On t'attendait !
Ouvrant les yeux après ce qui te semble être une éternité, tu te trouves déboussolé. Devant toi, un endroit inconnu, des visages nouveaux. Où es-tu ? Qui sont ces gens ? La dernière chose dont tu te rappelles c'est d'une grande porte, émettant un tintement clair et gracieux, et qui t'attirait au plus profond de toi quand bien même tu aurais voulu détourner le regard et t'enfuir, tu n'aurais pas pu. Tu l'as emprunté et puis... Plus rien.
Fukaeri Murakami Koha Hovrath Nikolai Kinsley Noam Ozkan Ambrogio Leone Zachary Veseli Esteban Castelianos Natalia Hovrath Chloris Waterford Grim Alkin Séraphine Lindberg Alistaire Hovrath Harin L. Handal LEONHARDT GREENWOOD Mia L. Carrasco Sid Wieteska Ty Kaneko ABRAHAM MOLNÁR EDMÉE SHÄFER HADÈS SMITH AEL K. IKORU HAZEL ISHIKAWA CAMOMILLE DE RIJK MIKHAIL VORONIN CAISIDE WHITE BALTHAZAR ØYSTEIN Vincent Laisne VALERIYA LEVCHENKO Arsene JawoSHAKI SHARPNEDO ALPHÉE NYSTRÖM Corey Sanders Arjun Khan Nesaia Loisel Reem Handal
C’est réel, n’est-ce pas ? Ce monde, ce… Comment qualifier ça ? Phymeris… Tu crois qu’on va croiser des poissons ? J’aime trop les poissons, c’est trop marrant je trouve ! Avec leurs grands yeux là ! C’est ma ville j’ai le droit d’être partout, c’est toi qui devait disparaître! J'adore le sirop, parce que c'est super doux et aussi super sucré. Un peu comme toi ! J'aimerais bien mettre plein d'autres bougies mais... j'ai un peu peur que ça prenne feu. Oublie surtout pas de passer le bonjour à ta maman quand t’iras pleurer dans ses jupes. Casse toi, t'auras rien. Je vais te détruire, ok !? Fais chier, qui a mis cette porte là ? Et toi Konnor ! Si tu ne veux pas qu'on te traite comme un bébé, agis en grand garçon ! La concurrence est rude dans le coin, je ne peux définitivement pas me reposer sur mes lauriers! Il ne me semble pas être payée pour jouer les potiches à vos côtés. Ah ! Évite juste les fours, le feu et… et de t'approcher trop près. S’il te plaît. J'ai toujours pas accroché la pancarte des sardines d'ailleurs. Il faut que je le fasse... Et évidemment, ces péquenots n’ont pas d’opticiens. C’est trop demander je suppose de faire l’effort de s’habiller correctement, n’est-ce pas ? J’espère que t’es prêt à slay pour un autre day ! je crois que cet endroit m'a trouvé pour que je puisse tenir la promesse que je t'ai faite. Euh, je... Darling ? C'est un mot tendance chez les jeunes..? Ou vous venez de la terre, alors ?? Vous pouvez m’appeler Edmée… Ou chérie. A votre guise ! Il ne pleut pas ? Ou alors cette ville est encore plus étrange que ce que je pensais. Est-ce que vous auriez… quelque chose, même rassis ? Même si c’est un rêve, je sais reconnaître un hibou conservateur de musée quand j’en vois un ! Je ne sais pas à qui c'était, mais vous ne devriez pas donner des objets aussi personnels à quelqu’un qui ne connaît même pas votre prénom. Il est parfaitement hors de question que je m’en aille tant que tes lettres seront dans cet état ! Si tu veux trouver une sortie il vaut mieux rester en vie, tu sais. Tiens bonhomme prend donc mes gants, il ne faudrait pas que tu coupes tes mains d’éphèbe Tu veux t'échapper d’ici ? Si je trouve un moyen de partir je te le dirai. La boutique tourne bien, c’est pas parce que la céramique c’est durable que les gens la font durer Ne t’enflamme pas trop vite… La soirée ne fait- elle pas que commencer ? Et pourquoi t’es parti aussi tôt avec ton violon dans la forêt ? Tu te souviens, alors. T’as pas vu le maire ? Il est chelou mais c’était pas un rêve. En gros, on pourrait aller au port et celui qui empile le plus de cailloux gagne. Oh si tu savais ce qu’il y a dans mes rêves... Ce système est bourré de trou qu'on peut facilement combler avec un peu jugeote, et ca tombe bien : je peux t’y aider !
20 °CSOLEIL
Mai, 2024
Noam OzkanCo-fonda
Reem HandalCo-fonda
Roma HovrathCo-fonda
besoin d'aide ?écris au staff <3
09/05/2024 Phymeris V2 est arrivé !!!!!!!!
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Whisper my name –Zachary

Whisper my name –Zachary par Nikolai Kinsley Dim 7 Jan 2024 - 22:41
WHISPER MY NAME



Comme les temps sont traîtres, si cruels pour lui qui ne fait que goûter à ce moment volé, en boucle. Nikolai a beau boire des litres d’alcool, rien n’y fait; il n’oublie pas. Les derniers jours en sont devenus flous, une routine de nuits sans sommeil qui finissent dans l’amertume d’un verre vide et d’un cœur qui déborde encore, les souvenirs –oh si terribles!- qui crament la peau. C’est horrible parce que Nikolai se sent dépérir mais continue à enfiler son tablier, joue la normalité quand les cernes ne font que grandir, les yeux plus distants que la veille. Rien ne noie la peine tortueuse. Il a bien réussi à ruser en se glissant dans les bras de Noam égoïstement, savoure les affections délicates avec le prénom interdit encore au bout des lèvres, si vile d’ainsi s’oublier en ne pensant qu’à Zachary,  
c’est presque comme s’il t’avait sous les doigts lorsque les paupières se ferment, ah–                                       comme c’est tordu,                              comme il se déteste.

Nikolai ne fait que se perdre, semble absent même au cœur de la foule quand les verres se descendent trop vite, ne brûlent même pas autant la gorge que le rire sonnant trop creux. Parce qu’il ne pense qu’à Zachary, qu’aux lèvres qui brûlent encore les siennes, à cette voix qui s’étiole contre lui et au cœur qui ne fait que palpiter douloureusement                         (il a bien provoqué sa propre perte, Nikolai)
Il se sent mourir, peut-être qu'il devient fou, se sent si ridicule mais ne peut s’empêcher de revivre la douceur âcre chaque soir, a le corps entier qui le supplie d’oublier la rage, d’oublier la fierté pour mieux ramper s’il le faut aux pieds de ce fantôme qu’il aime tant                          (pitié même baigner dans son ombre suffirait)

Alors Nikolai boit son poison et ses larmes, tangue dans la rue, la millième bouteille de la soirée à la main, boit encore et encore sans que l’alcool ne réussisse à effacer les baisers
(comme les lèvres étaient douces, épousaient si bien les siennes, ces traitresses !)

Nikolai ne réussit pas à effacer la moindre bribe, a la chaleur et le souffle de Zachary qui occupent tout son esprit. Ah, quel malheur, quel horrible malheur parce qu’il n’a jamais pris les meilleures décisions, Nikolai, aurait dû s’empoisonner un peu plus à la place d’errer dans la nuit glaciale.
Mais comme il est stupide Nikolai ! Il tremble sous le froid qui transperce le haut trop fin sur sa peau, n’a même pas pensé à prendre sa veste quand il essaye de se convaincre qu’il tente juste de reprendre ses esprits (n’ira surtout pas le voir), tourne cinq fois dans les rues (il n’ira pas), tombe dix fois et bleuit la peau presqu’autant (il ne va pas là-bas) a bien dû rebrousser chemin une ou deux fois (non il ne va pas là-bas), marche de travers et maudit ses penchants pour l’avoir fait prendre la bouteille. Une gorgée, deux, (il n’y va pas), trois gorgées et l’errance pitoyables ah–
(il             n’y          va             pas)

l’auberge s’étire sous ses yeux et c’est si risible                      (il y est allé, l’imbécile), comme il tangue, observe les fenêtres (est-ce la tienne qui est éclairée?), jure et sent la bouteille presque vide lui échapper des mains, s’éclater bruyamment au sol à l’en faire sursauter et tomber ridiculement sur ce sol bafoué. Nikolai ne peut que fixer les restes de vin s’étirent, si sombres entre les pavés, tellement perdu quand le crâne ne fait que se déchirer (veut-il ajouter à sa peine ?), comme il a besoin de te voir (c’est stupide, si stupide!), comme il a besoin si terriblement de tes bras (pourquoi est-il même venu ici?)
comme il ne peut que regretter de ne pas t’avoir retenu, ni vraiment parlé ce soir-là, libérés des sapins
(as-tu remarqué, Zachary, la fatigue et l’angoisse sous chacun de ses gestes ?)
oh, comme il ne peut pas retenir ce besoin viscéral de toi
(et c’est une mauvaise idée, encore)

Ah, tout fait si mal, l’air dans les poumons, le palpitant qui s’emballe, le vent qui siffle dans les oreilles… Nikolai sent à peine l’entaille du verre dans la paume tant tout est flou et déchirant. Que pense-t-il faire ici ? Nikolai devrait rentrer, il en est certain, il devrait rentrer, bander la main qui rougit et oublier le cœur qui bondit. Alors pourquoi est-il incapable de bouger ? (comme il rêve de toi, comme il cauchemarde de te voir)
Pourquoi ne peut-il que fixer les pavés, pincer les lèvres et maudire l’angoisse qui le saisit et lui hurle pourtant      
Zachary, Zachary, il faut Zachary.






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Re: Whisper my name –Zachary par Zachary Veseli Lun 8 Jan 2024 - 11:38



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La nuit est longue, tellement longue    tellement
que même accompagné, le temps ne passe pas plus vite, les minutes mollassonnes toujours collées sous leurs foutus talons quand Corey et lui se retrouvent, les mêmes cernes gravés sur la gueule.

Et même maintenant de retour dans la pénombre de sa chambre vide,
il ne peut plus donner d'heure aux tentatives ratées de s'occuper l'esprit
non plus citer les efforts vains de se débarrasser des rendez-vous indésirables avec son passé.

Mais voilà que le satané fantôme refuse de quitter son flanc,  reste à le maudire dans chacune de ses respirations si elles ne sont pas pour lui
  oh, mais elles le sont toutes
 à espérer et regretter le baiser qui le hante,
 parce qu'il se rappelle chaque frisson de celui-ci.

qu'est-ce que c'est que ce bordel marmonne pour lui-même entre les volutes grisâtres d'une énième clope (ça fait combien, ce soir ?
on s'en tape, tant que l'air de la nuit n'a pas fini de geler ses doigts)
Il peut plisser les yeux pour épier du haut de sa fenêtre tant qu'il le peut, froncer les sourcils pour démêler le vrai de ses espérances tues, peut bien jurer s'il le souhaite ; il ne sait si cette silhouette-là en est un autre, de fantôme.

C'en est forcément un,
même si les pas qui tanguent lui rappellent une forme trop réelle
que les gestes flous et la détresse qui lui font perdre l'équilibre sont familiers, si visibles que ça fait mal aux yeux alors
plisse encore un peu les yeux, Zachary
est-ce vraiment lui ?
que les fracas dans lesquels le fantôme s'étale et se heurte le cognent lui aussi, et quelques secondes passent
sont-elles des minutes ? pendant lesquelles il ne peut que fixer l'ombre et espérer y voir les traits lâchement aimés,
ou peut-être pas, espérer qu'il ne relève jamais la tête. et merde-

     il doit aller vérifier.

Balance le mégot par la fenêtre pour se jeter dans les escaliers, les chaussures à peine lacées et le cœur qui bat un peu trop vite à mesure qu'il les dévale ; c'est sa condition physique, probablement,
il devrait faire plus de sport.

Il n'est pas essoufflé, pourtant, arrivé en bas,
son souffle est court
sent à peine l'air nocturne battre ses joues
et les gravillons sous ses pas qu'il n'arrive pas à mesurer

  parce que c'est lui,
ne peux-tu pas rester un fantôme ?
  qu'il connait chacune des mèches blondes qui fixent le vin pour les avoir tant maudit.   pitié   pitié
ne le regarde pas et reste la chimère qui l'empêche de dormir.

Nikolai ? il n'a pas pu retenir le nom interdit dans sa mâchoire, peu importe combien il la serre.
qu'est-ce que tu fous là ?

Les mots ne sont pas assez secs   -il est trop tard !
bien trop tard dans ses prières de ne plus le revoir
trop tard pour éviter de flancher devant les grands yeux noirs.
Les mots ne suffisent pas à cacher l'inquiétude au fond de la voix
ne feront rien s'il s'agenouille déjà parmi les débris, et que son attention tombe sur le sang qui perle sur sa main.

mais, t'es blessé ? et c'est quoi ce- les habitudes ont la vie dure, quand il se saisit un peu trop vite des doigts rougis, le geste assuré avant de réaliser de quelle peau il s'agit.

Ce ne sera pas la première fois qu'il se couvre des blessures de Nikolai, s'en badigeonne pour mieux s'en préoccuper,
panse les plaies et veille à ce qu'elles se ferment
  mais c'est peut-être la première fois qu'il ne sait pas s'il en a le droit.

C'est à peine s'il ose trouver ses yeux
- le fera sans lâcher sa main, parce qu'il a peur de ce qu'il va y trouver
ne flanchera qu'un peu et desserre la prise quand il trouve les bris de verre entre les chairs.

Il n'a pas vraiment le droit de le questionner.

faut soigner ça, Nikolai. j'ai ce qu'il faut là-haut     ?

Il ne sait même pas vraiment ce qu'il demande, non plus.


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Re: Whisper my name –Zachary par Nikolai Kinsley Lun 8 Jan 2024 - 23:42



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Comme il est bête, Nikolai. Il met les deux pieds dans le plat, se précipite pour mieux rouvrir les plaies. Il s’était juré de s’en sortir, Nikolai, il s’était juré de ne plus jamais avoir besoin de quelqu’un et surtout pas lui. Ces plaies devaient tomber dans l’oubli, être une simple boursouflure sur la peau dont on se rappelle seulement lorsque les doigts la frôlent malencontreusement.
Mais à quoi bon le nier ? Ces plaies suppurent depuis trop d’années, impossible à réellement soigner quand il erre parmi les fantômes, parmi ce qu’ils auraient pu être si seulement ils avaient suivi le même chemin. Il peut bien y mettre toute son énergie, Nikolai, il ne fait que dépérir à lutter si fort contre ces blessures. C’est tordu, si tordu, comme s’il ne pouvait pas lutter pour les panser à la place de les laisser pourrir encore une fois.
Peut-être que cette fois, il ne peut plus les ignorer. Peut-être que le baiser avait été une brûlure trop vive pour oser espérer ne plus tremper les doigts dans les blessures qu'ils arborent                  
(c’est certain)
           parce que tu les arborent aussi, n'est-ce pas ?

Alors quand le nom se glisse dans la nuit, sur cette voix ô combien détestée, ô combien aimée, Nikolai ne peut que relever la tête, rester immobile à se mordre la langue lorsque le regard révèle déjà le soulagement perplexe de le voir ici. Comment peut-il réagir lorsque Zachary se précipite à ses côtés ? Comment doit-il réagir lorsque les doigts enserrent la paume meurtrie, réveillent la douleur sans qu’il ne puisse échapper à celle bien plus grande que cause sa proximité ? Pire encore quand les yeux plongent dans les siens, ah, comment s’en sortir quand il se noie dans les yeux inquiets, déglutit difficilement parce qu’il devrait le repousser et fuir (tu aurais dû lui apprendre comment faire, Zach) mais ne peut que rester immobile, pincer les lèvres et peiner à trouver les mots qui seraient juste (y en a-t-il même ?) n’a que l’éternelle murmure qui s’étouffe, Zach, qui se meurt sur les lèvres parce qu’on a toujours trop de mal à l’affronter, encore plus ce soir
(pourquoi faut-il toujours qu’il s’étiole à tes pieds?)

C’est toujours la même rengaine, on s’attend au rejet, sauf que Zachary ne le fuit pas, sauf qu’il a ses mains autour des siennes et cette douceur au bout des doigts lorsqu’il voit le sang perler. Nikolai préfère peut-être encore la méchanceté qu’il arborait avant, c’est bien trop cruel de le baigner ainsi dans le doute et l’espoir. Mais Nikolai a toujours été stupide, a la voix qui peine à sortir, les envies qui se bousculent et se contredisent dans le crâne face au paradoxe de leurs gestes et leurs mots  
(pitié ne le lâche pas, pitié, pousse le une dernière fois)

– Je devrais pas être là j'sais pas pourquoi je suis venu là.

Ne peut que vouloir se laisser choir contre l’épaule, lui qui est si proche (trop loin) devrait pourtant défaire la main de la prise délicate, n’y arrive jamais, n’a qu’un pauvre rire âcre qui s’échappe quand la tête tombe, les yeux fuyant les siens puisqu’il n’est bon qu’à ça, jamais à courir loin de lui. Et il se crispe tellement lorsque Zachary se fait trop doux, reste si immobile à sentir tout en lui s’agiter dans l’angoisse et le cumul de trop de choses. Comment peut-il le secouer de cette manière ?

– J’sais pas à quoi tu joues Zach, envoie moi chier à la place putain, pourquoi tu fais ça ? Dis-moi juste d’aller me faire foutre. S'il te plaît Zach.

Un mot, Zach, un mot et il disparaîtra                                                    (vraiment?)
Les yeux supplient, il ne sait même plus s’ils implorent Zachary de l’abandonner ou de le tenir dans ses bras, oh, il ne sait plus rien Nikolai, a juste la tête qui tourne et les mots qui lui échappent quand la main s’échappe de la prise de Zachary, si perdu quand les deux mains s’agrippent au tissu sur ses épaules, le souffle court et le désespoir au bord des lèvres là, qui lui ferait presque supplier, lorsque les doigts ne font que se crisper.
S’il te plaît Zachary
Ne le laisse pas.


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Re: Whisper my name –Zachary par Zachary Veseli Mar 9 Jan 2024 - 13:07



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nikolai

Si Nikolai ne sait pas ce qu'il fout là
lui-même n'a aucune idée de comment il est arrivé à ses pieds
les genoux dans la liqueur et les graviers, la main dans la sienne

comme si tout était évident, qu'ils ne s'étaient jamais dépecés.

comme s'il était prêt à assumer ses doigts qui s'emmêlent dans des attaches dont il ne veut pas
(il n'en veut vraiment pas !!       à d'autres.)

Parce que Nikolai n'a pas reculé devant ce qu'on étale éhontément,
 peut-être aurait-il dû; parce qu'ils regrettent toujours les mains tendues. Même quand ses yeux lui échappent,
lui ne recule pas non plus

alors comment pourrait-il
   comment oserait-il     -l'a déjà fait -
  reculer maintenant ?
Tu ne peux pas lui demander, Nikolai,
tu sais bien,  toi, que Zach déçoit toujours les attentes qui ont le malheur de planer sur sa tête.

Il sent presque la pulpe des doigts sur ses épaules à travers le t-shirt trop fin, le protège à peine du froid et des touchers encore sensibles ; ne peut que déglutir quand il s'accroche aux rivages de ses yeux et tombe par mégarde sur ses lèvres

    ces foutues lèvres qui lui demandent de choisir la sentence !

Voyons,
il n'a jamais eu ce courage-là
(ne peut que la prononcer dans la honte de l'ombre, plus loin, là où tu ne le vois même pas pleurer).

arrête tes conneries il n'a que ça sur la langue, qu'une fausse impassibilité qui ne trompe pas quand sa paume est encore ouverte là où Nikolai s'est retiré. tu comptes faire quoi dans cet état, je vais pas te laisser errer dans la rue comme ça.

Il se redresse un peu alors, dans une piètre tentative d'ébrouer l'écho coupable qui lui rappelle qu'il l'a déjà fait
que ce ne serait pas la première fois qu'il offrirait Nikolai aux monstres du dehors,
l'abonnerait sans un regard en arrière.
Tant qu'il ne le voit pas saigner, il n'a pas à admettre que c'est sa faute.
Et c'est un peu trop dur de ne pas voir le rouge qui tache sa propre main.

viens, on va regarder ça de plus près.

Quel hypocrite, Zachary. Même quand il se relève sans épousseter ses jambes nues, la même main qui essaie encore de l'attraper alors qu'il se défait sans mal de la prise molle du blond sur ses épaules
même quand il prend doucement son poignet dans une invitation mal amorcée de le suivre, qu'il n'est pas sûr de ce qu'il doit dire.

C'est qu'ils se sont tant heurtés qu'il ne sait plus bien comment agir quand ils ne se font pas mal.

Il couve son visage le temps de le relever sans le brusquer, s'en détache vite   vite  avant de vouloir dégager une mèche de sa mâchoire
les cheveux blonds sont-ils toujours si doux ?
pour ne plus le regarder.

Ne pas le regarder quand il amorce un pas lent, ne pas le regarder, pas même pour s'assurer qu'il le suit
- pas besoin, il sent l'ombre tanguer derrière lui, ne la lâche pas pour autant. Ne le regarde pas non plus quand il tient la porte de l'auberge ouverte pour son passage, ni lui ni ailleurs lorsqu'il entame la montée des escaliers sur lesquels quelques gouttes tombent comme pour graver leur passage.

Ah, mais à ne pas le regarder, voilà qu'il croise une paire d'yeux sur lesquels il aurait aimé ne pas tomber
parce qu'il n'aura rien à justifier. Pas même le courage de soutenir le spectateur involontaire, pas non plus celui d'avoir l'air désolé
(sans rancune, Corey).

Quand il le regarde enfin, ils sont sur son pallier,
et en ouvrant la porte, il sent son estomac prendre tout à coup la mesure de sa décision.

C'est rien,

C'est même pas vraiment chez lui, ici.

Ici, c'est pas chez lui ; ce n'est qu'une chambre froide qui a son odeur,
un lit dans lequel il passe peu de temps,
des murs froids et des trucs qu'il a acheté sans regarder.

Alors pourquoi son cœur bat-il si fort à le voir entrer à sa suite ?

y'a personne ce soir. tu peux t'asseoir, mh- il lâche sa main pour refermer derrière lui,
la pièce a-t-elle rétrécie, ou est-ce l'intimité nouvelle entre ces murs ? où tu veux.
Un coup d'oeil sur la pièce pitoyable et les vêtements qui jonchent la chaise près de la fenêtre, et il se dit qu'il aurait mieux fait de trouver le sommeil, fermer les yeux pour faire semblant de ne pas voir ce fantôme
et encore moins de lui ouvrir la porte.


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Re: Whisper my name –Zachary par Nikolai Kinsley Mar 9 Jan 2024 - 17:25



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Nikolai ne sait pas, n'a jamais su comment résister à Zachary. C’est impossible de l’oublier. Il peut se répéter mille fois qu’il n’a plus aucune importance, mille fois qu’il le hait, qu’il n’a qu’à pourrir dans un fossé, oh que ça lui fera tellement de bien de le voir disparaître de Phymeris, oui il peut bien le répéter mille fois, Nikolai, il n’en reste pas moins lié à lui. C’est qu’il commence par toujours finir à ses côtés, qu’il n’oublie pas, qu’il ressasse sans pouvoir réellement nier désormais le cœur affolé. Oui, il est bien ridicule à oser dire le détester quand il se torture avec sa tendresse, en boucle, corps et cœur réclamant sa douceur    (encore, encore,         pitié,       plus encore)

Alors évidemment qu’un soupir lui échappe, évidemment qu’il ne peut que sentir le souffle retenu lui revenir quand Zachary refuse de s’éloigner. Comme c’est cruel, comme il bénit cette douceur qui le torture. Nikolai ne sait plus, est toujours plus perdu quand ils se sont tant blessés sans que ça ne fasse aussi peur que cette fragilité qu’ils ne peuvent qu’accueillir puisqu’ils semblent incapables de la fuir. Nikolai en est bien incapable. Ne peut que mordre la lèvre et réprimer l’angoisse qui le saisit toujours à la moindre mention de son nom, encore plus en ces temps si difficiles.

Comme il est faible face à toi, Zachary.

Il ne peut rien faire lorsque ses yeux jaugent les siens, rien lorsqu’il est si proche si ce n’est réprimer un rire amer, ravaler les mots âcres qui menacent de brûler les lèvres, oh, il le retient ce murmure comme l’enfant qu’il a pu être, seulement bien plus amoché qu’à l’époque, baisse la tête pour ravaler les blessures qu’ils connaissent, qu’il a suffi d’un regard pour que Zach comprenne les mots qu’il pense tout bas. Oui, ça ne serait pas la première fois que Zachary le laisse se battre seul contre tout, ce ne serait pas la première fois qu’il viendrait ajouter à ses peines, ah, ça lui pend aux lèvres, de pleurer sur ces souvenirs douloureux.

– Qu’est ce que tu peux bien en avoir à foutre de toute façon ? il aurait aimé n'avoir que la rage et l'amertume mais il est évident que la voix tremblante ne trompe personne.

Se laisse tirer par la main délicate, se laisserait emmener n’importe où si Zachary l’y guidait                      (comme il est stupide)
Il ne peut pas se résoudre à le fuir, ne peut que tanguer sans un mot de plus que sa question acerbe, laisse sa poigne le guider quitte à sentir tout en lui s’inquiéter, se tordre face à l’incompréhension de ce qu’ils sont. Ne regarde que cette main sur son poignet sans un mot, le pas docile et les pensées en vrac. Il ne remarque même pas l’intrus familier qui se fait témoin, n’a que cette boule dans la gorge et cette docilité que Zachary ne lui connaît que de l’enfance       (ah, il n’est pas censé être si doux)

Alors la porte poussée et le poignet relâché, Nikolai perd un peu pied, sent la fébrilité l’étouffer un peu là, droit dans la chambre de Zachary, cette chambre impersonnelle parce qu’il ne resterait jamais ici, jamais à ses côtés, tout n’est que temporaire, tout n’est qu’une prison qu’il quitterait et il ne comprend rien, Nikolai, panique lorsqu’il a le dos qui cogne contre la porte fermée, l’écho de la voix gênée de Zachary en tête. Il ne peut que penser à la rage qui se fane toujours, la peine et l’envie de tout oublier, tout jeter aux ordures et juste s’abandonner mais comment le faire lorsque Zachary est une énigme sans résolution ? Il aimerait lui hurler dessus, crier à quel point il ne comprend plus rien, à quel point il ne peut plus voler une minute, une seconde de paix depuis ce baiser.

Mais rien ne sort, il ne peut que triturer la paume, remuer encore les plaies en faisant brûler les traits rouges bien réels dans sa main. C’est affreux, ce mutisme quand les sanglots semblent déjà s’amasser dans la gorge, au bord des yeux, au bord des lèvres, qu’il ne peut même pas redresser la tête, ne peut qu’apprendre les lignes du sol par coeur, ignorant le fantôme qu’il ne veut que saisir pour ne plus jamais le relâcher c’est si tordu                 comme il le veut
                                     comme il se meurt            comme il chavire chaque jour     Ah, il ne peut pas s'écouter, parce qu'il se laisserait bien choir à tes pieds, Zachary.

Pourquoi faut-il inlassablement qu’ils  s’emmêlent ? Il va mourir, Nikolai, il se sent presque mort, dramatiquement, comme un adolescent ridicule quand tout se bouscule et le tourmente,

Evidemment puisque c’est toi, Zach, qui tourne en boucle dans son esprit.



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Re: Whisper my name –Zachary par Zachary Veseli Jeu 11 Jan 2024 - 17:12



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nikolai

Une main sur son visage. Pour se réveiller, peut-être ? S'assurer qu'il n'est pas en pleine terreur nocturne, ou en train de se voir jouer une mauvaise blague (encore)
qui sait si ce foutu génie n'a pas décidé de se venger avec un dernier tour ?

Mais quand il ouvre les paupières de nouveau, il y a toujours des mèches blondes et des grands yeux embués dans l'entrée
qu'il soit maudit     MAUDIT !
lui et ses tendances à noyer ses peines, lui et sa foutue blessure et son sang qui tâche le parquet, lui et
ses lèvres   quel calvaire  les cauchemars qui le séparent des lèvres entrouvertes et qui l'appellent

 soit maudit, Nikolai.

Il n'aura jamais fini de perturber sa fuite.

s'il te plait         s'il te     plaît ! fais pas le difficile, juste il l'accompagne jusqu'au lit plus doucement que sa voix ne sonne,
juste, assieds-toi, ok ?
ordonne un peu c'est vrai, parce qu'il n'a pas la patience de laisser la vue des blessures tricoter ses nerfs, pas non plus celle de s'attarder sur la silhouette qui s'installe dans son intimité

 on s'en fout, ça n'a pas vraiment de sens, ici
après tout, il n'y a pas de vie, ici, aucune trace de lui
    ( il espère que Nikolai ne trouve pas de trace de lui )

Il essaie de ne pas trop réfléchir     c'est vain
alors qu'il s'éclipse le temps de récupérer une serviette dans la salle de bain et un flacon qui n'est pas à lui - mais qui râlerait pour un désinfectant ? Il évite soigneusement de croiser son reflet dans le miroir,
se refuse à se demander ce que Nikolai peut bien voir quand il rencontre son regard, s'il y voit la même fatigue
et, là-derrière, le même manque inavouable.

Il n'a pas besoin de vérifier pour le lire dans les gravures inscrites à blanc sur chaque plis de sa peau.

Pas le temps, non
pas le temps de voir ça, ni de s'attarder sur son cœur qui gobe ses entrailles à la vue de Nikolai sur son lit
  il a l'air si jeune dans cet espace qui ne leur appartient pas,
là où ils n'ont rien à faire ensemble. Pas le temps ! Il le rejoint un peu trop prestement, alors
voyons voir ça
un peu trop impatient à l'idée de s'accroupir devant lui, de reprendre sa main sans en demander le droit, tourne son poignet avec la minutie qu'on réserve aux petites choses ( alors ça lui tord le cœur encore d'avantage). tu t'es pas loupé.

Sa voix raisonne dans le silence à peine occupé par ses gestes affairés, le produit qu'il verse sur la paume. L'air trop concentré pour des danses répétées mille fois, il retire quelques morceaux du verre qui se sont logés dans la chair avant de presser la blessure avec le tissus.
 L'autre main en soutient, frôle son poignet,
   retient l'intensité de chaque contact
peut-être pour éviter de se faire trop de mal, ou d'en faire à Nikolai

 c'est tout un peu pareil, ces derniers temps.

Il ne peut pas s'en empêcher, monte les yeux vers l'invité surprise, tente de trouver des réponses sur ses traits, sur la présence qui fait trembler son estomac.

ça devrait aller.  maintenant, tu comptes me le dire ? comment t'es arrivé jusqu'ici, Nikolai... pourquoi ? je veux dire - il supporte toujours le dos de sa main, il a l'impression que la sienne irradie. je suppose que t'as pas fait tout ce chemin pour que je te dise d'aller te faire foutre.

Au fond, il sait que c'est exactement ce qu'il a fait
il lui connaît l'intensité et les paradoxes, il sait exactement
pourquoi il est là. Pourquoi, alors   pourquoi lui-même !

pourquoi lui a-t-il ouvert ? Il se le demande encore, mais il y a une petite lueur dans la pièce depuis qu'il l'a laissé entré,
un semblant de trêve qu'il ne croit pas pouvoir regretter


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Re: Whisper my name –Zachary par Nikolai Kinsley Lun 15 Jan 2024 - 1:25



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Oh, il spirale si facilement Nikolai, il s’enfonce dans ses pensées, s’y perd, s’y noie (surtout quand il s’agit de toi)
         ah, le cœur s’agite et se serre à sa simple présence (si proche et si loin)
c’est terrible comme il se tord, comme il plie et faiblit comme s’il ne s’était jamais endurci au fil des années sans lui.
C’est comme s’il n’avait rien appris, Nikolai
(toujours le même gosse férocement agrippé à toi)

Alors il s’en veut d’avoir laissé ses jambes le guider ici bas, se maudit encore et encore de s’être glissé dans la chambre sans pouvoir fuir, incapable de bouger. Même l’agacement de Zachary ne réussit pas à le faire sortir de sa torpeur, oh, il n’a jamais été si docile, ne devrait pas l’être mais se laisse asseoir sur ce lit et souffre de la douceur, là, au bout de chaque geste              (si douloureux, ah, damnation)
Il ne relève même pas la frustration dans la voix, ne s’agace même pas là où il devrait se déchainer, hurler et tout briser comme il le fait toujours.
C’est qu’il se sent un peu éteint, Nikolai, n’a plus tant de rage ou du moins ne sait plus comment la contrôler alors s’y oublie seul, la douceur des draps sous les doigts (c’est peut-être bien plus terrible), s’étrangle avec cette colère qui enfle, qui se charge d’angoisses parce qu’il ne sait plus vraiment où diriger tout ça, surtout pas entouré du parfum de Zachary                           si familier après toutes ses années.

Nikolai ne peut que s’étouffer dans le silence écrasant, le cœur en vrac et le souffle trop contrôlé pour être naturel quand Zachary disparaît. Oh, il ne peut pas détacher son regard de lui, même lorsqu’il n’est plus qu’un bruissement derrière une porte, caché de ses yeux. Nikolai ne peut qu’observer la cloison, imaginer la silhouette et la dévorer du regard, ah, il se sent presque coupable quand Zachary revient, croise son regard et vient s’agenouiller devant lui                          (devait-il être si cavalier?) Pire, il vient cueillir encore une fois la main de Nikolai, panse les plaies et fait un peu trop s’agiter le pouls à son poignet. Il ne sent même pas la brûlure des soins, non, on a l’habitude de ça; de la piqûre, de l’odeur stérile et des mains habiles qui réparent, Nikolai a toujours l’habitude. Mais ce dont Nikolai n’a plus l’habitude  c’est d’avoir Zachary et ses mains si douces pour le guérir de tout. Il n’a plus l’habitude de le voir si dévoué, concentré et l’air inquiet. Alors c’est terrible il ne peut que geindre à son contact, avoir le stupide réflexe de sursauter, presque retirer sa main quand la peau frôle la sienne                                           (n’est-il pas ridicule ?)
Nikolai ne peut qu’avoir le souffle court, le palpitant qui s’affole à en faire tourner la tête plus fort sans que Nikolai ne puisse répondre à un seul des mots qui se soufflent sur sa paume       (l’entends-tu paniquer, Zach ?)
(es-tu paniqué, Zach ?)

Nikolai se sent si fébrile. Il sait déjà que les jambes sont faites de coton lorsque les doigts brûlent de ce simple frôlement. Comme ils sont jeunes, ah, ils sont toujours si jeunes quand ils finissent si proches. C’est bondir des années en arrière, oublier toute la rancœur même si elle remue l’estomac, tout oublier pour n’y retrouver amèrement que l’affection qui n’a jamais vraiment quitté les cœurs.
Du présent, il n’y a plus aucune discorde qui se glisse aux pensées, seulement les lèvres qui s’entrechoquent et le narguent lorsqu’il ne peut que le dévisager.
Il ne dit toujours rien, Nikolai, observe Zachary recouvrir les plaies de tendresse, sa voix trop délicate pour leur situation (pourrait presque effacer toutes les cicatrices)
Oh, comme Nikolai se perd dans cette vue, il se sent si fiévreux, souhaite (ne jamais) s’échapper, maudit la faiblesse qui le garde immobile avec cette tension qui grimpe dans la gorge, maudit les yeux d’ainsi se repaître de chaque détail.
Comme il est beau, comme il est éblouissant, les cils sombres cachant les pupilles trop claires, si longs qu’ils font presque oublier les cernes immenses (les mêmes tortures le tiennent-elles éveillé?) les mèches noires en rideau sur les épaules fines (a-t-il maigri ?), ah il aimerait pouvoir y glisser ses doigts, lit bien la tension dans le cou, dans les bras, même dans les doigts craintifs, longs et fins qui hésitent sur sa peau (veut-il les glisser sur lui autant qu’il le souhaite ?)
Oh, il se noie dans chaque trait, a bien la respiration qui se retient et les lèvres qui se mordent dans la tourmente car il se perdrait bien mille fois, a du mal à ne pas s’étioler dans ses bras, oui, la tête qui tourne et le cœur déjà au bord des lèvres.
Alors ça l’ébranle de voir Zachary ainsi chercher des réponses dans ses yeux, là, à ses pieds, le regard étrange (es-tu aussi effrayé que lui, Zach ?) et ah, cette douceur dans la paume qui brûle encore sa peau ! Nikolai ne peut qu’en frissonner, ouvrir la bouche sans trouver les mots.

Que fait-il ici ?
Il n’en a aucune idée, Nikolai, ou peut-être qu’il ne sait que trop bien la raison de sa venue, ne peut simplement jamais l’accepter alors se contente de fuir le regard, les lèvres pincées. Il ne sait pas, Nikolai, il a seulement besoin de le voir encore, de se laisser abîmer sous le moindre frôlement de ses doigts, encore et encore, chercher la moindre poussière d’affection pour combler ce manque terrible qu’un simple baiser a rendu si vif. Mais on ne peut pas avouer ça, non, Nikolai ne peut qu’être honteux, que préférer marmonner des paroles vaines sans retirer sa main de la sienne.
Parce qu’il irait bien s’échouer contre Zachary, qu’importe les peines que ce choix lui causerait.

– J’en sais rien je t’ai dit, putain Zach, j’avais pas prévu de finir ici, comme la voix tremble follement sous la peur de se révéler, tu vois pas que je suis en vrac ?

Nikolai peine à glisser sa main dans les mèches blondes lorsque la tête se baisse. Il ne peut même pas affronter le regard de Zachary, Nikolai, ne peut qu’être fébrile et mordre plus fort la lèvre, les yeux figés sur ses genoux, fuyant le regard inquisiteur de Zachary puisqu’il ne verrait que trop bien ce qui se ressent dans les pupilles sombres.                     Comme il n’est qu’à deux doigts de faillir.
Nikolai ne sait que douter, peine à tenir le cœur en laisse, alors ne doit pas voir les yeux, doit retenir le regard d’être attiré dans le sien si pâle                     (pourquoi ?) oui, il lui faut lutter    (à quoi bon ?)               
                                                    Ah,    le voilà, ce regard.
    

Il échoue si facilement.

Un regard. Il suffit d'un regard et le visage se plisse pitoyablement. Regarde, Zachary, comme il est incapable de tenir. Si les larmes ne coulent pas, il n’en reste pas moins évident de lire ce qui se trame dans l’esprit en vrac.
Il est si facile de se noyer quand le cœur est déjà vendu
(à toi, rien qu’à toi, rien que pour l’anéantir un peu plus)
Nikolai ne peut que jurer, fuir à nouveau le regard quand il a la voix qui s’effrite.

– Bordel Zach tu sais très bien pourquoi je suis là, tu sais très bien comment c’est..

Comme il ne peut que ressasser ce qui refuse de mourir entre vous.

Comme il ne peut que craindre le cœur qui s’étale à tes pieds, encore.




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Re: Whisper my name –Zachary par Zachary Veseli Ven 19 Jan 2024 - 18:58



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nikolai

Il n'a pas le droit de le regarder comme ça (l'a-t-il ? non,
bien-sûr que non
il ne peut pas -     s'il te plaît, Nikolai, tes yeux le brûlent à chaque passage. )    il ne peut pas,
et lui non plus !   non, il ne peut permettre l'air soucieux qui couve le visage défait, celui qui lui répond avec peine,
en étreint les tremblements à travers les doigts qui glissent un peu trop bas sur son avant-bras.

Il devrait se contenter de tenir le pansement de fortune, arrêter les perles rouges qui déteignent un peu sur sa paume, il devrait ne se concentrer que sur les tissus malmenés et l'état de son invité. Maintenir les œillères et prétendre qu'ils ne sont rien,
que sa présence ne change rien, sa blessure non plus,
et encore moins les yeux qui le cherchent.


Toutes ces choses qu'il aurait dû faire (celles qu'il n'aurait jamais dû voir,
et ce qu'il aurait dû taire).

Nikolai est en vrac  ouais, si, je vois ça - mais peut-être que lui aussi
parce que les doigts malhabiles de l'autre homme l'énervent,
qu'il n'aime pas le chemin tortueux qu'ils prennent et les nœuds qu'ils forment dans les mèches
et qu'il ne s'est même pas vu en corriger la trajectoire.

Que le minois torturé lui arrache toujours la présence d'esprit de tenir ses gestes et qu'alors, il s'est glissé dans les cheveux blonds à son tour, arrangeant la vision de Nikolai même s'il s'y refuse toujours.
Il ne peut pas boire dans ses yeux les lampées interdites, et c'est un calvaire car il en a tant envie,
c'est une soif qui pulse au fond de la gorge et anime le pouce qui cherche la chaleur de sa nuque.

C'est peut-être bien lui le plus en vrac ; à quoi il pense, encore ?!
c'est vrai,
à quoi peut-il bien penser
il n'arrive pas à faire grand chose quand tremblent les arguments sur les lèvres chéries, quand tout sonne comme l'invitation à se perdre sur leurs prières que l'on ne souffle qu'à demi mot de peur de les voir prendre vie.

  Oh, ce qu'il aurait peur de les voir prendre vie !

je vois pas de quoi tu parles  mais personne n'y croit, pas même lui. Alors il lâche son avant-bras, finit d'apposer le sparadrap sur l'entaille pour faire tenir la compresse, le manipule trop doucement pour ne pas s'en mordre la joue. vite,
vite, ne pas comprendre,
vite, perdre tout ce qu'il lit dans ses yeux. ça va, c'est pas trop serré ? dans quel état tu t'es encore foutu...

Il marmonne un peu trop bas pour faire vaciller les yeux qui réclament ceux de son cadet, un peu trop faux dans le rôle du sauveur qui panse les plaies récoltées à l'aune de ses propres batailles.

Il devrait s'excuser,
le foutre dehors, plutôt ! se redresser dans une vaine tentative de
fuir la proximité qui l'étouffe chaque fois et qu'il redoute encore d'avantage quand ils ne peuvent pas crier.

Mais c'est si facile, d'occuper sans droit la place à ses pieds comme un corniaud mal dressé,
de le couvrir, dans le confort matériel et les attention creuses, la chaleur d'un plaid qu'il glisse à ses épaules. Tellement plus facile que d'avouer
  (qu'il sait, bien-sûr
     qu'il sait très bien)

tu dois avoir froid. tu veux un peu d'eau ? un truc à manger, pour faire passer, ou euh, des genre de médocs qu'ils ont ici ?
il sait parfaitement la raison de sa présence ici, il sait même pourquoi il ne peut se résoudre à quitter ses genoux, pourquoi son corps l'appelle et sa détresse le tord, il sait tout ça, parce que
c'est exactement ce qu'il a tant prié de ne jamais revoir.

Mais dans la lumière du soir, à l'abri d'une chambre qu'il ne connaît qu'à peine, c'est un peu trop étrange de contempler les morceaux sans essayer de les ramasser.


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Re: Whisper my name –Zachary par Nikolai Kinsley Dim 21 Jan 2024 - 15:01



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C’est terrible, ce regard inquiet qui le couve, croise ses yeux avides et fait s’emballer bien trop fort le palpitant. Nikolai est un peu plus perdu à chaque seconde.                     Comment ne pas l’être face au paradoxe que tu es ?
Zachary s’éloigne, arbore le ton dur pour mieux caresser son bras, le glace d’une indolence terrifiante pour brûler sa chair de ses caresses délicates
(comme tu es vile, Zach)
Il étouffe, Nikolai, bout lorsque Zachary joue l’innocent, sent le cœur choir six pieds sous terre et la rage rebondir sur sa langue, une rage anxieuse qui fait raper sa voix.

– C’est tellement plus facile de tout nier en bloc hein ? Tu vois rien, tu sais rien, c’est juste moi, c’est ça ?

Il ne supporte plus rien, Nikolai, pince les lèvres et détourne le regard. Pourtant, il suffit des mots chargés d’angoisse de Zachary pour que Nikolai ait du mal à résister. La rage se dilue toujours, c’est affolant, ah, il doit bien fermer les paupières, tout faire pour ne pas se perdre à ses pieds. C’est qu’il a les mains si douces, pleine d’une affection qu’il aimerait savoir bien réelle, là, arrangeant les mèches blondes, glissant sur sa nuque, ah, il lui arrache un horrible frisson cet idiot, il allait le tuer un jour, n’est-ce pas ?                                         
(si proche de se briser dans tes bras, Zach)

Et comment survivre lorsqu’il se glisse si sournoisement à ses côtés ? Il ne peut que s’écrouler face aux mains qui glissent un plaid autour de ses épaules, ne peut que s’accrocher à la tendresse qui réchauffe douloureusement la poitrine. Ah, il serre la couverture si fort entre ses doigts, serre les dents plus fort encore quand tout est trop difficile à supporter, c’est qu’il ne sait jamais comment accueillir les douceurs de Zachary, ne veut que s’y noyer oh,           il s’y noie déjà, n’est-ce pas ?

Nikolai a la gorge nouée, l’impossibilité de répondre aux inquiétudes dans l’indifférence puisqu’il ne peut que sentir un goût amer sur sa langue, le picotement sur ses lèvres et au bout de ses doigts. C’est comme si tout le trahissait; lui-même en premier, Zachary tout proche derrière quand il décide encore d’oublier la cruauté                                              (c’est tellement pire)
Alors Nikolai ne sait pas répondre, ne peut qu’avoir les mots qui explosent comme il ne peut plus les contenir, mais putain Zach ! Tu peux pas faire ça ! Ah, les mains se retrouvent agrippées au col de Zachary, il voit flou, Nikolai, il a les yeux qui brillent trop et c’est ridicule, qu’est-ce que tu fous ? Tu crois que je vais faire quoi, moi ? Comme ses mains tremblent, le regard perché dans celui de Zachary. Ca t’amuse c’est ça ? Comme les mots coulent, ils se déversent au rythme du pouls trop agité. Je peux pas moi ! Comment tu veux que– Bordel Zach ! J’suis censé comprendre quoi ? Tu vois rien, tu comprends rien, tu joues à quoi ? Ah, il aurait cru pouvoir les retenir, mais il a le rire mauvais et les larmes brûlantes sur les joues. Je t’aimais Zach, je t’aimais et toi t’as réussi à juste foutre plus de bordel, j’suis censé– j’suis pas censé être là ! J’suis pas censé continuer à juste.. Ah, si ridicule, si pitoyable comme le cœur s’égraine dans l’angoisse, comme les mots s’étouffent sur ses lèvres (qu’ils ne soient pas dits, pitié) J’comprends rien à ce que tu fous, je suis censé comprendre quoi Zach ? Je sais plus quoi attendre putain ! Qu’est-ce que je suis censé capter à tout ce putain de bordel ?(comme tu lui déchires le coeur, Zach, regarde le s’étioler sous tes yeux) Je devrais plus ressentir quoi que ce soit pour toi c’est pas juste Zach !

Ah–
Oh–


                        Un silence
et ce regard équivoque lorsque les mots prononcés s’enfoncent dans la réalité, plante des sentiments qu’il s’était juré de ne pas révéler et les lèvres brûlent. Nikolai ne peut que plaquer les mains sur ces traîtresses, espérer retenir les paroles qui ont déjà creusé sa tombe
(il allait en mourir, n’est-ce pas?)

Ah, il s’écroule, laisse le front s’échouer sur les genoux et le visage s’évanouir derrière les mèches pâles, les mains tremblantes s’imprimant sur sa maudite bouche. Pourquoi a-t-il fallu qu’il parle ? Nikolai sait que c’est inutile. C’est vain, si vain, que peut-il croire ? Zachary peut bien jouer, il ne serait jamais à ses côtés, oui, il ne l’avait jamais mérité, Nikolai, ne méritait rien, surtout pas lui (n’est-ce pas Zachary ?) Il a le cœur qui va sortir de la poitrine ou crever dans sa gorge, (tu allais encore t’évaporer entre ses doigts) les bouffées de chaleur l’étouffant à son rythme tortionnaire pendant que les sueurs froides semblent s’étirer trop lentement le long de son dos, (pitié, ne l’abandonne pas)  l’air trop épais pour le laisser respirer (c’est ce que tu vas faire, non?) Ah, cauchemar, terrible, terrible cauchemar. Nikolai se sent mourir, il fait si chaud, si froid, l’air est si acide dans sa gorge, le goût de la défaite sur les lèvres qu’on n’arrive plus à bâillonner quand elles portent les sanglots monstrueux. Il a les mains qui s’affairent, s’agitent et se déchaînent sur tout ce qu’il peut cogner de Zachary. C’est la peur qui fait jaillir la rage, si forte, si faible dans les tressautements du corps agité par la panique.
Si vulnérable, si proche de l’enfant qu’il avait été. C’est à nouveau avoir seize ans, sentir le contrôle s’évaporer et l’émotion le saisir si fortement, si faible face aux afflictions qu’il refuse toujours d’avouer. Il n’est plus qu’un enfant à nouveau.
Et à cet instant, Nikolai a honte d’être si faible.




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Re: Whisper my name –Zachary par Zachary Veseli Sam 10 Fév 2024 - 13:11



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Il sait pas bien ce qu'il fout, ce qui se trâme dans ses doigts qui se perdent sans son accord, mais c'est trop dur
et c'est bien trop tentant de voir Nikolai resserre les pans du tissus autour de lui (avait-il toujours eu l'air si vulnérable), alors il se glisse à ses côtés. Un peu trop proche, parce qu'il sent la chaleur de son flanc contre sa hanche, un peu
oui,    beaucoup    trop proche mais il  n'a pas fait exprès.    Après tout,
il ne voit rien, il ne sait rien. N'a-t-il pas raison de le détester, alors ?

Sa respiration est lourde quand il essaie de le pas le regarder, de ne pas remarquer comme il serait petit entre ses mains.

tu m'emmerdes, Nikolai son ton est plat, égrène des mots sans les penser, si bien qu'il pourrait ne parler qu'à lui-même, marmonner injustement parce que c'est là tout ce qu'il n'a jamais sû faire. venir jusque là pour encore me prendre la tête, sérieux,
jusque sous mon nez me péter les couilles.


   ( ne peut-il pas le laisser l'oublier ? essayer,
         au moins !? )

Non, il ne peut pas,
parce que voilà que l'émoi sort en flot de la bouche, des yeux,
émane par tous les pores et serre sa gorge juste de quoi lui couper le souffle. Il attrape son col, le touche mais
Zachary ne sent rien         rien du tout
il digère les mots qu'on ne s'est jamais dit, qui lui sont jetés au visage dans les sanglots et ce qu'il n'arrive pas encore à lire

Et quand il se couvre la bouche, lui n'a pas eu le temps de se boucher les oreilles.       C'est interdit, qu'est-ce qu'il fait !!! Pourquoi il
Quand il tremble et se censure, il est trop tard,       - non !
Pourquoi ? C'est interdit, ils n'ont pas le droit
(ne doivent pas prononcer ces mots)
même dans les souvenirs d'enfance où on se dit tout avec la mâchoire tordue et les joues pleines de bleus, ils n'avaient pas le droit !!!
Ou peut-être que si, mais alors il a tout oublié
ne veut pas se rappeler, s'il te plait.

trop tard pour prétendre au venin qui leur offre la grâce de l'anesthésie.



il n'a pas le droit
de lui parler d'amour.

Sans quoi que ferait-il de ses propres sentiments, des machins qui collent au fond de la glotte, qui tirent ses rêves jusqu'à apercevoir les cheveux dorés
l'encombrent et gonflent le cœur incapable,
soufflant sans répit la crasse sur ses vieux organes.

N'est-il pas indigne d'être aimé
  indigne  d'aimer ?

tu- t'as pas le droit
de débarquer pour me balancer tout ça - il aurait aimé le lui hurler, le foutre dehors sans jamais repenser à ses yeux et à ce qu'il y lit en miroir

Il secoue la tête, tente de récupérer sa voix avec un rire mauvais mais même là, ça sonne creux, ça s'échoue mollement sur les mains tremblantes qui cachent désormais son visage, et c'est un peu pitoyable.
va te faire foutre, sérieux. ça sert à rien de mentir juste pour me faire chier

Sa mâchoire se serre
 oh,  il aimerait tant qu'il mente.

Ce qu'il aimerait se foutre de la figure faillible qui s'écrase à ses côtés, flanche sous le poids de ses propres aveux,
ce qu'il aimerait le haïr d'avoir fauté tout haut, emportant avec lui sa propre carcasse faite de chaînes qu'on ne voit pas.

Pourtant, il est bien faible car son bras se délie avant les reproches et qu'il n'a pas la force de le rejeter encore
  - s'il savait comme ça le déchire, à chaque fois, comme ça lui coûte
ne peut que le tirer à lui, couver la face qu'il ne voit pas contre son épaule dans un maigre réconfort.

(était-il vraiment si petit dans ses bras ?)

parce que tu crois que j'y comprends quelque chose moi-même ? j'en sais pas plus que toi, figure toi. il prononce à voix basse et ça le terrifie de voir grandir ses mots, je sais pas quoi faire, j'ai plus la force...
l'estomac noué à l'idée de devoir encore emprunter l'indifférence, de croiser les prunelles qui ne cachent plus grand chose.

Il soupire, encore,
et encore. Il est épuisé de tant mentir, et sa main étreint son dos,
trace des cercles sur le tissus qui les sépare.

qu'est-ce que t'as foutu, Nikolai
qu'est-ce que tu fais de lui,  Nikolai  ?


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Re: Whisper my name –Zachary par Nikolai Kinsley Mer 14 Fév 2024 - 22:30



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Comme chaque fois, Nikolai ne peut que fermer les paupières, douloureusement sentir la proximité de Zachary et comme l’enfant qu’il avait été (ne l’est-il pas toujours ?) sentir le cœur s’agiter plus fort encore. Si adulte, Nikolai, bien sûr, si adulte, si fort, si loin de l’enfant et pourtant il tremble comme un nouveau né, terrifié. Parce que ces sentiments n’ont pas lieu d’exister, il n’a pas le droit Nikolai, ça serait trop lamentable; encore se faire arracher le cœur par ce voleur. Il n’est pas censé être cet enfant fragile, non. Mais Nikolai se retrouve bien démuni, comme à chaque fois. C’est comme s’ils ne pouvaient que faire tomber les armes de l'autre à chaque fois, comme si rien ne pouvait les empêcher de finir à nu, face à leurs plaies communes. Et c’est terrible parce que c’est se brûler encore mais c’est aussi du baume sur les blessures partagées et c'est bien ce qui le fait souffrir plus que tout.

Alors Nikolai serre fort les dents, la respiration plus difficile à chaque inspiration. Oh, il n’y a vraiment rien de pire que cette chose entre eux. Nikolai a souhaité mille fois que ce lien disparaisse sans jamais le désirer réellement, pas lorsque Zachary se tient si proche, pas quand il accuse Nikolai de ses mots à lui en faire clore les paupières plus fort encore, jusqu’à en voir des étoiles (il aimerait tant ne plus le voir, résister à la faiblesse qu’il réveille dans la poitrine), les mains crispées sur la couverture avant qu’il n’explose parce qu’il n’est bon qu’à ça, Nikolai,
c’est de pire en pire, n’est-ce pas ?
De pire en pire à chaque rebond du palpitant, de pire en pire dès qu’ils se frôlent, Zachary se partageant entre indolence et convoitise (il le convoite, n’est-ce pas ?) Oh ils brûlent et se consument d’un simple regard, un simple geste et c’est bien trop dur à supporter, c’est impossible de résister encore, pas quand le doute s’est tant glissé dans la cervelle si têtue. Il s’entête à s’éloigner pour mieux s’échouer dans les bras de Zachary, ne peut plus vraiment faire marche arrière de toute façon quand les mots vont plus vite que la prudence des âmes trop abîmées. Il peut bien plaquer les paumes sur la bouche si vilaine, peut bien essayer de couper le souffle, fermer les yeux fort, si fort en espérant disparaître, rien ne change. Nikolai est toujours étiolé sur le lit de Zachary, souffrant de chaque seconde, chaque mot qu’il peut imaginer sans un regard sur le visage de Zach. Ah, il est ravagé par chaque chose, souffre des paroles –y entend sûrement une turpitude qui ne se cache dans aucune syllabe– sans pouvoir retirer ses aveux une seule seconde
(en a-t-il même vraiment envie ?)
C’est qu’il n’est qu’une vaste blague pour Zachary, non ? Il n’arrive à rien dire, confirme la réalité de ses mots, la force qu’ils ont dans son silence larmoyant (il ne sent même plus les larmes, seulement leur brûlure sur la peau) et il ne peut que se sentir couler, Nikolai, les poings serrés sur les yeux, recroquevillé sur lui-même (n’avait-il pas dit ne plus être un enfant?) et c’est terrible, si risible d’ainsi s’écrouler mais Zachary a ce pouvoir sur lui, indéniablement depuis toujours.

Il pense toujours au pire Nikolai, toujours. Pourtant il y a ce bras qui s’enroule à lui dans le noir et c’est aigre-doux, c’est toujours de quoi le perdre un peu plus et lâcher les vannes encore. Il a les larmes qui tempêtent sur ses joues, le corps qui se redresse uniquement pour s’écrouler dans les bras un peu mieux sans aucune logique parce qu’il ne contrôle plus rien, Nikolai, quand Zachary révèle ne plus avoir la force. La force de quoi ? Nikolai ne le sait pas vraiment, a seulement eu le coeur qui se projette et faiblit dans un souffle d’espoir (il en souffrirait plus tard, n’est-ce pas ?)
Les mains se crispent dans la nuque, il se sent s’évanouir dans la tendresse des gestes, oh comme ils sont damnés, là, les doigts de Zach délicats dans son dos et Nikolai ne peut que se maudire, que chercher ses mots et croasser contre son oreille toute l’angoisse des semaines passées.

– Je sais pas ..! Je sais pas c’est toi ! Comment je dois faire aussi, moi ? J’comprends rien, je sais pas ce que je fous et encore moins ce que tu fous. C’est un jeu pour toi de me voir comme ça depuis le début. Comme les ongles s’agrippent à la peau, le regard fuyant quand les mots le jettent à l’eau, le rire si risible dans les sanglots. Je pense qu’à toi depuis ce putain de baiser c’était con et évidemment que t’allais juste te barrer mais moi j’me retrouve comment maintenant hein ? Je peux pas te laisser partir, putain Zach–  

Il peut bien se sentir crever mille fois, Nikolai, peut bien s’accrocher si fort à Zachary sans que rien ne change. Oui, il est persuadé que Zachary lui glisserait encore entre les doigts pour mieux rire de lui et c’est si angoissant de ne plus pouvoir supporter l’idée de ne pas l’avoir, là quand sa voix se meurt contre sa peau. Qu'il soit maudit, qu'il soit maudit mais pitié qu'il ne le laisse pas.





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Re: Whisper my name –Zachary par Zachary Veseli Jeu 15 Fév 2024 - 1:52



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Il est tellement
tellement    TELLEMENT               tellement

      tellement foutu.
Il aurait pu compter les jurons dans sa tête à mesure que les formes familières se font une place contre lui, que l'étreinte se loge à l'arrière de la nuque et verrouille le sort qu'on réserve aux idiots qui n'y voient plus bien clair.
Et ça, il n'y voit rien
(plus rien, c'est tout noir et
il ne sent plus que les doigts sur sa nuque, tricotent son estomac)

Il ne se rend compte qu'il retient son souffle que quand il l'abandonne dans des mots soufflés trop vite,
vite vite  pour rattraper le flot des paroles de Nikolai ! Vite,
corrige ce que lui même a pris soin de répéter des mois durant et qui n'a eu cesse des les tourmenter tous les deux,
ces mêmes paroles qu'il a mis tant d'années à apprendre et travailler comme une poésie rouillée qui fait des stries dans les entrailles.
il ne peut plus supporter les entendre une seule seconde   

non ! la voix a presque le culot de s'indigner, à peine plus haut que le ton habituel et la cruauté de ses rejets
à peine - on ne l'entendrait qu'en
écoutant près de son coeur.
bien-sûr que non c'est pas un putain de jeu.
et tant pis s'il défait tout ce qu'il avait semé, tous ses mois à fuir les yeux qu'il cherche maintenant, un peu trop désespérément

Tant pis s'il y voit le baiser (ah oui tiens, le baiser dont il parle
celui qui le hante et qu'il sent parfois appuyer ses lèvres avant de s'évaporer, avant qu'il ne chasse les ombres planant sur sa chair marquée, si douces qu'elles lui font mal et c'est une torture d'en parler quand elles le narguent ici même.

shhhh il voudrait qu'il se taise, le serre d'avantage près de lui, la main qui cherche la peau sur son épaule - elle est brûlante mais il n'y retire pas les doigts. il voudrait qu'il arrête shh arrête, c'est bon,
je vais nulle part ce soir.
il voudrait qu'il se taise et qu'il s'en aille,
que Nikolai scelle sa place sur sa poitrine et qu'il caresse ses cheveux jusqu'à ce qu'il ne taise d'autres aveux, s'étouffe avec s'il le faut.

Il ne peut pas les entendre, il ne veut rien en faire -   pas encore,
un petit peu           
  faire semblant juste encore un peu.

Et rester là, prétendre qu'ils y ont droit    (juste un  tout  petit 
peu) 
qu'il n'y a rien de mal à l'index qui récupère son menton encore plein de larmes. Il veut juste le voir encore, s'octroyer le droit de loger dans les prunelles un court instant,
en voler le calme et le garder, pour eux et pour toujours.

Sa main libre glisse, survole les traits si tendrement qu'il en a des fourmis dans le corps pour arranger les mèches qui lui barrent le visage, se redresse pour se reposter face à lui. Et il ne fuit pas, pas encore j'ai jamais voulu te faire mal, tu sais ça ? j'ai- la voix est petite et honteuse et se coupe toute seule, cherche à s'enterrer sous l'épiderme,
mais il ne fuit pas encore.

Il ne peut pas parler de ça, il n'y arrive et n'en a pas droit
pourquoi aurait-il la rédemption quand il a soufflé sur chaque flamme de leur enfer ?
  mais il est égoïste, Zachary,
  égoïste et avide, n'arrive plus à rendre ce qu'il s'est repris. Le souffle se fait rare et les cils épais accompagnent ses yeux qui s'abaissent, osent même revenir soudoyer le contour de ses lèvres.
est-ce que je peux t'embrasser ? (ne fuit pas,
                pas encore ! )


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Re: Whisper my name –Zachary par Nikolai Kinsley Lun 19 Fév 2024 - 12:44



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Oh la tête lui tourne. Nikolai n’y voit plus très clair, a l’esprit tout embrouillé quand les bras l’enserrent si fort. Il est si loin le temps où l’alcool suffisait à calmer le coeur, si loin que même une pression sur la paume bandée ne le calme pas. Tout semble si vain lorsque Zachary s’exclame, éhonté, si vain puisqu’il agite autant Nikolai, réveille les sentiments déjà à vif à lui faire lever un regard plein d’espoir dans le sien, ah, ça le ravage de faire face à ces yeux, cette voix courroucée,           

C’est si cocasse, toi qui joue les surpris après tant de rejets
Comme tu peux être difficile à comprendre, Zach

Il s’y perd, Nikolai. Il a déjà du mal à s’y retrouver dans son propre crâne, ne peut que l’accuser d’être celui qui gâche tout quand il n’a pas eu le courage d’être honnête non plus. C’est tellement plus facile de choisir la colère et il pensait bien pouvoir réussir à s’y tenir, il pensait bien réussir à s’en tenir à la rage, la laisser brûler encore et encore sans jamais s’étioler. Mais Nikolai n’a pas vu les flammes le consumer aussi. A force de brûler, il n’a plus que sa fatigue, leurs blessures communes et cet amour tortueux qui refuse de s’éteindre. Comme c’est bête. Zachary proteste, affirme et Nikolai se fige un instant, sent seulement les larmes qui brûlent toujours ses joues, ne peut trouver un seul mot à opposer aux paroles de Zachary                 mais comment y croire ?                          Tu pars toujours, Zach

Nikolai ne peut qu’avoir un rire âcre, encore, (c’est toujours ce que tu lui arraches, Zach), se noyer dans leurs paradoxes, chercher au fond des pupilles pâles une miette de vérité sans avoir jamais la certitude de ne pas courir se briser plus fort encore contre un mur de glace.

Ah, il n’a plus que des murmures chevrotants, gorgés d’angoisse, là, qui se posent dans un souffle contre le visage de Zachary    si proche     trop loin encore,      

– Arrête, ta gueule Zach, ta gueule.

Comment ne pas se bercer d’illusions quand tu es si tendre ?

Et c’est si risible, tellement lorsque les doigts se posent sur sa peau, le menton tenu entre les doigts fins, oh, comme il se tait, comme il ne peut plus dire un mot,         ne peut que mourir la voix faiblarde, arrête ça…

C’est qu’il semble si certain dans leurs conflits, Zachary, si certain du pas qu’il fait, là, le visage de Nikolai (tout son être) au creux de la main. Nikolai croirait presque qu’ils y ont droit, à cette paix soudaine. Il croirait presque avoir droit au réconfort qu’il lui offre, croit presque pouvoir s’effondrer sans honte, s’oublier et ne plus avoir peur une seconde. Oui, il y croit presque Nikolai mais ne pince que les lèvres parce qu’il reste toujours des peines qui les retiennent, juste un peu, juste à peine,

                       ça ne tient qu’à un fil

                                                                                   Et
                                 Oh                                
           
Il craque si aisément.

Comme c’est troublant, ces simples mots sur les lèvres de Zachary. C’est fou comme il les a imaginé mille fois sans même oser se l’avouer; ces lèvres qui réclament les siennes, qui s’écrasent sur les siennes. Et y avoir goûté ne change rien. Ce n’était qu’un avant-goût, ce premier baiser, un avant-goût auquel il ne peut que revenir malgré l’aigreur que le souvenir laisse.
Il est évident qu’il court à sa perte, Nikolai, là, sur les lippes pleines d’attente (ah, depuis quand porte t-il tant d’envie sur ses traits ?), c’est une évidence que toute personne peut conclure mais Nikolai n’est qu’un imbécile, depuis toujours. Alors il ne peut que se figer, le souffle court, trembler sous les doigts qui brûlent sa peau seulement pour mieux se damner d’un geste si simple. Évidemment qu’il cède, évidemment que la figure se décompose, que le corps s'étire dans une saccade, oui, si fin sur la bouche qu’il ne s’entend qu'à peine lorsque les lèvres s'échouent sur celles de Zachary, plein de doute et d’angoisse (vite, vite, qu’il fasse taire tous les vilains mots, vite que les terreurs s’oublient dans les baisers)
Ah, il s’y noie si vite, maudit les mains qui s’agrippent dans la nuque de l’aimé, secoué par ces tremblements paniqués qui refusent de se tarir. Il va y perdre tout son souffle, sent la tête qui tourne trop fort, le pouls qui résonne à ses tempes, jusqu’au bout des doigts mais rien n’y fait                                 
Le choix  est déjà fait ;
Au diable la raison.






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Re: Whisper my name –Zachary par Zachary Veseli Ven 23 Fév 2024 - 13:34



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Il aurait dû l'écouter
ferme sa gueule, oui   ou l'ouvrir en grand pour le congédier, vite avant qu'il n'ait de mauvaise idées, des dessins funestes au bout de la langue.

Mais plus rien n'a vraiment d'importance quand il sent le souffle contre ses lèvres qui intiment la réponse
     ah, il voulait tant l'entendre   puis les siennes
et sa tête tourne alors il lui faut fermer les yeux pour accueillir le contact bouillant.     tant de fois il l'a rêvé, répété à travers les insomnies,
dans des cauchemars doucereux dont il doit s'affranchir au petit matin,
tant de fois mais il n'aurait pu prévoir les battements de son cœur qui remontent à sa gorge.

C'est que son corps n'est qu'un traitre immense
    car il se sent partir sous les doigts qui l'enserrent,   s'emmêle dans la respiration qui sature ses poumons et son pouls  décousu et la bouche qui le cueille encore quand il s'incline pour lui en laisser l'accès. merde- Il est le traitre de ses propres mensonges.

Il jure mais il sait son sort scellé - l'a enfermé lui-même
dans un cachet maudit à leur image,
s'ils pouvaient se réveiller et ne jamais s'être perdus.

Un instant, il pense à reculer,
à laisser les silences taire leurs lèvres jumelles encore une fois
à être le méchant de l'histoire     le fait si bien,
         connaît tous les rouages et la haine par avance

accuse chaque gifle sans aucun regret               - ô grand jamais. 
à être celui auquel on pense quand on pleure et que l'on blâme pour les misères distribuées de sa main.
   la même qu'il glisse à sa taille, de main.
court sa hanche pour y trouver la peau nue et frémissante sous le tissus, se délecte dans le baiser de la proximité qu'il célèbre et découvre à travers chaque grain de chair qu'il fait rouler sur son pouce.
   L'instant d'après,
          la fin de l'histoire n'a plus aucune importance.

Il oublie un peu de respirer, il oublie de penser et de retenir les suppliques gutturales qui s'échappent, fiévreux de le sentir si près - il le faut plus près encore ! Il faut qu'il
    il faut qu'il respire, alors chaque morceau de son cadavre fondu entre ses doigts hurle et réclame de nouveau (encore, encore,
encore !! )

ça tant de mal à récupérer son souffle, il ne sait plus quoi en faire,
c'est trop vide et trop seul, trop calme même s'il entend les palpitations cogner contre ses tempes.  est-ce que ça va ?

Les frissons couvrent sa nuque alors il oublie la faim dans la chaleur les yeux obscurs, resserre la prise sur ses reins,
il n'a pas prévu de s'enfuir, regarde, Nikolai,
quand il tient ta joue entre sa paume
regarde comme tout semble enfin à sa place.


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Re: Whisper my name –Zachary par Nikolai Kinsley Dim 3 Mar 2024 - 20:15



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Ça s'emmêle,
                                         tout se brouille,

                                                                                              Ah    merde                                      
Merde.

Les paroles de Zach font écho à ses pensées, se répètent en boucle alors que tout est oublié sur les lèvres, sur les tracés que les doigts laissent, brûlants sur la peau. Nikolai perd pied si facilement puisque Zachary le lui permet. Et il a du mal à y croire, s’accroche désespérément à la nuque, la tête qui tourne et le souffle perdu alors qu’il refuse de le quitter une seule seconde. Il peut bien se noyer, oui, il se noie. Nikolai s’en fout, reprend les lèvres éperdument, la respiration sifflante. Oh non, il a trop peur que tout se brise, qu’il fuit encore s’ils osent arrêter de se tenir. Et c’est terrible comme c’est facile de sombrer, c’est comme une vieille danse qu’ils connaissent déjà, eux qui n’ont pu que se rêver, ça les perd, Nikolai s’y perd, se laisse chavirer quand les voix s’étiolent, les doigts libres de savourer la douceur de la peau et c’est un si grand supplice de le sentir s’éloigner. Ah le cœur se serre parce que malgré la douceur, Nikolai s’attend presque à voir Zachary s’enfuir de sa propre chambre. Il est si doué pour fuir, Zachary, que Nikolai ne sait pas quoi imaginer d’autre.

Mais les pensées ne peuvent pas trop s’étaler dans une panique violente lorsque la main reste si tendrement à sa joue, ah, Zachary ne le lâche pas, il ne part pas                   (       ah     bon?    )    la tête lui tourne, il en oublie toute précaution, étale son cœur quand la tête se courbe dans la main                                   regardes Zachary,
il est à toi,                                    
tout à toi,
                              
au creux de tes mains
depuis le début

Il n’a plus de mots, ne peut que se noyer encore et encore dans la clarté des yeux, hoche la tête pour mieux se glisser dans ses bras le murmure d’une réponse étouffée sur les lèvres (encore, plus encore) qu’ils oublient toutes les vilenies dans les gestes adorateurs, vite, encore et encore tout effacer.

Et il aurait pu croire à un mauvais rêve, Nikolai. Mais le soleil matinal a percé la noirceur de la chambre et dans la douceur de ses rayons tamisés, les mèches blondes sont encore bénies des caresses d’une main délicate. C’est étrange comme l’étrangeté du moment embrasse sa justesse. C’est comme s’ils ont toujours été fait pour être entrelacés et comme le souvenir est encore vif, ah, les baisers, les pleurs, les caresses et le calme, le sommeil si paisible au creux des bras familiers devenus bien plus solides que ceux d’un fantôme. Et puis l’aube si sublime lorsque les souffles se sont emballés dans les passions trop longtemps muselées. Nikolai a chaque détail gravé sous ses paupières, la mémoire encore vivace même sur la peau brûlante. Ah, voilà des heures qu’ils se taisent, somnolent puisque les mots pourraient être mortels                               –un pas de travers et il pourrait disparaître. Oh, Nikolai se sent partagé entre une paix trop nouvelle pour lui et l’inquiétude bien familière de l’abandon qui le guette.

Alors il se tait, laisse sa tête loger si confortablement au creux de son cou, glisse quelques baisers et caresses sur la peau, chaque geste si dévoué
(pour toi,
rien que pour toi)
Oh, il ne peut que s’en sentir encore remué, relève donc les yeux vers ce visage couverts d'émotions trop douces pour Zachary, vole les lèvres bien trop craintivement pour ce qu’ils sont                            sont–ils vraiment quelque chose ?
Savoure chaque détail, de la douceur de sa peau au goût de sa bouche, de sa voix qui déraillait aux chuchotements inavouables, si surprenants, savoure même ce simple silence où Zachary n’est plus un fantôme en fuite                        –pour l’instant.
Et quelle douceur, ce moment. Nikolai s’y prélasse, emmêle les doigts aux siens parce qu’il refuse de lâcher prise        
 (comment te lâcher après toute l’affection que tu lui as dévoilé ?)
se nourrir de chaque geste,          chaque bruit,          chaque délicatesse si fragile,

Pitié Zachary, ne le quitte plus.







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Re: Whisper my name –Zachary par Zachary Veseli Dim 21 Avr 2024 - 6:52



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nikolai

A-t-il seulement fermé l'oeil,
    cette nuit      puis toutes celles d'avant
plisser les paupières fort pour ne plus le voir, ça, oui - si fort qu'il s'en serait crevé les yeux.
Là encore,
à trop avoir cherché des réponses dans la peinture insipide du plafond, il ne voit plus très clair. A compter toutes les lumières vacillantes de la nuit, jusqu'à celles qui les dévoilerait au grand jour.
      - et ca y est,
le jour est grand et les oiseaux braillent pour l'annoncer (dire leur fin)
perce avec clarté les traits tiraillés à ses côtés, si proches qu'il en a cajolé tous les soubresauts de son pouce,
le sommeil qu'il n'a pas trouvé non plus et les promesses injustes derrières les doigts entrelacés.
Zachary aurait préféré fermer les yeux quelques heures encore

Toute sa vie peut-être.

La voix ne lui vient pas non plus
  il n'a que le silence et les épaules déjà nouées des mouvements qu'il anticipe
   que l'estomac vide et tricoté de tant quémander ses caresses  c'est que tout son corps hurle et réclame,
          roucoule et se délecte de l'avoir si près,
  de ses lèvres contre les siennes,
       de la justesse du corps contre le sien.
Il ne sent même pas le soleil sur leurs peaux, que le satin des cheveux blonds sous ses doigts
il jurerait que ses baisés sont empoisonnés.

tu es le foutu poison,  Nikolai
pitié, donne lui-en encore, même s'il convulse,  même s'il se défile.

Quand il se réajuste dans le lit - si petit, le lit, mais n'a-t-il jamais été si accueillant, n'ont-ils jamais été si paisibles?
la réalité et le palpable, le froissement du draps et le chant des oiseaux, tout ça n'a plus vraiment d'importance quand il ne sent que la caresses de doigts qu'il étreint un peu plus fort alors. Peu importe
  oui, peu importe l'heure (Oh, Gio allait lui en faire baver),   peu importe aussi s'il doit perdre Nikolai une nouvelle fois quand la bulle éclatera        ah ?

tu restes encore un peu ?  
ce n'est pas vraiment une question, mais
          peu          importe.   il n'a pas à le perdre tout de suite.



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