Ulysse "lulu" Zeph
ft. "Hawkeye" Clint Barton - DC Comics
age 26 ans
nationalité français
pronoms masculin "il"
orientation Bisexuel
job aéronaute / constructeur de montgolfiére
logement auberge
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:balloon: Capricone - ascendant scorpion - lunaire en poisson
:balloon: ISFP
:balloon: Gaucher
:balloon: 1m93 / 78 kilos
:balloon: Caucasien - Blond - yeux noisettes
:balloon: TDAH type "Innatentif"
:balloon: Dyslexique et dyscalculique
:balloon: À moitié sourd d'une oreille, aprés avoir essayé de voler trop haut
:balloon: Toujours des petites bricoles dans les mains : casse têtes, outils, clous, planches en bois, etc.
:balloon: Un air endormi constant
:balloon: style sobre et neutre, on sent qu'aucun effort n'est fait
:balloon: accro à la clope et au café
:balloon: fervent partisan d'izvan autant parce qu'il a envie de rentrer chez lui, que parce que ça lui fait plasir d'avoir des copains.
x
caractéristiques
Lulu est ces êtres qu'on penserait
brûme. Bel et bien présent, visible, perceptible, souvent pénible - pour autant sa présence reste fine, modeste ; presque anedoctique.
"Il dans son monde Lulu", pas tout à fait présent sur le même plan existentiel. La tête dans les nuages, les neurones dans ses ballons. Le bougre est peu loquace, pas vraiment éloquent ; il porte pourtant un certain éclat de génie aux creux de ses pupilles ciel endormi. On le sait malin, ou du moins débrouillard... À minima manuel. Parce que Lulu il des outils qui pendent à sa ceinture : ça tape, pignoche, bidouille, rafistole, baragouine des tournevis et bricole des petites merveilles. Ça tient pas de l'ingiénerie, sans doute non ; mais de ces objets (du plus petit à ces énormes bébés, les montgolfières) s'échappent comme un miroitement de matiére grise, un émerveillement fréle et galant de ces petits talents oubliés, nuancés par les grandes envolées des grands hommes - ceux là qu'on ne prendrait pas pour de la brûme. Lulu est un bricolo et avec ça vient toute une philosophie de débrouillardise - pas bessoin des autres quand on peut tout faire soi-même.
Et si ce talent s'avérait s'évanouir, alors ce serait sans doute ca Lulu s'évaporerait de lui même ; car Il n'y pas grand chose d'autre à tirer de ce grand gaillard : point d'éducation, ni de galanterie, une morale au ras des paquerettes, un courage qu'on cherche encore et si il est bien doué pour discutailler avec ses montgolfières, le voilà qui bégaye dés qu'il s'agit de ses semblables. "
Ouais... Lulu, c'est... hmm. Ouais." qu'on argue face à ce spécimen d'être humain - déjà 30 ans d'âge, qu'il porte maladroitement. Une des ces allures encore adolescente, barbe mal rasée, ongles rongées, légére acnée, des auréoles bistres sous le regard. Pourtant, on lui donnêrait bien dix ans de plus : de sa diffculté à trainer la charpente faisandée qui lui sert de corps, de cette fatigue qui s'exprime à grands coups de discours fanés et acrimonieux, de ce dégout de soi même suitant de chaque action, de chaque pensée. Décision aprés décision, mots aprés mots. Il a le regret des vielles âmes ancrées en corps et en esprit et les remords rongent le peu de lui qui n'est pas déjà brûme.
Il est gris Lulu, au fond.
Un de ces gris beige ennuyants dont on recouvre les appartements modernes. Un mur sans fond mais qui sera inévitablement marqué par le temps et les saletés qu'il traînent avec lui. Traumatisée par des banalités de vie - des incidents, des choix, des parcours. La vie n'épargne pas les murs trop beiges.
C'est sans doute pour ça qu'il aime tant les ballons. Se laisser porter par les vents, survoler la lacunaire vie mortelle, s'échapper de sa condition pudtride... Et peut être seulement, si les cieux sont cléments :
demander pardon. - Spoiler:
Innatentif - Peu loquace - Timide - Bricoleur - débrouillard - Rêveur - Blasé - Plein de regrets - Triste - Ennuyeux - Fait partie du paysage - Mélancolique - Vielle âme - Resemble quand même à un ado - désabusé - inddiférent - un peu malin quand même - pas du tout poli ou protoculaire - désorganisé - solitaire - délicat - honnête - sobre - indépendant - mais trés attaché à ses copains
HISTOIRE
TW mention de slutshaming / mention de grosesse adolescente / mention d'abandon d'enfant(s)
Ravin de Lyele, Barrême, France - 2003
La mémoire, saugrenue, n'est-ce pas ? Il y comme ce mystére épais recouvrant nos souvenirs. Certains sont clairs comme un ciel d'été, tandis que d'autres abordent la confusion des ces aurores trop matinales et embrumées. Le premier souvenir de Lulu, est l'un de ces derniers - il se souvient marcher ; le long de ce qu'il idendifiera plus tard comme le ravin de Lyele ; de cette odeur au pouvoir olfalcto-génocidaire : bergamote et tons boisés. La lavande de provence. La musique qui s'échappe du mp3 de l'adolescente qui l'accompagne - qui est-ce ? Une des gamines du foyer sans doute. Lulu ne la remet pas, d'elle, seule sa playlist résonne encore dans les méandres de sa psyché.
Et puis, il y a le ciel. Ouvert et Lulu se dit que c'est peut-être que sont ses parents. Doit t'il s'en inquiéter ? Doit t'il leur écrire des lettres comme le font tous ces marmots abimés avec qui il vit ? À vérité brute, Lulu n'en à que faire. Car ses premiers souvenirs ne sont pas d'un orphelin, coincé dans un foyer de la Das : détrompez vous. Ce souvenir et tous les autres qui suivront, ceux avant tout d'un provencal, qui à la nature en poche et la liberté dans les mirettes. Les années résonneront avec ce souvenir d'abord : Lulu l'escapade qu'on l'apelle. Il court au bord des ravins, conquiet les cîmes des chênes et avale les hauteurs des montagnes, touchant de chaque enjambée, encore un peu plus le ciel : symbole ultime de sa liberté.
Lulu il a l'insolence de cette jeunesse qui se croit invicible, l'assurance des enfants qui pourrait réciter par coeur les fissures et les buissons de la région. C'est un enfant du pays - il l'est et le restera. Quelle raison aurait t'il de vouloir fuir ?
Collége de Barrême, France - 2013
Lulu à 15 ans, et avec cet âge débarque les premiers émois. Des émotions plus complexe, que l'appel à l'aventure qu'il chérit tant, et les copains... Tous devenus soudainement différents. Il y Mathis qui a pris un bon métre, la chevelure d'un bouc sur le visage et la voix qui semble du ravin de Toupin. Alex aussi, qui soudainement est bizarre, se cache quand il doit se changer en sport et semble toujours énérvé contre quelque-chose.... Lui qui avait l'habitude de leur tailler des épées avec son opinel semble s'éloigner de plus en plus... Et puis il y Adele. Adele, c'est plus vraiment un copain. Elle s'est mise à grandir, trop fort, trop vite. On la voit trainer avec les gars du village voisin le soir, fumer des pets, partir en scoot on ne sait où la nuit. Adele...
Lulu à 15 ans et il est épérdument amoureux.
L'ennui c'est qu'Adele, elle rend amoureux tout le monde. Au bal des pompiers, c'était Thibault. À la rentrée, dans les toilettes du bâtiment C, c'était Max... Et à dire il y a que Mathis, Alex et Lulu qui ont pas connu son intimité (bizarrement Alex semble pas intéréssé). Et c'est presque drôle comme elle s'en fout Adele : qu'on l'insulte dans le village, on chuchote dans son passage. Mais sans doute qu'elle se sait belle Adele, sans doute qu'elle a l'impérissabilité des divas, Adele.
- Dis Lulu, t'es toujours mon pote hein ? qu'elle questionne un jour
-Oui il répond.
Et là, dans les champs de Lavande, Lulu découvre de nouvelles odeurs. Lui qui avait toujours rêvé de toucher le ciel, comprend pas vraiment comment ce dernier peut lui tomber sur le corps et le coeur. Et c'est sans doute maladroit, d'aimer ainsi Adele. Eux qui se lançait le défi d'escalader les rebords des ravins, eux qui se battaient en secret pour savoir qui était la meilleure des winx. D'un seul coup Lulu, se sent Ulysse et ça lui fait tout drôle.
1 semaine plus tard Adele quitte le collége.
Et les vielles mégéres s'agglutinnent au marché du village pour pialotter à propos de ce ventre qui s'arrondit un peu trop. Et qu'elle a sans doute bien mérité, la petite fille Martin. Lulu il comprend pas trop ce qu'il se passe pour dire vrai. Il a les sens en ménage alors que tous les copains viennent lui demander qui c'est. L'autre. Celui avec qui Adele à... Lulu sait pas. Adele a pas prévenu les copains.
- Ça peut pas être toi lui assure sa mére d'acceuil. Trop tôt
Et Lulu soupire. Sans doute soulagé. Enfin peut-être... Et puis ça pourrait être n'importe qui. Thibault, Max, un des gars du village voisins. Lulu il est presque en colére. De pas savoir, de pas comprendre.... Pourquoi le champs de Lavande si elle savait déjà. Pourquoi tout change si vite. Pourquoi les aventures en provence deviennent des scandales de village.
Un mois plus tard Adele sonne au foyer. Les joues arrondies, la peau du ventre qui tire et qui tire. Elle mâche un chewing-gum, qu'elle crache bien vite avant d'en prendre un autre. "pour pas cloper" qu'elle explique. Et Lulu approuve avec gravité, comme si il pouvait comprendre ce qu'était une addiction, en saisir les pudeurs - ce n'est encore qu'un gamin. Adele, même avec quelques kilos en trop, est belle. Magnifique alors que le soleil vient perdre le ciel de milles couleurs orangées en écho avec celle du toit sur lequel ils se sont posés.
-C'est Max. sans ménagement, sans préparation : le couperait tombe. J'en suis sûre, c'est le seul avec qui j'ai... Et puis il y a toi aussi. Lulu, j'aurais aimé que ça soit toi.
Lulu se taît. C'est pas un loquace, encore moins quand il sait pas quoi dire. Quand il comprend plus son amie, devenue presque alien. Presque une étrangére... Mais toujours aussi belle Adele.
-C'est pour ça la lavande. Max il comprend pas, c'est pas un terrien. Il passe ses journées à jouer en ligne dans sa grosse maison de bourge mais toi Lulu.... Tu joues l'aventure, tu comprends ce que c'est la beauté. C'est ce que j'aurais voulu pour... Il y plus rien qui sort aprés, comme si le fait de le dire, rendait le tout trop réel, trop vrai.
Et lulu se taît. Et Adele parle plus. Le soleil se couche, et voilà le ciel qui arborde une bien sombre couleur.
Domicile des Martin, Barrême, France - 2015
Lulu à 17 ans et n'est plus un enfant. Le jour, il joue toujours l'aventure et aide des touristes parigots à explorer les cimes des vieux chênes de l'accrobranche du coin. Suspendu, arnaché à une vie et à un job qui méprise un peu... Mais lui peut pas se plaindre, Adele elle fait pitance dans leur ancien collége : vide les poubelles, essuie les tableaux, arrache les chewings-gum. Lulu a au moins le luxe de la nature. Le soir, il rentre chez les parents d'Adele et partage un lit, quand le petit Achille veut bien s'endormir. Lulu est cassé, fatigué mais débilement amoureux. D'Adele, d'Achille... Son petit être. Le mariage est pour bientôt, avec les petites économies qu'ils ont, ils pourront s'en doutre louer la petite ferme des Auchamps et inviter tous les copains du collége : Mathis qui travaille à l'écurie de son daron et Alex et son copain, qui sont montés vers Lyon pour intégrer un lycée général. Alex il à du génie dans ses plumes. Il veut devenir écrivain. Et Lulu se dit que c'est bien chouette si quelqu'un consigne le souvenir de l'odeur de bergamotte et de tons boisés.
Ça lui manque un peu Lulu... Être un gamin, les copains, les ravins et les aventures. Mais il se dit sans doute que c'est normal, que c'est ça de grandir. À dire vérité : Lulu est foutrement heureux.
C'était un mardi, deux heures passées.... et Achille s'époumonne, hurle. C'est fou la vigeur et la colére que ça à en soit, ce minuscule morceau de chair. Adele dort - magnifique endormie. Mais Lulu la trouve hideuse cette nuit là. Il voudrait la secouer, lui faire disparaître cet air de serenité sur le visage. Tu vois pas qu'il pleure depuis des jours ? Tu vois pas que je suis fatigué de m'en occuper ? Cette nuit Lulu à tout essayé. Vaincu, abattu... Il voudrait juste, voir le ciel. Escalader la montagne et le toucher du bout des doigts - espérer effleurer ce monde imaginaire que sa belle mére lui reproche tant. Cette nuit et seulement cette nuit, il voudrait être à nouveau ce gamin, sans responsabilité. Full liberté dans les poches. Regard en biais, la main saisit le tabac et le paquet de filtre -faudrait qu'on arrête, lui répéte sans cesse Adele. À la bonne heure... Lulu a bessoin d'une clope, Lulu a bessoin d'air. C'est physique, ça le prend aux tripes - comme une enclume dans le coeur et tous ses émois adolescents qu'il saisit toujours pas. Rien que 10 minutes de paix, c'est bien là tout ce que demande le petit Lulu. Rien qu'une clope.
Oh ta gueule Achille qu'il claque avant d'ouvrir la porte.
Phymeris, 2024
Achille à 10 ans aujour'hui. Court t'il dans les champs de lavande ? Ecalade t'ils les ravins de Provence ? Cherche t'il son pére dans le ciel ? Soupir. Les flammes poussent encore un peu plus haut l'énorme ballon dont l'ombre recouvre les toits de Mephala. S'il suffaisait d'aller haut. Encore plus haut et espérer toucher du doit, le ciel de cet autre monde. Celui des souvenirs.... Le rire d'Adele s'est effacé, mais pas les fosettes d'Achille, ses petites mains si fortes et volontaires, son petit crâne couverts de cheveux de grands bourgeois.
C'est idiot la mémoire, non ?
Et la main pleine de corne de Lulu, dénoeud un peu encore les poids qui lui tirent vers le sol - quelque-métres plus haut, le vent d'Est devrait le pousser un peu plus dans la bonne direction. Habilement, son index saisit un vieux carnet presque plus calleux que ses paumes ; sur la couverture des kanji que Lulu ne s'étonnait plus de pouvoir lire depuis des années. Doucement, minutieusement, comme si il n'avait pas parcouru milles fois ces pages et n'en connaisait pas chaque ratûre : il parcourt les kanjis à la recherche des informations sur les différents vents de Phyméris. Ironique de penser que ces vents l'ont amené précisément à cette situation d'errance ballonique ; de nostalgie amére. Achille a 10 ans aujourd'hui, cela faisait donc un peu plus de 9 ans que Lulu avait rencontré Madame Kakeru, sa mentor.
Ou plutôt ses carnets.
La premiére fois qu'il avait entendu parler de la vielle japonaise, cela ne faisait que quelques jours qui avait atteri à Phymeris. Encore un peu fou, encore un peu choqué : il passait le plus clair de son temps à ouvrir à fermer différentes portes - ridicule tentative de se racheter pour son stupide stupide voeu. Cet idiot moment de faiblesse.
- Qui ça ? Le fou qui fixe la porte là ? Non, non t'inquiétes pas c'est Lulu, il essaye de rentrer chez lui.
- Aha encore un débile qui croit que c'est aussi simple ? Allez bonhomme persévére pendant que tu nous fera une Madame Kakeru !!
On lui assurera plus tard que cette vielle folle, était beaucoup trop vielle pour exercer sa profession - qu'elle était sans doute morte, emportée par les vents ; mais c'était trop tard. Ou trop vivace. La flamme qui s'était allumé au creux des espoirs vains de Lulu, une solution, une rumeur, une personne... Qui avait réussi à rentrer. Le mois qui suivit, Lulu localisa l'ancien atelier de Madame Kakeru et entra par effraction. Poussiére. Outils. Des kilométrages de cordage, à s'y perdre. Il passa plusieurs jours à essayer de tout ranger - sans trop savoir ce qu'il cherchait et puis finalement.
Une réponse.
Là. Sous une vielle toile déchirée, alignée en rang d'oignons : 12 carnets. Et Lulu commença à les lire, plutôt, il se noya dans leur consultation. Si leur teneur était sutout des détails techniques, il ne put s'empêcher de comprendre l'esprit emrbumé et un peu fou de la vielle dame. Entre deux détails techniques, elle s'évasait dans des considérations semi philosophiques sur la liberté, sur le fait qu'ils étaient sans doute prissionniers de leurs démons, ici à Hyméris et sur à quel point le saké était la solution à tout cela. Elle parlait, élucubrait un tel nosense que... Lulu tomba un peu amoureux de cette exentricité. Bien ignorante de cet amour à sens unique qui se créait, elle continuait de jurait avoir entendu des voix dans le ciel, vu des lumiéres qu'on ne pouvait même pas imaginer et des couleurs - qui ne pouvait être qu'une porte sur l'autre monde. Et dans le douxiéme carnet, avant une série de page blanche : une suite de signe, répétée en boucle : より高い. Plus haut. Plus haut.
La vielle folle avait ensuite disparu.
Et Lulu se dit que c'était une pure idée de l'imiter. Des mois de travail, des mois d'appréhension, de neurones en bouillance, de doigts griffés, tapés, écartelés, des milliers et des milliers de kilométres de cordages tressés, inspectés, lissés... Et bientôt Lulu n'était plus le fou aux portes, mais le fou aux ballons. On se moquait de lui et de son aptathie sociale, le peu qui osait l'aborder, se retrouvaient à devoir aider à dénouer des métres de cordes pour se retrouver exposés à une philosophie qui ne semblait partagé qu'avec Madame Kakeru.
Et puis un jour, on lui parla d'Izvan - les copains. À dire Lulu ne se souvenait pas vraiment de qui l'avait abordé en premier temps, sans doute le vent portait bien mieux les rumeurs que les montogofiéres, mais bientôt cette drôle d'oragnisation, ce nid à fous et à débile prit une part importante de la vie de Lulu. On venait le visiter avec symphatie et non curiosité malsaine, on le lançait parler de la philosophie de Madame Kakeru et de son idée de partir par le ciel, on l'aida même à apprendre le métier : le coordonier du coin, le tresseur de chaise qui était l'ami du cousin d'un camarade. Et ainsi, quelques années durant, de pérégrnations carnesques à enseignements pratiques : Lulu apprit à voler.
Et cela fait presque 9 ans qu'il vole, maintenant et à dire vrai... Il sans doute est fatigué de voler. Il voudrait qu'une tempête rase son ballon, l'emmene ailleurs... “Toto, I've a feeling we're not in Kansas anymore", non ? Pas possible de le souhaiter une seconde fois ? C'est interdit pour un enfant de pays de partir et de revenir ? Il voudrait ne plus parcourir ce ciel qui s'obstine à rester bleu, gris ou même noir : où sont les couleurs dont parle Madame Kakeru ? Où sont les sons qui résonnent entre les nuages ? Tout ce qu'il entend, la seule chose qu'il continue de percer ses tympans : l'écho des pleurs d'Achille.
Mais au fond, Lulu - revenir te ferait aussi peur de rester, non ? Sinon, tu aurais suivi ton mentor, n'est-ce pas ? より高い. Plus haut. Plus haut.Revenir, ça voudrait dire faire face à ta fuite, à ta dégoutante humanité.
Dis moi Lulu,
ça ne serait pas plus reposant de rester brûme ?
![](https://i.servimg.com/u/f62/19/23/14/13/9b827d10.jpg)
@Truite
derrière l'écran :
Yo, ici Truite ! 26 petites écailles à mon actif, entre plusieurs jobs de médiation culturelle, montage vidéo et de com. Grand baroudeur, j'ai pas pas mal trainé avec mon sac à dos au détriment des forums rps, ces derniéres années. Comme beaucoup (j'imagine) ça me manque et j'aimerais trouver un petit coin chill pour rp sans prise de tête... Et honnêtement, j'ai beaucoup aimé l'ambiance du forum qui me renvoie déjà à beaucoup de nostalgie de mes grosses périodes rps. J'espére que mon petit Lulu saura s'intégrer comme il faut dans ce mystérieux monde !