Leonhardt Greenwood
ft. Raj - Coral Island
age 32 ans
nationalité Anglais britannique
pronoms Il/Iel
orientation Pansexuel
job Facteur (apprenti) & Naturaliste
logement Auberge
Perdre son appareil photo fut bien une épreuve, adieu maintenant le Nikon D750 et ses trois objectifs - son Nikkor Z 24-70mm, le Nikkor AF-S DX 18-105mm et le Nikkor AF-S 200-500mm. Il les garde pourtant dans sa chambre, comme un souvenir du temps passé. Plus aucun n’a d’utilité désormais, l’appareil s’est déchargé la première semaine après son arrivée. Impossible même de récupérer les clichés conservés dans la carte mémoire - un gâchis. Mais maintenant il utilise un Polaroid, ce qui présente un charme certain il est vrai. Il conserve tous ses clichés, même les plus ratés - plusieurs albums photo, désormais.
Il remplit des pages et des pages de notes sur la faune et sur la flore de Phyméris, y accole ses photographies, et ajoute encore ses observations et autres dessins naturalistes. Ça l’aide dira-t-il à ne pas totalement perdre l’esprit dans cette ville étrange de laquelle il ne parvient pas à partir.
Partir. Partir.
Retrouver les siens.
Ils leur écrit des lettres, il leur écrit des lettres mais jamais elles ne leur parviendront. Pourtant, il continue - à l’idée qu’il en aura des choses à raconter une fois rentré à la maison. Il tient un petit carnet, des visages qu’il rencontre, des lieux qu’il visite, des jours qui passent doucement. Mais peut-être le sentent-elles, peut-être le savent-elles. Attendez-moi encore un peu, s’il vous plaît.
Végé, gaucher, myope-astigmate, nb et genderfluid, très fortement malvoyant. Heureusement, ses lunettes ont survécu au voyage.
Beaucoup de bijoux, il en est rempli - de la pierre et des bois exotiques, colliers, bracelets, bagues. Non, il ne croit pas à la lithothérapie, trop cartésien il est vrai. Mais ils ont un certain charme, il peut nommer toutes les essences. Allez savoir donc ce que son esprit peut faire de telles informations. Et une bague, la sienne. De l’or rose martelé, à l’annulaire gauche.
Il fume la pipe. Petite fantaisie de sa part, la sienne est une réplique de celle de Gandalf. S’il sait faire des ronds en fumée, les bâteaux sont encore hors de sa portée. Lorsqu’il n’a pas de tabac, il peut se rabattre sur les cigarettes - ou autre substance plus controversée.
Appelez-le Leon, ce sera bien plus simple.
Épileptique depuis son arrivée , un sale coup sur la tête en est à l’origine. C’est le grand mal, l'épilepsie qui impressionne, celle des convulsions et de la bave aux lèvres, et quelques absences parfois, des souvenirs qui s’envolent, des tics au niveau des yeux. Le stress et la fatigue déclenchent les crises, il en a déjà fait quelques-unes ici, d’autant qu’il n’a pas accès à de traitement.
Passion oiseaux.
Oiseaux.net.
Il a déjà mis de faux sourcils sur le visage de sa fille - le summum de la blague à ses yeux.
Phobique de tout type de véhicule motorisé, il parvient à se calmer et à canaliser ses craintes en tant que passager, mais n’espérez pas pour autant qu’il tienne un jour un volant entre ses mains, ou même qu'il pose son derrière dans le bus. Il se déplace donc principalement en bicyclette.
Très mauvais sens de l’orientation. Non, il n’est pas si rare qu’il se perde dans les bois, dans la ville ou les champs. Incapable de lire une carte dans le bon sens, les panneaux sont trop complexes, et son esprit vagabonde bien trop facilement. Il peut se perdre en suivant une route, ou faire de même en suivant un animal qu’il voudra photographier. Est-il pour autant mauvais facteur ? Oui, voyons la réalité en face.
Caractère
❥Bienheureux ❥ Optimiste ❥ Baroudeur ❥ Tête-en-l’air ❥ Excentrique ❥ Bavard ❥ Irréfléchi ❥ Naïf ❥ Patient ❥ Fier ❥ Arrogant ❥ Persévérant ❥ Perfectionniste ❥ Moqueur ❥ Commère
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Leon le bienheureux,
Et son sourire éternel sur les lèvres, son regard dans le viseur de son appareil photo.
Et son optimisme à en mourir, à croire que tout ira toujours mieux demain.
Leon parle, agit, oublie de penser, ou bien à mille à l’heure. Son esprit mouline trop vite, trop vite pour lui, trop vite pour les autres. Alors il parle, agit, oublie et recommence. Encore et encore. Et son sourire aux lèvres.
Leon le bosseur,
Et son perfectionnisme, à vouloir une perfection que personne ne peut atteindre.
Et sa persévérance, patinée de cette patience qui est sienne.
Car c’est l’œil dans l’appareil qu’il révèle tout ce qu’il est. Et cette fierté de ses clichés, œuvres d’art, recherches, documents. Il les appelle de tous les noms, ses photographies. Et il les chérit. Elles seules qui parviennent à canaliser son esprit trop emplis de pensées. Elles seules qui parviennent à attiser sa concentration.
Leon le nostalgique,
Et la tristesse dans le fond de ses yeux, tristesse de celui qui espère.
Et la détresse dans le fond de sa voix, détresse de celui qui attend.
C’est le portrait bien triste d’un homme qui masque sa détresse derrière ses rires et ses sourires. Parfois, il regarde l’horizon, et le manque au corps. Ici, c’est qu’il se sent enfermé, trop à l’étroit. Ici, c’est qu’il se sent loin, trop loin des siens - à se demander s’il pourra un jour les revoir.
Physique
❥ 1m72 pour 62kg ❥ Carrément maigre, et ça ne s’arrange pas au fil du temps ❥ Un bon métabolisme, dit-il - ce n’est qu’en partie la vérité ❥ Cheveux noirs, longs à mi-longs, souvent attachés en queue de cheval ou chignon négligé ❥ Légèrement ondulés, il en prend grand soin ❥ Regard plutôt sympathique et yeux marrons, dommage qu’ils ne soient pas fonctionnels ❥ Porte des lentilles ou des lunettes parfaitement rondes ❥ Se rabat de plus en plus sur les lunettes, les lentilles le gênent ❥ Barbe et moustache qu’il taille en guidon de vélo ❥ Fashion-victim dans l’âme, et style vestimentaire plutôt excentrique ❥ Adepte des nœuds papillon et autres vestons, des chaussettes dépareillées à l'effigie de flamands roses, ou des bretelles ❥ Se plaît des robes ou jupes longues, maquillage sur le bord des yeux, vernis de milles couleurs - tout pour exciter le patriarcat
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Leon que l’on voit de loin, avec sa gueule de sourire.
Expressif, si expressif, son visage.
Un livre ouvert sur tout ce qu’il est, tout ce qu’il songe, tout ce qu’il rêve. Leon, qui n’est pas difficile à déchiffrer, tant dans la comédie que dans la détresse, la moquerie que le sérieux.
Leon est Lui, avec un grand L, qu’il a appris à aimer. Car il n’en a pas toujours été ainsi, un apprentissage dans le temps et la douleur parfois. Pourtant, il finit par s’adorer, à se fixer dans le miroir. Malgré les cicatrices d’acnés, et celle qui s’est ajoutée sur le haut de son crâne. Malgré les quelques trous dans sa barbe, pas tout à fait bien dessinée. Une peau mate que l’on a bien trop pointée, sa fierté désormais.
Leon et sa gueule de sourire.
A sourire au monde rien que pour l’emmerder.
Un peu d’arrogance et de vantardise - il sait qu’il finira par triompher.
HISTOIRE
❥❥ Cinq mois plus tôt.
Leonhardt s’éveille, et les souvenirs des dernières semaines en vrac par terre. Tout est flou, là, présent, mais pourtant inaccessible. Comme sa voix, comme ses mots qui percent dans le fond de sa gorge, mais qui refusent pourtant de passer ses lèvres. Frustrant. La douleur est là elle-aussi, qui tambourine dans son crâne. En haut de l’arcade sourcilière se trouvent les traces d’une opération récente, sans compter les hématomes sur le corps, les bras, les mains, le visage.
Non, Leonhardt ne se rappelle pas avoir passé la porte. Juste de l’envie irrésistible. Et de la détresse, de la tristesse. Du désespoir. Un trou, au plus profond de son âme.❥❥❥❥❥Elle est simple cette photographie, avec ses airs de Polaroid et son ton sépia vieilli, sa lumière peut-être trop surexposée, et son cadre décalé. Un air de sérénité s’en dégage, de ce calme tranquille des familles unies. Une femme d’environ une trentaine d’année tient l’appareil devant son regard vert d’eau, et ses cheveux cuivrés tombent en cascade dans son dos.
Eleanor. Elle sourit à la caméra, amusée, dévoilant des fossettes creusées et des dents du bonheur. Le ton vieilli ne rend pas hommage aux multiples tâches de rousseur qui constellent son visage et ses épaules. A ses côtés,
Leon est là, regard plissé et long cheveux attachés négligemment, un baiser collé sur la tempe de sa compagne et un sourire moqueur sur les lèvres, quelques pattes d’oies dévoilées par la scène. Entre eux-deux, une fillette de un an à peine, le portrait craché de son père, mais les mêmes yeux verts que sa mère.
Rosie. Elle fixe les adultes, le regard curieux ; et ses palmiers sur le haut de ses cheveux accentuent encore son air d’enfant et ses joues rondes.
❥❥ Deux mois plus tôt.
Leonhardt déambule dans les rues, en équilibre sur les murets et les bras en balancier. Il regarde ses pieds comme un enfant qui aurait trop grandi, concentré sur sa tâche de l’instant avant qu’il n’en vienne à l’oublier. Un mal de crâne léger persiste, bien moins violent tout de même que ces dernières semaines. Il guérit, lui dit-on.
Un oiseau passe devant ses yeux. Oiseau étrange, alors il en oublie son équilibre, tout concentré qu’il devient sur l’animal. Pied à terre désormais, et le regard penché à la manière d’un chien intrigué. Et il le suit, curieux, se diriger vers la poste.❥❥❥❥❥Seconde photographie, second portrait de famille. Celle-ci est plus ancienne encore, plus vieillie, légèrement jaunie, brûlée par la lumière du soleil. Il est de ces familles anglaises qui portent le blazer dans les écoles. On se tient droit, fiers et sages pour cette photographie - un prix pour cette famille moyenne que voici. Deux parents, trois enfants. Cliché, peut-être ? Les deux jeunes filles semblent avoir quinze et douze ans.
Elizabeth, la plus âgée, a fini par cacher ses cheveux châtains sous une couche de teinture noire, et le maquillage qui va avec.
Emily, la plus jeune, entre dans l’adolescence, mal à l’aise avec son appareil dentaire, elle retient ses sourires pourtant éclatants. Le dernier enfant détonne dans ce portrait de famille, la peau plus mate et les cheveux plus foncés.
Leon a à peine huit ans. La fratrie semble bien sage sur ce portrait de famille, sourire parfait et tenue épinglée. Un regard plus averti verra sans mal pourtant leurs quelques gestes sous la cuisse, l’index qui se colle au pouce avant que l’on ne se frappe à l’épaule.
❥❥ Actuellement.
Leonhardt écrit, écrit encore dans les pages d’un carnet déjà bien entamé. Une écriture ronde, soignée, presque étonnante venant de lui.
S’y mélangent des lettres qui jamais ne trouveront destinataire, mémos, notes, fiches. A la fois mémoire, récit, journal, encyclopédie. Un fouilli précieux, autant que l’est encore parfois son esprit. Une manière bien à lui de parler, lorsqu’il avait perdu sa voix. Elle est revenue pourtant - mais il continue encore. Comme un catharsis.❥❥❥❥❥Une dernière photographie, mal cadrée et légèrement floutée peut-être, prise d’une main tremblant probablement un peu trop. Elle a la qualité de ces premiers appareils numériques bon marché. Deux hommes à la mode de la fin des années 2000, dans un pub et des chopes de bière devant eux. Ils fêtent l’obtention de leur diplôme, à lancer ce sourire et ce regard dors et déjà un peu alcoolisé à l’appareil. Bras-dessus, bras-dessous. Plus frères qu’amis, ou assez amis pour être frères.
Martin a la tête de celui qui fait tomber toutes les filles, blond éclatant au regard bleu, et une barbe de quelques jours sur les joues. Presque trop beau pour être réel.
Leon de son côté peine à sortir de son adolescence tardive, encore quelques boutons sur le visage, et son air mal à l’aise devant autrui. Il semble plus jeune, il est pourtant plus âgé. Et les deux sourient, comme si le monde leur appartenait.
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Résumé❥ Leonhardt naît en Inde, dans l’état d’Uttar Pradesh, d’une mère adolescente et d’un père inconnu. Elle le confie aux bons soins d’un orphelinat lorsqu’il n’a que deux jours. Il est adopté par une famille moyenne anglaise à l’âge de deux ans. Il aura deux sœurs ainées, filles biologiques de ses parents.
❥ Enfant dissipé au possible, on ne parvient à le canaliser qu'à l'âge de 12 ans, lorsque ses parents lui offrent son premier appareil photo. Il se prend de passion pour la photo animalière, se forme tout seul à l’affût et au terrain durant toute sa vie.
❥ Il fait des études de journalisme, où il rencontre Martin, meilleur ami encore à ce jour et parrain de sa fille. Il finira sa maîtrise avec deux années de retard, dû à un redoublement en primaire et à la faculté.
❥ Toujours passionné de photographie animalière, il parvient à décrocher un poste de photojournaliste au journal
Outdoor Photography. Il rencontre Eleanor durant l’un de ses voyages professionnels, elle est vétérinaire dans un centre de réserve sauvage. C'est le coup de foudre - de son côté tout du moins.
❥ Ils se marient en août 2020. La petite Rose-Mary voit le jour quelques deux années plus tard. Bien que la petite famille soit installée dans la banlieue londonienne, Leon continue à voyager sur tout le globe pour son travail, et emmène femme et enfant avec lui dès que possible.
❥ Il passe la porte vers Phymeris lors de son dernier voyage professionnel en Ouganda. Il en ignore la raison profonde, ayant oublié les quelques semaines avant son arrivée.
❥ Leon se réveille donc à Phymeris voilà cinq mois, avec une amnésie rétrograde, atteint d’aphasie durant quelques semaines et nouvellement épileptique.
❥ Il est aussitôt déterminé à enquêter pour sortir et retrouver sa famille. Afin de tout de même se rendre utile, il devient apprenti facteur voilà deux mois et se prend de passion pour la faune et flore locale, qu’il se met en tête de répertorier de fond en comble.
- À destination des admins:
Afin de clarifier l’arrivé de Leon à Phymeris
❥ Suite à un grave accident de la route dans le cadre de leur reportage sur le trafic de pangolins géants, son ami et collègue Martin perd la vie. Leon, également victime de cet accident, ne parvient pas à se remettre du décès récent de son ami, et voit donc la porte lui apparaître dans ce contexte, une fois réveillé à l’hôpital.
❥ Il souffre donc d’un traumatisme crânien à son arrivée à Phymeris, qui lui déclenchera son épilepsie. En revanche, c'est le choc psychologique du décès de Martin qui provoque son amnésie rétrograde et son aphasie.
@anagram
derrière l'écran :
C'est de nouveau moi, Anagram, j'ai craqué trop facilement sur le DC, je suis faible ;w;