On t'attendait !
Ouvrant les yeux après ce qui te semble être une éternité, tu te trouves déboussolé. Devant toi, un endroit inconnu, des visages nouveaux. Où es-tu ? Qui sont ces gens ? La dernière chose dont tu te rappelles c'est d'une grande porte, émettant un tintement clair et gracieux, et qui t'attirait au plus profond de toi quand bien même tu aurais voulu détourner le regard et t'enfuir, tu n'aurais pas pu. Tu l'as emprunté et puis... Plus rien.
Fukaeri Murakami Koha Hovrath Nikolai Kinsley Noam Ozkan Ambrogio Leone Zachary Veseli Esteban Castelianos Natalia Hovrath Chloris Waterford Grim Alkin Séraphine Lindberg Alistaire Hovrath Harin L. Handal LEONHARDT GREENWOOD Mia L. Carrasco Sid Wieteska Ty Kaneko ABRAHAM MOLNÁR EDMÉE SHÄFER HADÈS SMITH AEL K. IKORU HAZEL ISHIKAWA CAMOMILLE DE RIJK MIKHAIL VORONIN CAISIDE WHITE BALTHAZAR ØYSTEIN Vincent Laisne VALERIYA LEVCHENKO Arsene JawoSHAKI SHARPNEDO ALPHÉE NYSTRÖM Corey Sanders Arjun Khan Nesaia Loisel Reem Handal
C’est réel, n’est-ce pas ? Ce monde, ce… Comment qualifier ça ? Phymeris… Tu crois qu’on va croiser des poissons ? J’aime trop les poissons, c’est trop marrant je trouve ! Avec leurs grands yeux là ! C’est ma ville j’ai le droit d’être partout, c’est toi qui devait disparaître! J'adore le sirop, parce que c'est super doux et aussi super sucré. Un peu comme toi ! J'aimerais bien mettre plein d'autres bougies mais... j'ai un peu peur que ça prenne feu. Oublie surtout pas de passer le bonjour à ta maman quand t’iras pleurer dans ses jupes. Casse toi, t'auras rien. Je vais te détruire, ok !? Fais chier, qui a mis cette porte là ? Et toi Konnor ! Si tu ne veux pas qu'on te traite comme un bébé, agis en grand garçon ! La concurrence est rude dans le coin, je ne peux définitivement pas me reposer sur mes lauriers! Il ne me semble pas être payée pour jouer les potiches à vos côtés. Ah ! Évite juste les fours, le feu et… et de t'approcher trop près. S’il te plaît. J'ai toujours pas accroché la pancarte des sardines d'ailleurs. Il faut que je le fasse... Et évidemment, ces péquenots n’ont pas d’opticiens. C’est trop demander je suppose de faire l’effort de s’habiller correctement, n’est-ce pas ? J’espère que t’es prêt à slay pour un autre day ! je crois que cet endroit m'a trouvé pour que je puisse tenir la promesse que je t'ai faite. Euh, je... Darling ? C'est un mot tendance chez les jeunes..? Ou vous venez de la terre, alors ?? Vous pouvez m’appeler Edmée… Ou chérie. A votre guise ! Il ne pleut pas ? Ou alors cette ville est encore plus étrange que ce que je pensais. Est-ce que vous auriez… quelque chose, même rassis ? Même si c’est un rêve, je sais reconnaître un hibou conservateur de musée quand j’en vois un ! Je ne sais pas à qui c'était, mais vous ne devriez pas donner des objets aussi personnels à quelqu’un qui ne connaît même pas votre prénom. Il est parfaitement hors de question que je m’en aille tant que tes lettres seront dans cet état ! Si tu veux trouver une sortie il vaut mieux rester en vie, tu sais. Tiens bonhomme prend donc mes gants, il ne faudrait pas que tu coupes tes mains d’éphèbe Tu veux t'échapper d’ici ? Si je trouve un moyen de partir je te le dirai. La boutique tourne bien, c’est pas parce que la céramique c’est durable que les gens la font durer Ne t’enflamme pas trop vite… La soirée ne fait- elle pas que commencer ? Et pourquoi t’es parti aussi tôt avec ton violon dans la forêt ? Tu te souviens, alors. T’as pas vu le maire ? Il est chelou mais c’était pas un rêve. En gros, on pourrait aller au port et celui qui empile le plus de cailloux gagne. Oh si tu savais ce qu’il y a dans mes rêves... Ce système est bourré de trou qu'on peut facilement combler avec un peu jugeote, et ca tombe bien : je peux t’y aider !
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Everything matters • Alphée

Everything matters • Alphéepar Alphée Nyström Mar 30 Jan 2024 - 22:00
Alphée Nyström
ft. Rain - Little Rain
age 25 ans nationalité suédois pronoms il/lui orientation est, au lever job illumineur du village logement une cabane à rénover non loin du phare.
Vivrait de rêveries, d'incertitudes et d'histoires fantas(ti)ques s'il le pouvait fasciné par les eaux tumultueuses, les courants, l'imprévisible et l'inconnu par l'océan d'étoiles qui se dévoile lorsque le soleil est couché terrifié par les profondeurs maritimes et la puissance des vagues, des flots se fracassant contre les rochers très frileux, aime envelopper sa frêle figure dans des laines épaisses et confortables qu'il a souvent lui-même tricotées une propension au désordre et à l'oubli sa calligraphie soignée et réfléchie prend soin de lui, de ses ongles qu'il aime colorer aime le bruit de la pluie contre les carreaux, des pas dans une flaque d'eau, la sensation de chaleur au centre d'un tableau froid le soleil levant, le soleil couchant, les couleurs qui s'étirent dans le ciel et disparaissent pour se transformer aime l'odeur du café, du pain d'épices l'acidité du kiwi, la douceur du miel artisanal sur une tartine beurrée un latte macchiato, avec un soupçon de cannelle préfère la lune au soleil la solitude aux bains de foule chérit l'innocence des enfants, l'insouciance des infinies possibilités ne supporte pas les bruits explosifs, les gestes violents et la vue du sang a commencé une collection de coquillages et de maquettes de bateaux après son arrivée à Phyméris nourrit les canards émeraude d'un étang en-dehors de la ville tout particulièrement l'un d'entre eux, au plumage tâché de blanc, qu'il a appelé Charly apprécie la quiétude de la nuit redoute la vieillesse, la possibilité d'un jour tout oublier cherche pourtant l'Ailleurs, l'Après couche sur papier des histoires enfantines qu'il glisse à l'école, secrètement garde ses écrits plus mélancoliques bien cachés ainsi que ses chansons, ses petites compositions sent parfois les muscles de sa main droite et de son avant-bras se crisper et se raidir lorsqu'il écrit durant une période prolongée songe à se mettre en quête d'un violoncelle, un jour tiraillé de sa place sur Phyméris, honteux de s'y sentir vivant lorsqu'il pense à la vie qui a disparu dans son sillage, le jour où la porte l'a mené ici.
caractéristiques
Lorsque les astres habillent le ciel,
On voit son ombre tracer secrètement un chemin.
l'avez-vous observé déjà, depuis le temps qu'il est là ?
D'une lumière à naître,
De ce crépitement caché au creux de sa main.
lui que l'invisible embrasse pour le réchauffer

Il était un pouvoir que trop peu de gens savaient apprécier. Celui de déambuler, s'égarer et laisser au monde le loisir de se dévoiler ; celui de lire dans les étoiles la silhouette d'une baleine traversant les cieux parmi les raies manta, celui de choisir d'écouter le silence et d'en savoir savourer les secrets.
Et de se taire.
lui qui se laisse enlacer par le froid.


Alphée, comme un courant ; un fleuve, fils de l'Océan. Rien de si grandiose, rien d'un destin tragique ou d'une mythologie pleine de rebondissements pourtant - au moins le jeune homme ne le voyait pas ainsi. Loin des remous et des marées, il se serait comparé plutôt au sable glissé discrètement entre les galets ; mais si, vous savez, de ces plages où l'on se rend afin d'observer les oiseaux marins se percher sur des piquets de bois, où l'on court dans l'eau pour échapper aux brises soufflant contre notre peau au poil hérissé. Mirage miroitant dans la brume, sa silhouette pâle ne sachant que choisir entre les nuages et l'écume pour se fondre, il serait finalement un souffle, une brise invisible chatouillant la nuque, l'odeur saline s'insinuant discrètement dans nos narines.
Ici, Ailleurs ; Partout, Nulle Part. S'il le pouvait, serait tout et rien à la fois. Comme les tâches de rousseur diluées et dispersées en cascade le long de son épiderme, envahissant de l'arête de son nez à l'extrémité de ses longs doigts, il se ferait détail banal d'un paysage ordinaire. L'annotation maladroite que l'on découvrirait dans le carnet de voyage de son ancêtre des années après sa disparition, l'oreille par trois fois raccommodée d'un vieil ours en peluche pour apaiser les pleurs d'un enfant l'ayant trop aimé ; il se voudrait aussi beau, aussi égoïstement précieux que ces choses, que ces instants-là.

Le roulement d'une vague sur les galets.
avez-vous jamais remarqué son regard sous un millier d'étoiles ?
Un coquillage bringuebalé par les courants.
simple humain captivé par la lumière

Alphée, comme une virgule ; une apostrophe, bouffée de silence dans le chahut. Jamais n'aurait-il pu choisir la mer, risquer de se fracasser, briser ses côtes à la moindre tempête contre ses rochers menaçants. Elle, pourtant, de bien des manières s'imposait à lui. Toujours, jamais - pourquoi ? Et lui de s'échapper, de s'en défaire malgré la beauté que sa fougue et son indomptabilité lui inspiraient. Capable seulement de l'observer de loin, d'imaginer, rêver ; de sculpter cette mousse échouée à leurs pieds.
Enveloppé de bleu, submergé de douceur. À la mer, il avait toujours préféré le ciel. Il aurait pu tendre ses bras à les faire tomber en morceaux, effleurer le ciel pour y disposer des étoiles en constellations si l'on lui en avait donné l'opportunité. Inébranlable ; dans ses fragilités, ses lèvres gercées, salées, dans ses doutes et ses peurs qu'il n'avait nulle crainte à embrasser. Parce qu'en chaque chose il aimait chercher cette lueur, cette lumière que d'autres auraient mille fois abandonné. Bercé par un idéalisme et une mélancolie qui faisaient chanter son âme, en quête d'une poétique banalité - peut-être se serait-il finalement résumé de la sorte.

D'un éclat mourant de la Voie Lactée.
simple détail noyé au cœur leur toile.
De la beauté de sa finalité.


1m75 la peau pâle, une multitude de tâches de rousseur courant sur l'intégralité de sa peau ses cheveux blonds, presque blancs, jadis décorés d'une touche de bleu la coiffure brouillonne, comme un enchevêtrement de rivières entrecroisées des cils et sourcils si clairs qu'ils paraîtraient presque glacés des yeux d'hiver, suspendus entre le gris et le bleu le nez fin, surmonté lorsqu'il lit ou écrit de la monture dorée d'une paire de lunettes rondes et usées la mâchoire finement tracée, serrée sur des traits lisses.

Rêveur introverti patient discret sensible créatif délicat attentionné romantique artist(iqu)e paisible dévoué sincère fiable réservé renfermé solitaire indécis compréhensif tendre peu assuré désorganisé soigné doux.
HISTOIRE
TW : harcèlement, relation toxique, drogues, violence (légers, peu détaillés).

Il était - quel était-il exactement ?
une lumière, un rêve, un mirage,
Il était un endroit spécial dans le cœur d'un enfant naufragé, de ceux que nul ne pouvait ignorer lorsque sa silhouette se dessinait en contours même vagues à l'horizon. Comme un faisceau transperçant l'abîme d'une nuit sans étoile, l'émergence d'une haute et frêle tour caressée par les courants, surmontée d'une aura de lumière curieusement rassurante. Simple bâtisse à l'aspect désuet, aux pierres craquelées et envahies par la mousse, elle n'avait pour seul dessein que de guider les égarés, apaiser celles et ceux que l'inconnu ou l'obscurité pouvaient bien effrayer.
lui, eux, là ; quelqu'un de notre entourage.
Il était un phare, tout simplement.


Comme des guirlandes lumineuses.

Lové dans un désordre de coussins et de couvertures aux laines épaisses et aux coloris variés, le front plissé par la concentration alors qu'il parcourait du regard le contenu d'un petit carnet en cuir relié, un jeune homme s'était terré dans un coin bien particulier. Il se trouvait là, seulement, simplement ; niché secrètement dans le recoin du grenier d'un vieux phare, son image flottant comme un mirage à la lueur d'une bougie tremblotante. Le silence semblait presque immobile en cet endroit, suspendu au creux de la pierre et du bois ; caressé par les soupirs réguliers des pages que ses doigts délicats tournaient.

Entrelacées.

Il y avait les fossettes dans ces sourires d'une mère qui transformait les éclats de rire en comptines cristallines, la tendresse dans le toucher d'un père qui aimait ériger ses solides épaules en belvédère. Il y avait les chants, les rêves, les histoires au coucher - oh oui, elle ne manquait jamais à en inventer de nouvelles pour le plaisir de cette petite tête blonde qui refusait de fermer les yeux avant d'entendre le chapitre suivant de ces aventures qu'elle seule connaissait. Il y avait beaucoup d'amour, beaucoup de chaleur dans ce foyer ; comme un cœur qui tambourinait fort, fort, fort, sans jamais donner l'impression pourtant de s'emballer.

Il frissonna légèrement, rien qu'un instant, avant de replacer sur ses épaules l'épaisse couverture de patchwork qui lui faisait office de château, comme un barrage contre les susurrements de la bise du dehors qui aurait pu chercher à s'infiltrer. La quiétude de cet endroit était devenue pour lui une oasis, un havre de paix où il aimait se laisser oublier pour se plonger entre les lignes tracées d'encre qui flottaient en rivières dans le carnet entre ses mains. Être Ici tout en se remémorant Là-bas ; confondre en écrits maladroits toutes ces choses, cette beauté qu'il refusait de prendre le risque de laisser s'échapper.

Il y avait eux d'abord, oui, puis il y avait eu lui aussi. Il n'y avait bientôt plus que les petits pas maladroits du curieux Alphée qui s'émerveillait à tout explorer, mais aussi les premiers tâtonnements du téméraire Léandre qui cherchait à le rattraper. Il y avait les chamailleries, les bêtises à deux, les sucreries cachées sous le tapis ; il y avait les chutes, les larmes, l'épaule de l'aîné toujours prête à soutenir son cadet. Il y avait les merveilles aussi, la musique de papa lorsqu'il s'installait au piano ; peut-être un peu de pureté, dans ses premiers coups d'archet. Et toujours ces fossettes, lorsque maman souriait.
toujours ?
Toujours.
ce qu'elle pouvait lui manquer.
Comme une étoile dans le ciel.

Là, sous ses doigts, les mots glissaient et s'entremêlaient. Lorsqu'il les touchait, il lui semblait presque les ressentir, la poitrine gonflée par un soleil qu'il aurait cru capable de s'échapper de sa cage thoracique, prêt à se répandre en cascade dans la pièce pour l'avaler. Et il souriait. Parce qu'il retenait de cette vie emprisonnée dans le papier des mers de souvenirs qu'il chérissait, un océan de mélancolie qui l'implorait de les conter, les choyer, les chanter.

Égarée.

Il y avait l'épais manteau de neige durant les hivers suédois, l'allégresse dans les regards où se reflétaient les milliers de lumières lors de la Sainte Lucie. Il y avait les cabanes drapées au milieu du salon, la lampe de poche courant avec espièglerie sur les schémas de curieuses constellations après que la maison se soit endormie. Et puis il y avait l'Après, aussi. Il y avait Toronto, les au revoir à tous ces amis qu'il ne reverrait plus jamais. Il y avait ces visages là-bas, ces messes basses, tous ces enfants qui se connaissaient. Puis il y avait lui, de son côté. Lui et Léandre au moins, quand bien même papa et maman semblaient s'éloigner.

Ses pieds glissèrent en silence contre le plancher qui craquait. Derrière lui, la fumée d'une bougie fraîchement soufflée s'élevait en volutes délicates, discrètement, emplissant la pièce d'une douce odeur qui releva avec pudeur le coin de ses lèvres. La forme étroite d'une fenêtre à la vitre épaisse se dessinait devant lui, en source de lumière naissante traversant la pénombre nouvelle. Et lorsque ses pieds s'immobilisèrent sur le plancher, celui-ci paraissait alors plus clair que celui qu'il venait de quitter, baigné par la lueur d'une nuit claire qui s'insinuait lentement depuis l'interstice devant lequel il se tenait.

Il y avait le violoncelle, toujours, même si le piano avait cessé de chanter. Il y avait maman qui rentrait plus tard, Léandre et les livres qui n'échouaient jamais à lui tenir compagnie. Il y avait l'entrée dans l'adolescence, les difficultés à s'ancrer. Puis il y avait l'Après, à nouveau, le retour au Rien dans une New-York aux allures de grisaille et de plage abandonnée. Et il y avait ces autres, encore et encore, ce schéma de railleries qui se répétait. Mais au moins, il y avait toujours les arts et leur petite famille de trois pour le maintenir à flot - surtout, surtout ne pas les inquiéter, pour qu'il puissent continuer de sourire ; songer seulement à lire, à écrire, à jouer, à créer.
fuir, fuir là-bas, au loin,
Sans s'arrêter.
tout en restant tout près.
Comme une bougie de cire.

Dehors, des tâches scintillantes brillaient sur leur canevas de la même couleur que cette encre qui ne cessait de couler sur le papier toujours glissé entre ses doigts. Semblables à des bouffées d'inspiration ; semblables au soulagement d'une expiration. Par instants, elles se laissaient engloutir par le passage d'un faisceau fantomatique, le dessin d'un appel aux âmes qui auraient pu avoir besoin d'une lumière pour les guider - noyant les étoiles, seulement pour mieux les révéler.

Consumée.

Il y avait le premier amour, les premières erreurs. Il y avait cet aîné, cet exemple, ces gestes tendres et ces mots qui l'avaient tant charmé. Il y avait son Futur aussi, pas si loin que ça, qui lui tendait les bras. Il y avait le café, ses premiers pas de jeune adulte prêt à se démener pour financer ses projets d'éducation supérieure, nourrir son rêve de devenir un jour parolier. Il y avait les longues journées, les baisers furtifs au matin ; les sourires et les sourcils froncés, les latte macchiato avec un soupçon de cannelle. Il y avait la vie à deux, celle qui chaque jour semblait un peu plus l'accaparer.

Un soupir échappa à ses lèvres, tandis qu'il se laissait absorber à la contemplation de cet Infini qui s'allongeait, s'étiraient jusqu'au bout du monde - quel horizon ? Il n'en avait pas besoin. Au-dessus de lui, en-dessous du ciel, quelque part entre eux, l'éclat de la lampe démesurée du phare s'évertuait à maintenir sa danse, le ballet des signaux qu'elle offrait comme promesse d'échappatoire aux navires qui auraient pu perdre le chemin de leur destination. Et il décida de s'y perdre, rien qu'un peu, rien qu'un instant, abandonnant - momentanément, il y reviendrait forcément - le petit carnet de cuir sur le rebord de la fenêtre, en sécurité sous ses doigts qui commençaient à se rafraîchir.

Il n'y avait plus de rêves, il n'y avait plus de place pour ses projets d'université. Il n'y avait plus de sincérité dans ses sourires, plus non plus la force d'admettre que Léandre avait raison de s'inquiéter. Il n'y avait plus que le café, le café ; oui, il aimait sincèrement n'être parfois rien de plus qu'un garçon de café. Il n'y avait plus d'amour véritable, seulement une prison dorée - pourquoi lui trouvait-il des excuses alors, à l'autre, lui qui brûlait son travail dans des dettes sombres aux odeurs de drogues qui ne cessaient de le consumer ? Il n'y avait même plus de sécurité. Il n'y avait que les cris, la panique, que la douleur foudroyante d'un bras éclaté ; qu'un cauchemar qui d'un coup, d'un seul, semblait le submerger.
crier au monde, crier au ciel,
Continuer.
sentir sa gorge brûler.
Comme la lumière d'un réverbère.

Au-dehors de la tour, lorsqu'on s'éloignait du phare pour en apprécier pleinement le spectacle, il y avait tant d'autres choses à admirer. Le silence n'existait plus là-bas, remplacé par les chuchotements portés par le vent et glissés dans les ramures des arbres qui se trémoussaient, le fracas de l'eau et les caresses de son écume contre les rochers. Tout semblait à la fois immense et minuscule, de l'existence des poissons invisibles sous la marée qui s'agitait à celle, tragiquement étalée, de quelques morceaux d'épave échoués sur les galets. Une scène, un phare, un homme ; des détails seulement, des coups de pinceau hasardeux dans la grande toile de la nuit tombée. Cachés aux yeux de tous, excepté peut-être de ceux qui avaient la patience de les chercher.

Ne demandant qu'à être allumée.

Il y avait le lit, l'immobilité, l'hôpital et son téléphone qui ne cessait de hurler. Il y avait le rouge, le bleu. Il y avait ce nœud, ici, dans sa gorge qui lui donnait l'impression de l'étrangler. Il y avait la peur - mais surtout la honte, l'angoisse de les appeler pour leur admettre qu'il avait besoin qu'on l'aide à s'échapper. Il y avait sa main qu'il avait vu trembler, hésiter, jusqu'à ce que ses doigts acceptent d'appuyer sur le nom de « mamma » ; puis le silence, les pleurs, la chute de toutes ses barrières traçant des sillons sous ses yeux. Il y avait sa main, sur la poignée avant de raccrocher ; un dernier hoquet, lorsqu'il crut entendre sa voix et - et rien, rien d'autre que le calme, comme s'il avait cessé d'exister.

Les timides couleurs de l'aube étaient sur le point de s'éveiller lorsque sa silhouette se déroba enfin de sa cachette, s'insinuant silencieusement dans la semi-pénombre matinale, sur les pavés. Sur ses épaules, la moelleuse couverture qui l'avait enveloppée toute la nuit avait été troquée pour un épais manteau foncé, doublé d'une écharpe aux couleurs de la mer qui menaçait à tout instant de l'avaler. Dans ses mains, nulle trace de son petit carnet, celui-ci ayant été certainement glissé dans une poche - précieusement, égoïstement - et à sa place, une curieuse perche s'était invitée. Était venue pour lui l'heure d'exister, de se fondre dans la fraîcheur de la brume pour y déposer quelques flammes, quelques bougies ; faire de ces banals réverbères les lumières qui lui permettraient ensuite de revenir à l'invisible.

Et, sans qu'il ne comprenne comment, il y avait à présent Phyméris. Il y avait ces gens, ces regards bienveillants, l'impression de flotter dans un coma artificiel sans savoir comment se réveiller. Il y avait beaucoup de bon, très peu de mauvais ; et pourtant, cette torture de ne pouvoir appeler les deux seuls noms qui lui importaient vraiment. Il y avait ce temps qui ne cessait de découler, le réconfort d'une main tendue lui ayant appris à partager la lumière qui lui faisait défaut. Il y avait la ville, à illuminer ; tant de belles choses pour lui occuper l'esprit. Les histoires, les enfants à faire voyager. Il y avait sa plume, ses carnets ; cette cabane au pied du phare, qu'il envisageait de rénover. Il y avait à recommencer, pour être capable de continuer.

Subsister.
encore et malgré tout,
Il était une âme, il était un chant.
un peut-être cherchant son vraiment.
Il était un phare, tout simplement.


résumé:
@zae
derrière l'écran :
Alors je suis venue, j'ai vu, et je suis reviendue.
Et j'ai ramené mon petit Alphée parce que j'ai retrouvé Sidou.
Voilà.
Keur sur vous.
Alphée Nyström
phrase :
Quelque part avant l'aube ; quand la lumière veut nous voir.
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Alphée Nyström
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Re: Everything matters • Alphéepar Caiside White Mar 30 Jan 2024 - 22:00
ADLSJLJCFSLJD ♥♥♥♥

Edit : Zébardi !!!

Il y avait beaucoup d'amour, beaucoup de chaleur dans ce foyer ; comme un cœur qui tambourinait fort, fort, fort, sans jamais donner l'impression pourtant de s'emballer.

Tu sais que j'adore comment tu écris mais ce passage est si doux, si simple et si joli  Everything matters • Alphée 1f62d  Everything matters • Alphée 1f499


les latte macchiato avec un soupçon de cannelle

alsljlsjd ♥ (Plus doux souvenir de Sidou à New York tu le sais ♥) Je quote pas l'Après parce que ça me déchire le cœur. Vraiment heureusement qu'Il est pas à Phym aussi, qu'Alphée puisse guérir en paix ! Ça m'a fracassé le cœur le passage de l'hôpital Everything matters • Alphée 128457478 C'est pas permis de s'effondrer comme ça T_T

J'ai hâte de le retrouver ♥. Sidou a hâte de le retrouver. De le rencontrer vraiment ♥.


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Quelque part dans le monde, un oiseau s'endort sans bruit
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Re: Everything matters • Alphéepar Alistaire Hovrath Mer 31 Jan 2024 - 8:59
Voulez-vous m'épouser ? 0560c73179d3cd213289
Re-bienvenue mon chat, jtm fort même si j'ai le même prénom qu'un canard (mais comme c'est le plus mignon, ça passe)
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Re: Everything matters • Alphéepar Alphée Nyström Mer 31 Jan 2024 - 9:38
Vous êtes tropipou les copaings vous le savez ?

@Caiside White : kouer, tout simplement.

@Alistaire Hovrath : Je crois que quelqu'un sera tout colère si je dis oui mais : évidemment que oui Everything matters • Alphée 862050570
Merci tout plein, jtm fort aussi dfgsg. C'est lui qui a le même prénom que toi et c'est toi le plus beau des canards de toute façon, ça marche dans ce sens-là épicétou Everything matters • Alphée 498742500

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Alphée Nyström
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Quelque part avant l'aube ; quand la lumière veut nous voir.
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Re: Everything matters • Alphéepar Zachary Veseli Mer 31 Jan 2024 - 12:40
LE BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBB Everything matters • Alphée 3130537399 Everything matters • Alphée 3130537399 Everything matters • Alphée 3130537399
j'edit après juste Everything matters • Alphée 588305270 my soft lil boiiiiiiiii merci de revenir nous bless avec un pti ange on taime ok
Zachary Veseli
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ok cool men fous
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Re: Everything matters • Alphéepar Koha Hovrath Dim 4 Fév 2024 - 14:39
il aurait été beaucoup plus beau en bleu mais bon
il est si doux et poétique et vrmnt très mims alors disons que le violet passe pour cette fois Everything matters • Alphée 2731948416

et vraiment le détail des histoires pour enfant qu'il donne à l'école je 5b5589a8f7f439204ae9 depuis ce moment là g trébuché me suis jamais relevée
hâte d'en découvrir un peu plus sur lui avec son histoire et puis de le découvrir en rp dskfjskf
re bienvenue officiellement bebou Everything matters • Alphée 1046954278




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no offense but do i look like i understand anything
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Re: Everything matters • Alphéepar Arsène Jawo Mer 7 Fév 2024 - 16:47
je viens commenter pck je suis polie

déjà je voulais dire que j'ai très hate et qu'il est hyper poétique et que les phares et la lumière ce sont des super beaux objets de poésie et je suis fan de l'idée

jlm, il est si doux, je veux le protéger, même s'il est déjà bien à l'abri à phyméris

trop hâte de faire de belles choses ensemble, bon courage pour la fin de la fichette !
Arsène Jawo
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Re: Everything matters • Alphéepar Alphée Nyström Mer 7 Fév 2024 - 18:25
Zébardi pour la deuxième tournée :

@Zachary Veseli : Cet entrain fait plaisir à voir, j'espère que le produit fini te plaira et j'ai hâte de savoir ce que tu en penses Everything matters • Alphée 3147632831

@Koha Hovrath : Oui, je sais, c'est honteux, il n'est pas bleu... mais je suis d'accord avec toi sur le fait que le violet lui va fort bien aussi Everything matters • Alphée 862050570 Wsh d'abord j'espère que tu t'es pas abîmé en tombant et stp relève-toi quand même, sinon tu pourras pas voir ce que son histoire te réserve et ça serait vraiment dommage quand même Everything matters • Alphée 498742500
Merci pour la rebienvenuuue, toujours autant de luv sur toi (et sur Corey, pas de poubelle, ou alors uniquement avec des plaids) Everything matters • Alphée 2718073652

@Arsène Jawo : Je viens répondre parce que je suis polie aussi /pan. Merci tout plein pour ces jolis compliments, c bô de voir quelqu'un partager mon amour pour les phares et la petite poésie de la lumière ça fait trop trop trop plaisir vraiment. Ilédou, iléfrais (comme Georges) et j'ai hâte de te l'offrir sur un plateau pour un joli lien avec notre artisan cirier dont j'ai trop trop hâte de lire l'histoire Everything matters • Alphée 862050570
Oui, ceci est une perche tendue pour un lien, mais tu t'y attendais déjà je pense Everything matters • Alphée 498742500

Beaucoup de luv sur tout le monde, je ne vous mérite toujours pas et vous êtes des troopers d'avoir eu le courage de lire mes pavés, voilà.

kouer
Alphée Nyström
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Quelque part avant l'aube ; quand la lumière veut nous voir.
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Re: Everything matters • Alphéepar Noam Ozkan Jeu 8 Fév 2024 - 21:14
MA PUCE REBIENVENUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ca me fait tjr tellement trop plaisir de voir nos petits cœurs faire des DCs ca veut dire qu'on est assez biens a la maison pour poser une deuxième valise Everything matters • Alphée 128457478
t'écris tellement si bien, c'est la deuxième fois que tu nous ratatines le cœur  avec tes métaphores ouin !!! MERCI !???

jtm rebienvenue <33333  Everything matters • Alphée 2731948416
Noam Ozkan
phrase :
Oh, when I woke up tonight, I said I’m Going to make somebody love me
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beau hein !!????
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Everything matters • Alphée 8a56610baebbf444bb32f35c71cd902e
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of course i know i am dramatic (non il ne le sait pas vraiment)
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Noam Ozkan
serial kisseur
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Re: Everything matters • Alphéepar Le Maire Jeu 8 Fév 2024 - 22:06

Félicitations !

Wow, te voilà arrivé.e à la fin de ta fiche, et pour ça, bravo et surtout :

✨ Bienvenue à Phymeris ! ✨

OUIIIN BIENVENUE A ALPHEE, MON PETIT CHOUCHOU TOUT COTTONEUX JE Everything matters • Alphée 3130537399 suis tlmt aux anges de te revoir avec un si joli perso, et de découvrir ta plume tjrs aussi poétique dans un perso précieux comme ça snif merci de nous donner son art et sa sensibilité dans un joli écrin d'éther Everything matters • Alphée 1044508227

l'histoire est trop belle et la douleur qui infuse gentiment dedans est tlmt TRICKY, elle se glisse entre tes jolies phrases, les tours et les détours dans le sordide et tout ce qui fait mal pr mieux le raconter, le tisser dans la dentelle  5b5589a8f7f439204ae9 trop fan également des paysages qui coulent sur les souvenirs égrenés, les beaux et les moins beaux, tout ça lui va trop bien vrmt O U I N

je vais arrêter ici pcq je pense que tu as saisi que je l'aime, j'aime son aura et le fait qu'il sente la mer au petit matin, j'ai hâte voir quel chemin il va faire à Phymeris depuis son phare snif je te souhaite de encore bien t'amuser avec nous, et longtemps !!!! Everything matters • Alphée 4158381534

Maintenant qu'on t'a fait ta fête - mais les autres membres sont invités à commenter par la suite s'ils ont raté ta précieuse fiche -, n'oublie pas dès maintenant de :
recenser ton job & ton avatar
jeter un œil  aux fiches de liens des copaingues et poster la tienne
créer ta charmante boîte aux lettres
consulter le sujet des demandes de rp ou poster à la suite !

Merci également de penser à mettre à jour vos infos de profil, si ce n'est pas déjà fait, pour permettre une meilleure navigation a tout le monde svp ! Everything matters • Alphée 862050570

Des gros bisous d'amour, et à très vite au village !
Le Maire
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oh ben dites donc ça m'a l'air rudement bon !!!
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