❥ feisty little shit ; extraverti ; super souriant ; le rire facile ; fêtard ; volatile ; aimablement exécrable ; le grand sourire pour mieux vous poignarder sans l'ombre d'un regret si ça sauve sa peau ; l'égoïsme en cape protectrice ; affectueux (si vous le méritez) ; méfiant ; impulsif ; la violence au bout des doigts, le coeur au fond du placard (du moins il essaye) ; avide d'avoir plus (si possible tout) ; anxieux ; totalement paumé ; a un fond bien trop tendre sous les années de peur panique de vulnérabilité ; abandonment issues clairement ; étonnamment loyal quand il en a quelque chose à foutre ;

Nikolai a toujours aimé le soleil. Il l’a toujours fixé jusqu’à s’en cramer la rétine, les larmes aux yeux, pour garder l’impression des tâches lumineuses quand ses paupières se ferment.
Il y a bien pensé, il a rêvé mille fois de le saisir. C’est idiot mais il n’arrive pas à se défaire de cette avidité, il est assoiffé de clarté, lui qui n’a connu que l’ombre. C’est stupide, il se le répète, de continuer à s’aveugler avec le soleil. Mais il ne peut pas s’en empêcher; il fixe le soleil et il a cette petite voix qui lui murmure à l’oreille


Il a toujours été comme ça; trop plein d’espoirs et d’envies qu’il est incapable de réaliser. C’est des bêtises, des rêves qui le détournent des échappatoires qu’il a arrêté de chercher. Nikolai préfère se brûler la rétine depuis l’ombre et se complaire dans la fange. On l’a juste étouffé si tôt, pauvre de lui, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus totalement s’autoriser de faiblesses ou d'espoir. On l’a tellement lacéré et recousu, il ne sait plus rien de ce qu’il aurait pu être, juste que sa tendresse ne l’a que blessé. Encore et encore, l’amocher et le laisser se remodeler de son mieux, jusqu’à ce qu’il se fonde dans la nuit noire. Il a fini par être plus facile d’accueillir la rage et se faire méfiant de tout ce qui brille. Ce n’est que plus traître, les jolies choses. Pourtant on ne peut pas s’empêcher de les désirer, toutes ces jolies choses. Et rien ne suffit. Il faut plus, toujours plus.

Plus, encore,

Parce qu’il a beau briller, il a beau être si lumineux, cumuler l’or et la puissance, rien ne suffit, il continue à se consumer comme une allumette.

Stupide Nikolai
Il pourrait tout avoir pourtant, s’il se détachait de ses peurs, s’il s'autorisait une seconde de répit mais c’est imprimé dans l’âme, ça bouillonne et il se méfie de tout comme une bête apeurée ; on préfère chasser les trous dans le cœur du revers de la main, éviter la sincérité, à tout prix. Oui, il vaut mieux rester loin, continuer à se complaire dans la fange, oui les bourbiers c’est familier et dans l’ombre on sait quoi faire. Alors il y garde ses mains, se convainc que sa place est là, c’est si naturel. Oui, il faut oublier la douceur, on ne se laissera pas être vulnérable.

Et c’est ridicule, n’est-ce pas ?
Au fond, Nikolai se sent un peu comme un château de cartes bancal. Il lui manque une pièce et il peut bien se déchaîner, rien ne semble y faire, ça fait mal au cœur. Alors à quoi bon ?
Il vaut mieux jouer les imbéciles heureux, briller tellement quand il s’oublie presque dans la nonchalance et la débauche. Il pourrait presque croire à cette mascarade, la colère, les angoisses, tout sous le tapis, il peut presque y croire même avec l’amertume sur sa langue. Et ça rend un peu égoïste, ça le laisse sur la défensive parce qu’on refuse d’afficher ce qui se cache sous les jolies apparences. Un peu d’arrogance, un sourire lumineux et c’est si grisant, on se sent intouchable, on en oublie les failles sous le vernis. On joue de tout, encore et encore, en espérant que personne ne se glisse dans ses failles.
Quel idiot.



☼ 1m69 – les cheveux blonds aux épaules et la peau translucide – les yeux presque noirs – il porte souvent des chaussures de ville en cuir il aime trop ce petit truc classy et en a trop – une aesthetic un peu cosy layering, souvent des tons chauds ou bleu/vert sur lui – les oreilles percées avec un hélix et quasi toujours des anneaux aux lobes, il a aussi les tétons percés, porte souvent des colliers, des bagues et des bracelets et toujours une chaîne en or sous ses fringues avec un vieux pendentif – le roi du vernis noir/foncé ☼

TW négligence, mentions de drogues et trafic humain
0 à 12 ans : Nikolai né fils d’une prostituée. Favorite du chef de la branche, elle peinait à s’occuper de cet enfant laissé par un client qui lui avait promis la lune entre son travail et l’abus de substance presque constant. Nikolai finit comme beaucoup d’enfants esseulés ; dans les rues, curieux, parfois à la recherche de quoi se remplir l’estomac. Il joue avec beaucoup d’orphelins et rencontre notamment Zachary, un enfant qu’il ne quittera plus vraiment.
Malgré la relation bancale avec celle-ci, Nikolai aime sa mère et passe de rares moments avec elle à cette même période, les rares fois où elle se trouvait dans un état stable, racontant des histoires sur son père dont il doutera toujours de la véracité.

12 ans : emportée par une overdose, la mère de Nikolai meurt et celui-ci est récupéré par son patron qui y voit une opportunité plus qu’autre chose : les beaux et jeunes miséreux attirent des portefeuilles dodus. Si Nikolai y voit un moyen de ne pas finir à la rue et continuer de passer du temps avec Zachary devenu son ami le plus proche, il finit vite par comprendre que la mafia ne joue pas à la garderie et qu’ils sont tous deux destinés à servir l’organisation.

Adolescence : Nikolai est entré dans le réseau, ça semble normal, fatal dans la manière dont c’est introduit. Alors Nikolai plonge dans des affaires bien sombres et que faire quand les dettes de sa mère sont si grandes envers l’organisation ?  Ne s’estime-t-il pas heureux de ne pas avoir été mis à la porte, ce terrible petit ingrat ? Ça le dégoûte, il déteste chaque seconde dans ces bas-fonds, il n’y a que la présence de Zachary pour le réconforter. C’est comme sa famille et on ferait tout pour lui, pour le protéger et quel malheur quand son gardien l’a bien compris, l’utilise sans cesse pour garder Nikolai docile.

16 ans : Nikolai pense à des plans de secours, un moyen de sortir de tout ça parce qu’on sait bien que c’est loin d’être une vie, on est loin du bonheur. Nikolai s’accroche au petit espoir qu’ils cultivent dans leur chambre minuscule avec Zach. Il n’a absolument pas oublié leur promesse de toujours être  là l’un pour l’autre et pense bien que jamais rien ne changera mais Zachary disparaît peu après sa majorité, laissant un Nikolaï abasourdi et dévoré par le chagrin de la pire trahison de sa vie

19 ans : Une fois abandonné, Nikolai a bien dû s’en sortir tout seul au sein de l’organisation, délaissant l’espoir d’une vie normale au dépend du vice. Petit à petit, il s’aiguise et collecte les secrets lorsqu’il comprend la vulnérabilité des confessions sur l’oreiller. Les envies de pouvoir et les rêves de sang ont un goût âcre sur la langue mais le font tenir. Il exploite donc les informations qu’il cultive et agit discrètement pour sa survie. La proposition bien intéressante d’un chef d’une faction grandissante au sein de l’association lui permet de conclure un marché lui offrant une nouvelle voie dans l’organisation

21 ans : Nikolai tue son boss et ancien gardien durant un changement de pouvoir chaotique au sein de la mafia qu’il suit comme conclu. Il suffit d’un peu de contacts nouvellement haut placés, quelques  informations chapardés et l’affaire est pliée, élevant Nikolai au rang de véritable informateur.

jusqu’aux 25 ans : les échelons sont grimpés trop vite, de petit informateur à presque (il est si proche) haut placé de l’unité de renseignement. Nikolai peut presque se dire libre, si être dans une telle organisation peut être synonyme de liberté. Il se brûle les doigts pour trouver une paix là-dedans, finit ses journées et s’écroule après de longues nuits de débauches entre alcool, basses et tout autre type de folies nocturnes. C’est ennuyeux, ça n’empêche pas le vide dans la poitrine d’être dévorant, ça ne règle rien, il y a toujours un goût âcre sur les lèvres, encore plus lorsque le système s’écroule pour la millième fois, comme si rien ne changeait qu’importe son statut (il est toujours dans le même trou à rats après tout)

25 ans : arrivée sur Phymeris alors qu’il semblait commencer à être dans un nouveau pétrin au sein de l’organisation de plus en plus chaotique. Ca se pose beaucoup de questions avec quelques regrets, la pensée pour la fuite qu’il avait désiré sans la chercher depuis trop d’années et toute sa vie semble aller trop vite, vers une chute inévitable, il le sent bien, c'est maintenant. Le téléphone sonne bien en boucle dans sa poche, ça s'affole dans son crâne, Nikolai sait que bientôt tout sentira le fer et il ne peut que marcher sans fin dans les rues. Et c'est bizarre, il suffit d'un regard dans une allée et sitôt naît l'idée étrange que s'il s'y glisse, s'il ouvre cette porte d'arrière-boutique qu'il ne connaissait pas, tout irait pour le mieux. Alors le coeur battant, il s'est engouffré dans la porte (qui laisse une arrière-boutique ouverte de nos jours?) (qui croit y trouver un refuge, même?)
Nikolai se retrouve à Phymeris et est évidemment désarçonné par toute cette nouveauté. Il prend vite le pli malgré l’anxiété des premiers jours, trouve même un job en tant qu’apprenti barista dans un café.. et se glisse parmi les rangs de la Famille au fil du temps (chassez le naturel et il revient au galop). Il y évolue bien, c’est bizarrement une accroche malsaine, comme si quitter le monde de la pègre n’était pas imaginable mais il n’y pense pas et se plaît dans le système criminel de Phymeris où il gère l’unité de renseignements. Il a bien un goût âcre dans la bouche, la colère qui remonte quand on voit le passé gambader sous ses yeux mais Nikolai doit bien l'admettre : il ne quitterait cette nouvelle vie pour rien au monde.