Hadès Berlioz Smith
ft. Stanley – Dr Stone
age 34 ans
nationalité Américaine
pronoms Il
orientation Bisexuel
job Plombier
logement Auberge
Il fume beaucoup. Vraiment beaucoup. x Hadès adore les animaux. Surtout les tortues. Il peut passer des heures à prendre soin de son serpent et de sa tortue. Huguette et Raymond. x Il fait du sport tous les jours. C’est presque une religion à ce stade. x Hadès déteste les parfums et les odeurs fortes. Ça lui donne très vite mal à la tête. x Il dort peu, pas plus de cinq heures par nuit. x Hadès est incapable de se poser pour lire un livre, vous le verrez plutôt faire du macramé ou de la sculpture de bois. x Il adore les légumes. Vraiment une passion. Tous les légumes. x Hadès a une peur panique de l’océan. Il est incapable de mettre la tête sous l’eau depuis sa dernière mission. x Il déteste l’Amérique pour l’avoir abandonner. x Hadès n’a jamais été proche de sa famille et ça ne le dérange pas. x Il ronfle s’il dort sur le dos. Sorry. x Hadès aime le café. Surtout le matin au réveil, assis dehors à regarder l’horizon. x Il a un tatouage dans le dos représentant un dragon. x Hadès parle peu, il agit. La flemme de faire dix mots alors que deux suffisent. x C’est quelqu’un de très calme mais lorsqu’il est en colère… Il faut partir. x Hadès aime bien les enfants. Mais de loin, faut pas déconner.
caractéristiques
❥1m95 - Cheveux blonds tirant vers le blanc - Musclé - Habillé en noir ou en rouge foncé - Les doigts calés par l'ébénisterie - Maquillage noir - Vernis noir - Genderfluid plutôt masculin - Odeur de lys et de clope froide - Salopette au travail - Voix rauque - Sourire facile mais souvent un peu moqueur - Sommeil agité - PTSD - Légume man - Petit dormeur - Silencieux comme un fantôme.
Derrière son rouge à lèvre parfaitement ajusté et sa cigarette coincée entre, Hadès est un homme froid, distant. Il n’aime pas qu’on le dérange ou qu’on lui parle pour ne rien dire. Un brin cynique, il sait mesurer ses mots et les choisit soigneusement avant de parler. Oh, on sent que c’est une personne qui a toujours dû faire attention à chaque ponctuation de phrase. Pourtant, c’est un allié fidèle à partir du moment où la distance est brisée. De part sa taille, il regarde souvent les gens de haut même s’il les considère comme ses égaux. Il voit facilement le mensonge chez les autres et a fait le choix depuis son arrivée à Phyneris de ne plus mentir, tant pis pour les personnes susceptibles. Hadès fut diplomate dans sa précédente vie mais… Il ne faut plus tellement compter sur lui. Il aime apprendre et c’est un grand manuel. Hadès sait qu’il n’est pas le couteau le plus affûté du tiroir et il en prend son partie.
Mis à part ça, c’est un ange avec les animaux. Le genre à prendre sous son aile toutes les petites bêtes qui semblent blessés ou mal en point. Il est pourvu d’une grande patience, capable de rester des heures devant un casse-tête pour enfin trouver la solution. Il adore travailler le bois. C’est sa passion et son refuge lorsqu’il sent qu’il a besoin de se reposer ou de s’isoler. Il lui arrive de vendre certaines de ses créations sinon, il les met juste à la poubelle histoire de ne pas s’envahir de choses plus ou moins chiantes. Sinon, il adore le noir et le jean. C’est une personne ouverte d’esprit.
Hadès s’amuse aussi beaucoup à tromper les gens concernant son genre. Il est très heureux en tant qu’homme mais ça ne le dérange pas de se faire féminiser. Au contraire, il en joue beaucoup. Vous le verrez souvent avec des vêtements pouvant se mettre aussi bien en homme qu’en femme. Il porte parfois des jupes et des escarpins mais c’est plutôt rare car peu pratique au vue de ses activités. Par contre, il se maquille tous les jours et il met du vernis régulièrement. Concernant Phymeris, disons qu'il est neutre. Ici ou ailleurs, il s'en fout un peu. Au moins, les gens sont sympas.
HISTOIRE
❥TW Violence domestique/abandon/sang/blessure
Au début, c’était le ciel gris, sombre et orageux. Assis sur le rebord de sa fenêtre, l’enfant blond observait la pluie tomber sur les carreau de sa vitre. Il entendait au loin les cris et les disputes, du haut de ses cinq ans. Serrant dans ses doigts fins sa peluche en forme de canard, le petit homme essayait de faire abstraction des bruits sourds qui signifiaient que bientôt, ce serait son tour. Pourquoi eux ? C’était une question qui revenait sans cesse dans sa tête. Pourquoi lui ? Qu’avait-il fait ? On ne lui expliquait jamais rien, on se contentait de le jeter dans un coin comme s’il représentait son homonyme aux yeux de ses propres géniteurs.
New York était grand, si grand qu’il s’était toujours senti minuscule lorsqu’il avançait dans les rues perpendiculaires de la ville. Hadès devait courir pour suivre sa mère au visage tuméfié et à la peau bleuie par les poings de son propre mari. Qu’allaient-ils faire ? Où allaient-ils ? Il n’avait que sept ans mais il sentait que cette sortie n’était pas comme les autres, qu’elle raisonnait comme une fugue désespérée face au démon, face à cet homme qui faisait si peur au petit enfant qu’il était encore. La pluie continuait de tomber sur son visage, lissant ses mèches blondes sur son épiderme enfantin. Sept ans et déjà en fuite. Il serrait ce canard désespérément comme seule possession ayant vraiment de la valeur à ses yeux d’enfant. Et au loin, un cri, une voix qui glaça le sang des deux fugueurs. Non. Il ne voulait pas retourner là bas, non il ne retournerait pas là bas. Sans se préoccuper des autres personnes, la mère et le fils se mirent à courir à l’unisson, unis par un désespoir palpable.
Et puis, le soleil revint un peu, quelques rayons chauffant le visage du petit Hadès qui avait retrouvé une scolarité normale, accueilli dans un orphelinat après l’abandon de celle qui était devenue une génitrice trop défoncée à l’alcool et marquée par la vie pour offrir une enfance décente à son propre enfant. L’école, ce n’était pas son truc. Il ne voulait que courir dehors, jouer au foot, faire du skate, se dépenser, chasser cette colère qui animait son coeur depuis si longtemps. Onze ans. Il n’avait que onze ans mais il n’arrivait déjà plus à comprendre les gens, fuyant les autres de son âge pour se réfugier dans une muraille solitaire si haute qu’il était presque impossible de franchir les murs dressés autour de son âme fragilisée. Cela faisait deux ans que tous les samedis, il l’attendait, cette génitrice qui avait promis de revenir.
Mais, elle n’allait jamais le retrouver. Trop instable pour être adopté, l’adolescent avait finalement renoncé. Il se contentait de se laisser porter et de courir encore, toujours, plus loin jusqu’à ce que ses pieds saignent. Qu’allait devenir le petit Hadès ? Il posait bien des soucis aux éducateurs. C’était un garnement qui fuguait dès qu’il le pouvait. Du haut de ses quinze ans, il ne tenait jamais en place et n’allait presque jamais en cours. On avait beau lui faire la morale, le résultat était toujours le même. Le blond n’écoutait rien, il se contentait de fixer un point invisible droit devant lui en attendant que ça passe.
Et ça dura jusqu’à ses dix-sept ans. Déterminé par son envie de fuir, de changer d’air, il réussit à convaincre sa référente de signer un papier d’accord parental pour entrer dans l’armée américaine. Et un nouveau monde s’ouvra pour Hadès. Il s’y sentait si bien, intégré. Le pire, c’était qu’il était vraiment doué. Très vite, il fut repéré pour intégrer les commandos de l’armée américaine. Des missions qui s’enchaînaient sans pause, il était drogué à l’adrénaline qui lui donnait cette sensation d’être vivant, d’exister pour de vrai aux yeux de quelqu’un. Même si ce n’était qu’être une enclume pour frapper des clous.
Mais, c’était trop beau, beaucoup trop beau. La vie en avait décidé autrement. Il avait vingt neuf ans quand cette balle mit fin à sa carrière militaire si prometteuse. Allongé dans le sable désertique, il observait ce ciel comme lorsqu’il n’avait que cinq ans, cherchant à fuir cette réalité bien trop douloureuse. Hadès sentait le liquide carmin s’échapper de son ventre, la douleur irradiait et l’empêchait de bouger. Une putain d’embuscade qu’il n’avait pas pu venir. Quel idiot. Cette pensée tira un léger sourire sur ses lèvres fines. Finalement, il allait falloir trouver autre chose pour exister, pour vivre. Et ce fut cette pensée qui l’accompagna dans l’inconscience.
Oh bien sûr, on réussit à le tirer de là et il eut beaucoup de chance. Il fallut tout de même près d’un an de rééducation pour que le jeune homme puisse à nouveau marcher normalement. Mais il était à présent réformé de l’armée américaine et il n’avait plus rien. Ce fut à ce moment précis où on le laissa sortir de l’hôpital qu’il sombra. Chaque nuit, il revivait cet assaut dans ses rêves, hurlant lorsque la balle retournait dans son corps. Hadès n’arrivait plus à sortir, à trouver un travail, à revivre. C’était si compliqué de faire face aux gens, si difficile de faire semblant. Tout se mélangeait dans son esprit, ses géniteurs, la guerre, les armes, le goût du sang dans la bouche, le bruit des balles…
L’argent manqua très vite et il se retrouva à la rue. Tout s’écroulait comme un château de carte, c’était effrayant. Cela faisait maintenant deux ans qu’il ne faisait plus parti de l’armée et il errait dans les rues de New York comme une âme en peine. Hadès voulait fuir. Ses tripes lui hurlaient de partir, de quitter ce monde qui ne lui avait finalement apporté que larmes et douleurs. Étrangement, ses pas le menèrent vers une porte tout à fait banale. Elle semblait mener ailleurs, comme si le monde souhaitait exaucer un souhait à ce petit enfant de cinq ans qui n’avait rien demandé. C’était la franchir ou sauter du pont juste à côté. La vie ou la mort. Et Hadès choisit la vie.
Il se réveilla quelques heures plus tard ? Hadès n’en savait foutrement rien mais il était allongé dans un lit, visiblement dans une pièce chaleureuse avec un vieux barbu qui le regardait comme si tout ça était parfaitement normal. Que s’était-il passé au juste ? Vint le temps des explications. Et… de l’incompréhension. Puis de l’acceptation. Après tout, c’était lui qui l’avait voulu, ce renouveau. Alors, il décida de l’embrasser en toute neutralité. Pourquoi pas ? Hadès devint plombier, résident permanent de l’auberge pour le moment.
Et les jours filèrent comme si son coeur s’était mis à battre à nouveau. Deux ans. Deux ans qu’il était là, présent sur cette île étonnante. Les choses s’étaient améliorées dans son esprit. Ça semblait plus facile, plus doux aussi. Plus d’Amérique, plus de géniteurs, plus d’abandon. Même si souvent, il faisait des cauchemars, au moins ne hurlait-il plus dans son sommeil.
Enfant battu. - Abandonné par sa mère à l'âge de 7 ans - Déteste l'école et n'y va presque jamais - Vit dans un orphelinat jusqu'à ses 17 ans - Entre dans l'armée - Entre dans les commandos à 25 ans - Se prend une balle dans le ventre à 29 ans - Un an de rééducation - Réformé de l'armée à 30 ans - Viré de chez lui à 32 ans - Arrivée à Phymeris à 32 ans - Est devenu plombier - Vit toujours à l'auberge.
@Calyena
J’adore les canards, les dragons, les poulpes et je pète des paillettes.