❥ Le temps qu'on a mis n'a rien changé je rêve la nuit les yeux fermés

Carol, c'est les mains larges et tendues pour cueillir les blessures,
Ce sont les baisers déposés sur les joues pour essuyer les peines,
C'est le sang qui caille au creux de ses veines,
C'est le sommeil qui ne vient jamais sauf à l'usure.
Le sommier est un drôle d'enfer quand le somme ne vient que quand il ne faut pas,
Il appelle le docteur, il crie à l'aide, il est instable, blessé, meurtri, tiraillé.
Le corps s'affaisse, obligé de se mettre en pause, de cesser toute activité,
Le docteur s'endort au lieu d'exercer car le docteur a besoin d'un docteur parfois.
Navré, Carol se fait narguer, largué dans sa narcolepsie,
Elle sait rafistoler les plaies, faire des diagnostiques,
Mais Carol s'en veut quelques fois de pas savoir éteindre ses propres incendies.
Il suffit d'un instant, pour tomber dans la léthargie, c'est un équilibre fragile,
Ses jolis numéros qui tiennent sur son endurance ne tiennent qu'à un fil.
Dans les nuitées, Carol est prisonnier d'un sommeil précieux qui finit toujours par se dérober,
Le sommeil se fait diable qui danse autour des drapés, compagnon indésirable,
Refuse de le retrouver, interrompu, fragmenté, brutal et bousillé.

Carol c'est un idéal rassurant, l'image d'un mirage qui finit par s'effriter.
C'est la chaleur au dessus du lit tourmentée par ses propres feux-follets.
Derrière sa crinière carmine, Carol doit veiller, prendre soin, rassurer,
Pourtant, il est parfois trop tard, trop tard pour pleurer, pour agir, pour bouger.
Dans ce genre de moments, Carol préfère se recueillir,
Carol n'a jamais aimé voir les personnes partir,
Carol n'a jamais aimé quand les pétales finissent par faner sur le carrelage,
Quand il n'y a plus besoin de changer les fleurs à côtés des lits des alités.
Elle n'aime pas les adieux, les au revoir, les derniers hommages,
Carol, n'a pas peur de scier, de découper, de retirer pour répartir,
Carol a peur qu'à leur réveil, il ne puisse plus revoir leur sourire.

Altruiste - Anxieux(se) - Attentif(ve) - Autocritique - Bienveillant(e) - Calme - Charismatique - Charmant(e) - Compassionnel(le) - Dévoué(e) - Épuisé(e) - Généreux(se) - Inflexible - Intelligent(e) - Inquiet(e) - Narcoleptique - Pessimiste - Perfectionniste - Résilient(e) - Rusé(e) - Surmené(e) - Têtu(e)

1m79. les yeux cernés d’embûche + la longue chevelure rouge et volumineuse héritée à la naissance + la balafre plein la gueule +  un grain de beauté sous les lippes + les paupières affaissées + les braves sourires charmants + les chemises bien repassées rentrées dans les pantalons + les chaines autour du cou bien accrochées + les épaules élargies par la nage et la plongée + les sourcils bien fournis et épais + le nez droit qui l'a fait longtemps complexé + un parfum masculin Musc Blanc et Ambré + les mains larges et fortes + la peau légèrement hâlée + la voix grave et rassurante + des bottes de cuir usées mais toujours impeccables + toujours une montre à gousset dans la poche.

❥Tu m'as pas dit que tu rêvais souvent à un atterrissage


L'adoption n'a jamais posée souci,
Entre les bras de maman, blotti
L'amour t'a enveloppé, dans son doux abri,
Dans le village, t'es un enfant plutot bon, gentil,
T'as l'habitude d'aider à traverser les veilles mamies,
Quand les scooter roulent à fond sur la chaussée.

Puis ça vient d'un coup, tu commences à dormir éveillée,
Les silhouettes au dessus de ta tête quand tu n'arrives pas à te lever.
La nuit tu rêves de dormir, mais le sommeil te fuit quand tu en as besoin, envie.
Narcolepsie, elle s'invite sans prévenir,
Les paupières trop lourdes, le corps prêt à défaillir.
Tu marches dans un rêve, sans jamais t'éveiller,
Même si on te réveille, tu peines à rester.
La fatigue règne sur ton corps,
Comme un vieux sort qui jamais ne s'endort.

❥Je ne voudrais pas que tes mains touchent la peau des anges

mention de sang

Carol, t'es voué à faire de belles choses,
Parce que t'es pas mauvais pour piger,
Comment se développent les maladies et les mycoses.
Bien que tu as finis le soir sur d'autres sentiers.
Si la journée tu apprends à recouvrir les failles carmines,
La nuit quand tu ne trouves jamais le sommeil,
Tu participes aux manigances douteuses, clandestines.
Tu éponges les larmes hémoglobines des plaies,
De jour comme de nuit, toujours en train de travailler,
Tu ne veux plus rester chez toi, à voir le temps passer,
A voir les nuits ne jamais cesser.
Ce monde là, tu n'y restes pas longtemps, pas assez,
Tu en gardes La manière de distiller l'alcool et les fruits,
T'as appris à faire de l'eau de vie.
Tu en gardes un souvenir disgracieux sur le visage,
Qui te fait réaliser que tu n'es pas fait pour ce rivage.
Tu ne pouvais pas rester, tu devais les quitter
Les vies défilent assez, ne sont que de passage.
Aujourd'hui, tu prêtes quelques fois encore tes mains,
Pour essuyer les carnages, les matchs sanguins.


❥Dans les idées noires de Pénélope je crois qu'il est déjà trop tard
mention de décès

Pénélope, elle a le même âge toi,
Enfin, c'est ce que tu crois,
Et tu attends tous les jours qu'elle se réveille du comas,
Même si tu ne la connais pas,
Même si tu ne la jamais vu sourire.
Quand elle est arrivée, emmaillée dans son corset,
Le temps s'est presque arrêté.
Trop éveillé pour cesser de l'admirer.
Tu restes à ses côtés, sans la moindre hésitance,
Espérant qu'un jour, elle brise cette distance.
Tu t'attaches à ce corps, tu essaies de la raviver,
Mais Penelope, elle ne se réveillera jamais.
Alors, tu bois au goulot
De l'eau-de-vie pour qu'elle revienne.
Tu parles à l'envers mais on comprends
Quand même
Elle est partie, elle est partie,
Elle est partie, elle est partie...

Résumé :

- Carol est adopté à la naissance par une native, elle est élevée dans une famille monoparentale, comme enfant unique.
- Enfant serviable et gentil, Carol est connu pour être serviable.
- A 12 ans, elle développe les premiers signes de narcolepsie : La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie). D’autres symptômes incluent une paralysie du sommeil, des rêves d’apparence réelle et des hallucinations en s’endormant ou en se réveillant.
- Après avoir commencé sa formation pour devenir médecin, Carol rentre aussi dans la mafia pendant un moment, il se charge principalement de soigner les blessés quand il y en a et apprend à faire des alcool forts, pour passer les nuits horribles ou elle n'arrive pas à dormir convenablement.
- Elle ne reste pas longtemps dans la mafia et finit par se reconcentrer sur ses réels objectifs professionnels après s'être fait entaillé la face.
- Quand Carol prend son poste, il s'attache à une personne arrivée dans le coma, jour après jour, elle s'investie pour la faire revenir à la vie, mais cela ne fonctionnera jamais.
- Aujourd'hui, le docteur Mamour continue de résider dans sa maison trop grande avec son sommeil instable et se fait aider par les assistants ou autres médecins habilités pour son sommeil hasardeux.