Quant à la coiffure, ça ne m'intéresse pas. ... sauf quand il s'agissait des cheveux de Keith. Un sourire ironique étira tes lèvres furtivement. Passons. Je teste différentes encres, peintures et surtout aquarelles pour mes herbiers. Ça, c'est mon domaine. Tu lui lanças un regard en biais. Quel est ton domaine ? »

Tu vérifias où était l'eau et ajustas ta position en fonction. Ton pied effleura une fleur et tu t'accroupis. Ton attitude ironique, insolente, s'évapora l'espace d'un instant ; le petit instant où tu caressas les pétales de la fleur. L'instant où tu vis une nuance de couleur qui te fit te redresser comme un diable, c'est la passion qui te faisait vibrer.

« Mais oui ! Un bleu avec des teintes mithril et bronze t'irait super bien ! Avec des notes de charbon, peut-être ? Nan, ça fait trop... Tu tournas ta tête vers un arbre, une expression pensive et joueuse placardée sur le visage. Un vert d'eau avec des écorces qui feraient le liant de ta bicoloritude, peut-être ? Mhm... hm. Je demanderai à Keith, tiens. »

Tu te retournas vers lui.
Alors, ton domaine... ?

Shaki Sharpnedo
phrase :
There ain't a single thing you've done that's gonna phase me.
Mini icône :
Si tu touches mon Keith, tu meurs.
icône :
Regardes au-dessus de la porte...
miniature :
« J'sais pas encore si j't'aime bien ou pas donc... fais gaffe, toi. » ○ [PV: Gio] 206x120
Personnages :
---
Messages :
32
Rubis :
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Shaki Sharpnedo
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