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Stiles, on a tendance à te décrire comme étant un fin rayon de soleil. Tu as toujours ce sourire un peu niais accroché à ton visage, une petite voix assez douce qui aime laisser entendre des paroles optimistes. Cela ne veut pas dire que tu ignores les malheurs du quotidien, ou que tu fermes les yeux devant. Non non, c'est juste que... Tu t'efforces de voir le positif d'un peu partout. Tu es typiquement le genre de personne à dire, après avoir rencontré un type bien grognon "qu'il n'a juste probablement pas encore mangé"...Car..Euh...On n'est jamais sois même le ventre vide pas vrai? Haha...Bon, ton humour est assez plat et un peu ridicule, tu veux bien l'admettre.

Un peu maladroit, il n'est pas rare de te voir trébucher sur tes propres pieds, ou que ce que tu tiens en mains, se fracasse sur le sol. Pourtant, cela ne t'empêche pas d'avoir quelques passe-temps manuels. Tu sais... Coudre ! Car tu as bien dû apprendre à coudre tes propres vêtements, à cause de la négligence de tes parents envers toi. Un sujet qui est parfois capable de faner un peu ton sourire, lorsque tes pensées vagabondes vers eux. Ils ne sont pas forcements mauvais,  tu n'as pas vécu des horreurs non plus ! Mais les sentiments d'abandon et de rejet , tu ne comptes plus le nombre de fois ou cela t'a affecté. Mais tout ceci est derrière toi, tu es bien ici. Tu supposes qu'eux sont très contents de ne plus avoir dans leurs pattes !...Est-ce qu'ils ont remarqué que tu as soudainement disparu?

Quelques doutes te traversent de temps en temps, que tu chasses en empoignant une vieille guitare en bois, que tu as obtenus après avoir filé un coup de main à quelqu'un dans cette ville étrange. Si tes mains sont maladroites, tu arrives tout de même à en faire quelque chose ! Bon, tu n'as pas un grand répertoire de chanson, tu apprends par toi-même donc... Tu as un niveau plutôt moyen ? Un niveau qui te convient très bien pour l'instant.

Pour finir, tu es le genre de personne un peu trop gentil, qui aime venir en aide quand il le faut. Pour des raisons évidentes, tu sembles grimacer lorsque tu sens que quelqu'un est mis à l'écart dans une conversation, ou pour une activité quelconque. De ce fait, tu seras souvent le genre de type un peu niais qui va vouloir faire le nécessaire pour éviter que cette personne ressente les vilains sentiments similaires que tu n'apprécies pas.

Physiquement, tu es plutôt petit avec tes 161 centimètres et ta bouille jeune laisse souvent croire que tu es loin d'avoir seize ans. Ce genre de réflexion te font simplement un peu rire et haussé les épaules. C'est le physique que dame nature t'a attribué, tu fais avec ! Tu possèdes une peau plutôt pâle et un petit nez. Tes cheveux blonds sont pour la plupart du temps bien coiffé, mais cela ne t'empêche pas d'oublier leur existence de temps en temps et de te pointer avec une coupe qui ne ressemble à rien. Tes habits sont raccommodés d'un peu partout, ayant l'habitude de le faire même encore maintenant.

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Tu es né quelque part en Angleterre, dans une ville que tu as décidé d'oublier le nom. Petit dernier d'une famille bien trop nombreuse, tu as eu le malheur d'être le typique cliché en étant le plus frêle par rapport à tes frères et sœurs. Un individu qui traîne souvent un peu derrière, toujours dans la moyenne à l'école et un peu effacé. Tu fais bien pâle figure à côté des grosses baraques que sont tes grands frères, ou bien de tes soeurs qui brillent dans tout ce qu'elles font. Souvent, tu as entendu de faire plus d'effort, de prendre exemple sur machin et chouette, d'être un peu plus comme ça. Pourtant, malgré cette pression et cet amas de remontrances, tu as toujours porté ce sourire un peu simpliste et à gentiment bien acquiescer. Tu as toujours eu le don de pouvoir bien encaisser le venin des autres, à cacher tout ceci dans un coin de ta caboche. Peut-être que tu te disais capable d'endurer tout ceci encore longtemps.

Et puis, en voyant que tu n'étais pas aussi "bien" que tes ainés, tu finis petit à petit par être mis de côté. A ce qu'on oublie très souvent ton existence, au point qu'il est déjà arrivé qu'on oublie de te chercher lors d'une panne de bus. Tu as heureusement de bons amis autour de toi, qui s'énervent à ta place. Un comportement qui t'a bien amusé sur le coup.

-Tu sais Stiles que parfois, tu as le droit de t'énerver, hein? Moi à ta place, j'leur serais déjà rentrée dans le lard ou je ne sais pas quoi. Bon sang, c'est quoi leur problème ?

La voix énervée de ton amie te fait glousser un peu, tandis que lui tapote gentiment le bras. Tout va bien, tu gères. Tu vas continuer tes études, trouver un travail et quitter la demeure familiale pour prendre un bon gros bol d'air ! Il suffit juste d'être patient. Une patience que tu es certain d'avoir.

Ou du moins, jusqu'à un repas de famille ou le sujet dériva sur toi, car soudainement, tu existes, quand il s'agit de se plaindre de quelque chose. Encore une fois comparé aux autres, des "si seulement il pouvait être plus..."  ou bien des "à son âge, tel de ses frères à sauter une classe " ... Peut-être que malgré toi, tu as fini par atteindre le fond. Tu sens une ribambelle de paires d'yeux sur toi, tandis que ta chaise crise sur le sol alors que tu l'éloignes de la table.

Une excuse est faiblement bredouillée, tandis que tu quittes la table, tout en sachant très bien que tout le monde va soudainement s'offusquer de ton comportement. Tant pis, ils auront probablement raison, mais...Tu as VRAIMENT besoin de prendre l'air et de plus entendre les venins des autres. Juste pour quelques minutes.

Tu emportes en vitesse ta veste, tandis que tu fonces dehors. Tu t'éloignes de la maison, les pensées négatives si longtemps réprimées parasite ton esprit comme un ver dans une pomme. Partir loin, fuir ces personnes qui te font comprendre que tu n'es qu'un gros boulet est involontairement devenu ton objectif.

Jusqu'à ce que tu heurtes une porte. Une porte que tu as probablement fixée un peu perturbé, avant de finalement l'ouvrir pour la traverser. Est-ce que tu as hésité ? Aurais-tu dû faire demi-tour ? Tu aurais probablement dû réfléchir un peu plus, mais ton besoin de mettre toute la distance possible entre toi et ta famille as été la plus forte.

Puis, tu t'es réveillé dans un lit, dans une auberge. Tes souvenirs quelque peu flous de COMMENT tu as pu te retrouver ici ne te permette pas de bien tout remettre en place. En-tout-cas, tu as eu droit à une sorte de petite explication. Tu es donc désormais à Phymeris. Un endroit un peu étrange qui te change un peu, mais où l'ambiance semble particulièrement bonne. C'est ce que tu voulais, n'est-ce pas? Enfin, tu t'es probablement pincé pour bien vérifier que ce n'était pas l'au-delà non plus. En-tout-cas, tu sembles bien te plaire ici. Le poids de tes problèmes amoindri, tu entames doucement une nouvelle vie.

Cela ne fait que quelques mois que tu es ici , mais tu fais de ton mieux pour mettre la main à la pâte également. Tu restes à l'auberge pour le moment, tout en suivant ton apprentissage à la bibliothèque.