On t'attendait !
Ouvrant les yeux après ce qui te semble être une éternité, tu te trouves déboussolé. Devant toi, un endroit inconnu, des visages nouveaux. Où es-tu ? Qui sont ces gens ? La dernière chose dont tu te rappelles c'est d'une grande porte, émettant un tintement clair et gracieux, et qui t'attirait au plus profond de toi quand bien même tu aurais voulu détourner le regard et t'enfuir, tu n'aurais pas pu. Tu l'as emprunté et puis... Plus rien.
Fukaeri Murakami Koha Hovrath Nikolai Kinsley Noam Ozkan Ambrogio Leone Zachary Veseli Esteban Castelianos Natalia Hovrath Chloris Waterford Grim Alkin Séraphine Lindberg Alistaire Hovrath Harin L. Handal LEONHARDT GREENWOOD Mia L. Carrasco Sid Wieteska Ty Kaneko ABRAHAM MOLNÁR EDMÉE SHÄFER HADÈS SMITH AEL K. IKORU HAZEL ISHIKAWA CAMOMILLE DE RIJK MIKHAIL VORONIN CAISIDE WHITE BALTHAZAR ØYSTEIN Vincent Laisne VALERIYA LEVCHENKO Arsene JawoSHAKI SHARPNEDO ALPHÉE NYSTRÖM Corey Sanders Arjun Khan Nesaia Loisel Reem Handal
C’est réel, n’est-ce pas ? Ce monde, ce… Comment qualifier ça ? Phymeris… Tu crois qu’on va croiser des poissons ? J’aime trop les poissons, c’est trop marrant je trouve ! Avec leurs grands yeux là ! C’est ma ville j’ai le droit d’être partout, c’est toi qui devait disparaître! J'adore le sirop, parce que c'est super doux et aussi super sucré. Un peu comme toi ! J'aimerais bien mettre plein d'autres bougies mais... j'ai un peu peur que ça prenne feu. Oublie surtout pas de passer le bonjour à ta maman quand t’iras pleurer dans ses jupes. Casse toi, t'auras rien. Je vais te détruire, ok !? Fais chier, qui a mis cette porte là ? Et toi Konnor ! Si tu ne veux pas qu'on te traite comme un bébé, agis en grand garçon ! La concurrence est rude dans le coin, je ne peux définitivement pas me reposer sur mes lauriers! Il ne me semble pas être payée pour jouer les potiches à vos côtés. Ah ! Évite juste les fours, le feu et… et de t'approcher trop près. S’il te plaît. J'ai toujours pas accroché la pancarte des sardines d'ailleurs. Il faut que je le fasse... Et évidemment, ces péquenots n’ont pas d’opticiens. C’est trop demander je suppose de faire l’effort de s’habiller correctement, n’est-ce pas ? J’espère que t’es prêt à slay pour un autre day ! je crois que cet endroit m'a trouvé pour que je puisse tenir la promesse que je t'ai faite. Euh, je... Darling ? C'est un mot tendance chez les jeunes..? Ou vous venez de la terre, alors ?? Vous pouvez m’appeler Edmée… Ou chérie. A votre guise ! Il ne pleut pas ? Ou alors cette ville est encore plus étrange que ce que je pensais. Est-ce que vous auriez… quelque chose, même rassis ? Même si c’est un rêve, je sais reconnaître un hibou conservateur de musée quand j’en vois un ! Je ne sais pas à qui c'était, mais vous ne devriez pas donner des objets aussi personnels à quelqu’un qui ne connaît même pas votre prénom. Il est parfaitement hors de question que je m’en aille tant que tes lettres seront dans cet état ! Si tu veux trouver une sortie il vaut mieux rester en vie, tu sais. Tiens bonhomme prend donc mes gants, il ne faudrait pas que tu coupes tes mains d’éphèbe Tu veux t'échapper d’ici ? Si je trouve un moyen de partir je te le dirai. La boutique tourne bien, c’est pas parce que la céramique c’est durable que les gens la font durer Ne t’enflamme pas trop vite… La soirée ne fait- elle pas que commencer ? Et pourquoi t’es parti aussi tôt avec ton violon dans la forêt ? Tu te souviens, alors. T’as pas vu le maire ? Il est chelou mais c’était pas un rêve. En gros, on pourrait aller au port et celui qui empile le plus de cailloux gagne. Oh si tu savais ce qu’il y a dans mes rêves... Ce système est bourré de trou qu'on peut facilement combler avec un peu jugeote, et ca tombe bien : je peux t’y aider !
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Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille

Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomillepar Camomille De Rijk Mer 13 Déc 2023 - 21:18
Camomille De Rijk
ft. Sonia - The legend of Zelda
age 42 ans ans nationalité Néerlandaise pronoms Elle/she/her orientation Bisexuelle job Herboriste logement Auberge
Elle aurait préféré que ses parents l’appellent Camille plutôt que Camomille x Adore les bijoux de tous types, en toc ou en vrai, peu importe : il faut que ça blingue sur elle x Ne porte que des chaussures ouvertes, elle a trop chaud sinon x Amie des animaux depuis toujours, elle préfère parfois leur compagnie à celles des Hommes x Les rumeurs disent que ses séances de soin des cheveux durent des heures, vu la longueur de sa crinière x Elle adore danser, connait de nombreux styles de danse -du tango au rock’n’roll- et n’hésite pas à chantonner lorsqu’elle tournoie sur elle-même  x Sa plante préférée est la lavande, mais elle n’a jamais rencontré de verdure qu’elle n’aime pas -et qui ne l’adore pas en retour, lui offrant feuilles et fleurs par dizaines en échange de ses bons soins x Son idée du petit déjeuner parfait est un bol de thé et une tranche de brioche x Elle n’a pas porté de pantalon depuis des années, elle les trouve trop inconfortables et impossible à raccommoder facilement x Pour s’occuper les mains, elle fait plein de travaux manuels un peu clichés comme du tricot, du crochet ou du patchwork x Elle a une santé de fer depuis peu

caractéristiques
Il y a ce cliché du bon samaritain : celui qui sauterait dans un torrent pour sauver un orphelin en train de se noyer, celui qui rentrerait dans une maison en feu pour en sortir un chiot apeuré.
Vous imaginez ce samaritain comment ?
Taillé comme un pompier, barbe de trois jours, menton conquérant ?
Hé bien non : ce type, c’est Camomille. Celle qui agit avant de penser, avec son coeur d’or et sa gentillesse vissée au corps, tellement qu’elle se cause souvent des ennuis. Il n’y a pas de demie-mesure avec elle et n’importe qui traversant une mauvaise passe trouverait en elle l’aide -ou le pigeon- parfaite.
On pourrait penser que c’est une qualité. Ce n’est pas le cas. A force de gentillesse et d’altruisme, Camomille oublie trop souvent de penser à elle-même et finit par se consumer à petit feu. Il lui faudrait un équilibre, quelqu’un qui pourrait réfléchir avant d’agir, dont la bonne âme serait pondérée par un solide sens pratique. Si seulement elle pouvait trouver quelqu’un comme ça…

Mais non, voilà, elle est seule. Seule et un peu fatiguée et triste tout le temps, juste sous la surface des sourires et des douces attentions. Elle est lasse de voir dans les regards posés sur elle un cocktail de pitié et de questionnements qu’elle ne comprend pas. Elle entend trop souvent des murmures qui se taisent quand elle arrive, des rumeurs de quelque chose qu’elle ne sait pas, comme les ombres d’un léviathan au fond d’un lac. Elle n’en peut plus de n’avoir que de vagues souvenirs, des sensations et des couleurs plus que des images.
C’est comme si tout le monde savait un secret sur elle dont elle ne parvient pas à se rappeler. C’est cruel. C’est usant.

Mais Camomille n’est pas du genre à se laisser abattre, ah ça non ! Elle a pris le problème en main depuis quelques mois : elle va trouver un moyen de rejoindre la Terre, c’est certain qu’elle sera mieux là-bas que dans cette ville bizarre où tout le monde la prend en pitié. Avec courage, intelligence et un peu de désespoir, elle s’est lancée dans la quête du chemin du retour.
Bon, elle ne sait pas encore bien par quel bout prendre cette aventure, mais elle trouvera bien. Si Cam a confiance en quelqu’un, c’est bien en elle-même. Rien ne lui a jusqu’à présent donné tort, et personne ne s’est présenté pour être son âme-soeur, son ombre, celle ou celui avec lequel elle pourrait parler de ses dernières théories sur son passé si nébuleux, ou sur sa dernière trouvaille au sujet de la Terre.
Elle aimerait bien que cette personne débarque. Ce serait une vie moins solitaire que celle qu’elle mène, entre l’habituée de l’auberge qui lui parle comme si elle était en sucre et ce drôle de rouquin qui la regarde de loin des fois…
Mais elle est seule dans cette galère, alors seule elle s’en sortira !

Elle est marrante, Camomille, elle ressemble un peu à l’idée qu’on se ferait d’une fée : pas bien grande, avec des cheveux blonds comme les blés qui lui tombent sous les fesses et des yeux verts qui posent un regard doux sur tout ce qui l’entoure. Elle a cette qualité aérienne dans les gestes, ce soleil dans les pommettes qui se lèvent quand elle sourit, cette voix mélodieuse comme le chant d’un bel oiseau qui en font presque une créature angélique.
Mais Cam, elle est très humaine. Elle s’étouffe un peu quand elle rit trop, elle se cogne dans les tables basses, elle a toujours des plis dans ses robes et souvent de la terre sous les ongles. Elle a des vergetures aux cuisses et au ventre, elle a un petit ventre moelleux, des débuts de rides au coin des yeux et tout plein de petites traces de vie partout sur elle. Et elle adore chacune de ces caractéristiques, elle les chérit comme autant de preuves qu’elle a bien vécu, et qu’elle vivra bien pendant encore des années.
HISTOIRE
Tout avait bien commencé, pourtant. Camomille était née de parents certes pas trop riches, mais avec chacun un travail, avec un appartement, avec une voiture. Les médecins l’avaient décrétée en bonne santé. On l’avait ramenée à la maison enveloppée dans une grande couverture rose en lui chantant doucement des chansons, en lui promettant un futur radieux.

Tout s’est gâté lorsqu’elle a eu quelques années. Sa mère qui adorait avoir un poupon blond et facile à vivre n’avait pas un grand intérêt pour un enfant qui grandit. Si elle avait eu ce qu’elle voulait, Camomille aurait éternellement eu dix mois et n'aurait jamais eu d’opinions ou commencé à ressembler à une jeune fille avec de petites jambes rondes et de bonnes joues. Elle n’aurait pas eu besoin d’être accompagnée à l’école et ramenée ensuite. Elle aurait été bien plus pratique et bien moins vivante.
Ce n’était que des remarques au début, un peu dites comme des plaisanteries.
Ce n’était pas très grave.
Des blagues sur le fait que quand même, Camomille pouvait rentrer seule à l’appartement -à quatre ans-, qu’elle leur coûtait cher en haagelslag, que peut-être qu’ils allaient faire un autre enfant pour avoir un bébé à habiller.

Puis ce sont devenu des ordres.
“Tais-toi !”, “Arrête de manger !”, “Fiche le camp de là !”.
Elle est intelligente, Camomille. Elle a vite compris les règles. Rester au calme dans sa chambre, ne jamais rien dire, ne jamais rien demander. Elle a appris à se faire oublier, Camomille. A savoir quand l’orage venait dans sa direction et à s’en éloigner.
Et son père, demandez-vous ? Ça l'arrangeait bien qu’on lui fiche la paix, lui, alors il n’a jamais rien dit. C’est une figure silencieuse, une main jamais tendue, un amour jamais donné, son père. C’est un démissionnaire. Ou un complice.

Pourtant il y a eu de bons moments dans son enfance. Il y a eu des goûters d’anniversaire à l’école, des rires avec des amies, des après-midis à quadriller le quartier en vélo ou à faire du patin sur les canaux. Il y a eu des professeurs qui l’ont prise sous leurs ailes, cette petite fille si silencieuse et si vive, et lui ont donné une affection à laquelle elle n’aurait jamais pensé avoir droit.

Mais à la maison, toujours, elle a posé ses chaussures tout au fond du placard où on ne les voyait pas, elle a prétexté ne pas avoir faim pour ne pas voir les yeux de sa mère se poser sur son assiette, elle n’a jamais rien demandé pour la Saint Nicolas.
Elle s’est faite toute petite, si minuscule qu’elle en a même fini par oublier elle-même qu’elle existait.

Personne n’aurait pu s’attendre à ce qu’elle craque un jour. Pourtant un matin d’hiver où le vent soufflait contre les fenêtres, où la pluie tambourinait contre les murs, elle a fini par trouver quelque chose -du courage ? Du ras-le-bol ? Ou juste de l’instinct de survie ?- alors que sa mère s’approchait d’elle depuis l’autre bout du couloir.
Elle hurlait quelque chose, une cuillère en bois dans la main, et elle s’approchait. Impossible de se souvenir pourquoi elle lui en voulait mais Camomille se souvient bien de s’être dit que cette fois, c’est la dernière. Cette fois elle ne souffrira pas juste parce que sa mère cherche la bagarre pour aucune bonne raison, cette fois elle ne se roulera pas en boule en attendant que ça passe, cette fois il faut qu’elle fasse quelque chose, sinon elle va en mourir.
Alors elle a couru, Camomille, elle a couru aussi vite que ses jambes voulaient la porter et elle a bousculé sa mère dans le couloir et elle a ouvert la porte d’entrée en priant que quelque chose arrive, qu’on la sauve, qu’elle puisse ouvrir la porte et s’enfuir quelque part où elle ne souffrirait plus jamais.

Elle n’a pas beaucoup regretté sa vie d’avant, à part peut-être les haagelslag aux fruits. Elle n’en a pas beaucoup parlé non plus. Elle ne voulait pas gâcher cette seconde chance miraculeuse.
Il n’y a qu’Alistaire qui a eu quelques miettes de cette existence chassée sous le tapis.

Elle aurait voulu tout lui dire à la seconde où elle l’a vu la première fois dans son atelier. Elle s’était perdue dans le village, et lorsqu’elle l’a aperçu à la forge, avec sa mèche devant le visage et ses boutons sur les joues, elle a ressenti quelque chose passer entre eux.
Mais ce n’est pas quelque chose qui se fait, de raconter toute sa vie à un garçon qu’on ne connait pas, alors elle lui a juste demandé comment il s’appelait.
Elle a répété son prénom après lui. Et elle a souri, pour la première fois depuis trop longtemps, son petit sourire timide comme le soleil qui se lève.

Ils ont passé beaucoup de temps ensemble après ça. Elle s’est un peu plus ouverte aux autres, aussi, à tous ceux qui l’avaient accueillie à son arrivée et qui avaient eu, pour toute première réponse, qu’un regard vaguement effrayé et un long silence. Tout doucement, elle a fait l’effort de ne plus avoir peur de son ombre.
Et tout tranquillement, elle est tombée amoureuse d’Alistaire. La révélation lui est venue avant que monsieur ne fasse sa déclaration, bien sûr, alors elle a attendu quelques années à ses côtés. Elle est patiente, Camomille, lorsqu’il le faut. Elle est loyale aussi. Elle n’allait pas flirter avec d’autres jeunes dans leur tranche d’âge juste parce qu’elle avait eu la chance d’aimer un timide, elle n’est vraiment pas comme ça.
Et s’il n’avait rien dit ?
Elle ne sait pas, et à quoi bon les et si alors qu’ils ont fini par s’avouer leurs sentiments.

Ils ont eu la vie parfaite, celle dont elle n’osait pas rêver dans le petit appartement sur Terre : la maison à refaire, à rendre confortable, à transformer en nid douillet; les matins tranquilles au soleil d’été, à boire un thé et un café de concert; les fleurs partout dans le jardin, tressées en couronnes, dans des vases en bouquets, de la couleur dans chaque recoin; et même le chien.
Qu’est-ce qu’elle a bataillé pour l’avoir, ce chien. Qu’elle a dû lutter contre le mauvais caractère de son compagnon, formel dans son refus, intraitable. Il a mené une belle guerre, refusant baisers et petits gâteaux comme prix pour son changement d’avis, résistant aux attaques sournoises de questions au milieu de la nuit… Mais il a perdu. Et un midi elle est revenue à la maison, un chiot tricolore dans les bras, la démarche victorieuse. Elle l’a mis dans les bras d’Alistaire, cette petite boule de chaleur, et elle a décrété qu’il s’appellait Pruneau avec tout l’aplomb du monde.

C’était comme si l’univers avait décidé de s’excuser pour les seize premières années de sa vie. Sur toutes les photos que l’on prenait, Camomille souriait à s’en décrocher la mâchoire. Elle riait facilement, elle dansait tout le temps, elle était heureuse ! Si heureuse !
Elle aurait voulu que ça ne s’arrête jamais.
Même les soirs où il faisait trop noir, où elle était trop triste, elle pouvait s’accrocher à sa bonne vie. Même lorsqu’elle pleurait sur l’épaule de l’amour de sa vie parce que quelqu’un avait eu un mot trop fort près d’elle et l’avait renvoyée des années en arrière, à un monde de distance, elle avait la certitude que le malheur n’était que passager. Ici, rien ne pouvait lui arriver.

La maladie n’a pas été fulgurante. Elle s’est faite une place silencieusement, se lovant tout contre son coeur si plein de joie, et n’a grandi que petit à petit. C’était qu’elle était un peu plus essoufflée qu’avant lorsqu’ils valsaient dans la salle de bain après une douche. Ou qu’elle avait plus de mal à tenir une journée de travail à couper des herbes. Elle a mis ça sur le dos de la vieillesse, ou d’un coup de mou.
Et puis elle n’arrivait plus à porter du bois jusqu’à leur cheminée.
Ce n’était pas très grave : elle pouvait en mettre moins dans le panier. Alistaire n’avait pas besoin de savoir.
Et puis petit à petit à petit à petit… Une victoire après l’autre, voilà comment on triomphe. Lorsqu’elle s’est rendue à l’évidence qu’il y avait un véritable soucis, il était bien trop tard. Il n’y avait plus qu’à économiser ses forces pour tâcher de gagner un peu de temps. Elle n’a pas pleuré, elle n’a pas tempêté. Elle n’avait plus l’énergie pour tout ça.

Camomille a voulu que ses derniers mois soient les plus gracieux possible. Que surtout, surtout, Alistaire ne soit pas triste. Ils sont si jeunes encore, elle voudrait qu’il la pleure une année tout au plus, puis qu’il ne garde que les bons souvenirs et qu’il avance dans la vie.
Alors toute l’énergie qui lui reste est mis dans ses efforts pour sourire, être joyeuse. C’est peut-être plus facile pour celle qui va s’en aller, mais elle fait de son mieux pour que ce ne soit pas trop difficile pour les autres. Elle rédige une pile de lettres -avec une plume tremblante- qu’elle adresse à tous ceux qui comptent dans sa vie. Ce sont des mots d’espoir, d’amour, des souvenirs qu’elle couche sur le papier. Il y en a même une pour Pruneau. Il y en a une d’une dizaine de pages pour Alistaire.
Elle fait semblant de ne pas craindre la fin.
Elle tapote des mains lorsque son amour danse devant elle. Sans elle.
Elle voudrait pouvoir faire un dernier ménage avant que son coeur ne cesse définitivement d’essayer de battre. Ou un dernier petit plat.
Elle voudrait…

Il n’y a plus rien.

Il y a cet homme étrange qu’elle a vu en premier, qui lui parlait comme si il la connaissait. Comme si elle aurait dû le reconnaitre.
Une maison inconnue.
Un gros chien qui tentait de lui sauter dessus.
Une bague en argent, comme si, comme si… Comme si quoi ? Qu’est-ce qu’il veut ? Qu’est-ce qui lui prend, pourquoi il a l’air si triste ? Pourquoi ils ont tous l’air si tristes ?!
Pourquoi tout le monde dans le village semble au bord des larmes tout le temps lorsqu’elle arrive, pourquoi on murmure et on se tait lorsqu’elle arrive ? Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi elle n’arrive pas à se souvenir du moindre prénom alors que tout le monde sait le sien ? Que fait-elle ici ?
Pourquoi, pourquoi… Pourquoi est-ce qu’elle a si mal au coeur tout le temps ?

Elle ne peut pas rester ici, dans la maison colorée qu’elle ne connait pas. Alors elle trouve un lit à l’auberge.
Elle pense que ça va suffire. Que quelqu’un va lui expliquer ce qui se passe, qu’elle pourra avoir le temps de comprendre pourquoi elle est dans une ville qui ne lui dit pas grand-chose mais dans laquelle tout le monde semble connaitre son thé préféré et la taille de ses sandales.
Elle ne peut pas rester ici, parce que personne ne se décide à lui expliquer. Elle va finir folle si elle croise encore une fois un regard de pitié, elle va crier si on lui parle encore du ton que l’on réserve aux grands malades.
Il faut qu’elle parte. Elle avait une famille ailleurs, n’est-ce pas ? De ça, elle se souvient. Un peu. Juste un peu, mais c’est assez pour espérer.
Sa famille pourra l’aider, elle le sait.
Où est la porte pour sortir de ce cauchemar ?

Résumé
  • Camomille nait aux Pays-Bas dans une famille ni très riche ni très pauvre
  • Une fois qu'elle n'est plus un bébé, sa mère commence à se montrer d'abord légèrement abusive, puis carrément abusive
  • L'année de ses 16 ans, Camomille fonce vers la porte d'entrée pour espérer s'enfuir de sa vie de famille franchement peu jojo... Et se retrouve à Phymeris
  • Elle y rencontre Alistaire peu après son arrivée
  • Et fait des efforts pour sortir de sa coquille de traumatisme et aller vers les gens
  • Monsieur décide enfin de déclarer sa flamme dans leur vingtaine commune
  • Ils vivent la belle vie pendant des années, avec une maison adorable et un gros chien
  • Mais le coeur de Camomille n'est pas coopératif et commence à la lâcher. La dégénérescence commence un peu avant sa quarantaine mais n'est prise au sérieux que trop tard par Camomille elle-même
  • Il y a un an, elle se réveille dans une maison qu'elle ne connait pas, avec un chien inconnu, un type inconnu, dans un village qu'elle ne connait pas très bien. Elle est amnésique. Et un peu paniquée.
  • Mais elle est vivante... Sauf qu'elle ne se souvient pas de sa maladie, c'est bien dommage
  • Ne supportant pas de vivre dans ce qui a été sa maison, elle fait ses valises et les pose à l'auberge. Dans les brumes de sa mémoire, elle a vaguement la silhouette d'une famille qui l'attendrait sur Terre et elle se concentre là dessus : elle veut partir du village

@ Vi
derrière l'écran :
Voilà voilààààà c'est moi que Alistaire a ramené dans son giron hehehe. Dans la Vraie Vie j'ai deux chats, trop de matériel de loisirs créatifs, et je me suis déjà cassé un dent sur de la mozzarella.
Camomille De Rijk
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Re: Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomillepar Esteban Castelianos Mer 13 Déc 2023 - 21:52
BIENVENUE MA CHOUPETTE CE FEAT ??????????
au secours vraiment vous écrivez si bien toustes les 2 Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 271094826 camomille je l'aime tellement purée vos quarantenaires mignons je vais JAMAIS pouvoir m'en sortir Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 889796788

merci pour vos supers persos et bienvenue encore mes petits loups <3
jvm deja trop trop
-jules
Esteban Castelianos
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On s’écarte des anges c’est mieux, faudrait pas qu’ils s’brûlent les ailes
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Re: Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomillepar Koha Hovrath Mer 13 Déc 2023 - 21:55
OUI BONJOUR BIENVENUE

jui trop heureuse de voir ce scenar qui me fend le coeur de base mais là
là tu remue le couteau dans la plaie avec le sourir et je v pas vous survivre en fait à toi et alistaire ????? Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 128457478
toutes ces références à comment elle est toute seule là OUIN bebou mais elle est si forte et fière et si bebou ???? jveux la protéger

je m'occupe des soins de ses cheveux pendant des heures entières sans AUCUNE hésitation vrmnt ma vie pour elle c'est un vrai soleil
mais faut qu'elle arrête de se consumer là et qu'elle retrouve alistaire avant de nous faire une supernova là hein ? pas vrai ?? Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 1360140661
juste tlmnt hâte de vous voir en rp en fait snif

bienvenue encore et bon courage pour le reste et bcp d'amour sur toi ouin Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 2731948416 Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 2731948416




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no offense but do i look like i understand anything
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Re: Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomillepar Zachary Veseli Jeu 14 Déc 2023 - 1:09
Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 3850246383 BIENVENUE A TA SUPERBE Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 3850246383

qu'on se mente pas, tu avais déjà mon coeur à l'adoption du scenario ça c un fait public mais alors tu m'as officiellement jeté un sort avec le visuel de cam 5b5589a8f7f439204ae9 juste avec ça je dis madame et je bégaie c déjà suffisant

mais vrmt quelle IMMENSE PUCE JE VEUX ARRACHER LE MONDE A SON NOYAU PR LE LUI DONNER et en meme tps je suis intimement persuadée qu'elle irait juste le rendre ??????!!!?? Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 271094826 Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 271094826 on a pas idée d'être aussi DOUCE pitiééééé c'est un crève-coeur de lire entre les lignes de ce dont sa mémoire l'(les)a privée en suivant les traces de sa vie d'avant dans des détails qui ont l'air random............ aie ouille ouille.........

j'espère en lire encore tout plein en tout cas il me TARDE d'être dans votre fanclub qui a déjà ouvert 0560c73179d3cd213289 plein de gros biz, du courage (et des mouchoirs) pour la suite !
Zachary Veseli
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ok cool men fous
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Zachary Veseli
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Re: Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomillepar Nikolai Kinsley Sam 16 Déc 2023 - 14:13
PURÉE VOUS AVEZ VRAIMENT DÉCIDÉ DE ME HAPPER TOI ET ALISTAIRE Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 2341473904
Je veux vrmt lui donner mon cœur PURÉE RENDEZ LUI SA VIE JE REFUSE QU’ELLE SE SENTE SEULE Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 2341473904

Ta plume est si fluide et agréable d’ailleurs ! Trop trop hâte de vous lire et tout comme zach : je suis déjà dans le fanclub et j’ai hâte de lire les aventures de nos deux petits maudits Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 1360140661

Bienvenuuuue Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 4158381534
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Nikolai Kinsley
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Félicitations !

Wow, te voilà arrivé.e à la fin de ta fiche, et pour ça, bravo et surtout :

✨ Bienvenue à Phymeris ! ✨

eeeeet me revoila pour célébrer Camomille, cette déesse absolue olala j'ai fangirl trop fort rien qu'à voir l'aes de la fiche et....oui j'ai déjà dit que gt amoureuse d'elle c bon je peux move on........(non jamais)

je ne peux que te dire à quel point elle me touche vrmt que faire de la compote avec mon petit coeur fragile Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 128457478 sa vie passée rendait deja pas justice à son coeur pur et sa douceur mais alors la fenêtre de la vie heureuse avec Alistaire qui lui est refermée dessus Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 128457478 quelle idée on a eu de faire ce scenario !!!!!!!!
et quand je vois ce que vous en avez fait - ce que tu en as fait avec Camo ben je suis vrmt très heureuse pcq elle parfaite pour ce qu'on avait imaginé et tellement +, la rédaction a amené tout ce qu'elle était et est et le fait qu'il y ait une si grande différence entre les deux me BRISE, j'en ai adoré chaque seconde  30fac66e71d514e13780

aller je te dit à très vite pour, officieusement, aider camo à partir de Phym - officiellement, elle peut rester toute la vie et se remettre avec alistaire et ivre très longtemps et très heureuse ok ??? Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 2341473904 ok !!!
bienvenue chez toi et amuse toi bien petit coeur

La chambre qui t'as été attribuée est : La Flûte traversière

Maintenant qu'on t'a fait ta fête - mais les autres membres sont invités à commenter par la suite s'ils ont raté ta précieuse fiche -, n'oublie pas dès maintenant de :
recenser ton job & ton avatar
jeter un œil  aux fiches de liens des copaingues et poster la tienne
créer ta charmante boîte aux lettres
consulter le sujet des demandes de rp ou poster à la suite !

Merci également de penser à mettre à jour vos infos de profil, si ce n'est pas déjà fait, pour permettre une meilleure navigation a tout le monde svp ! Cover me in loneliness, like flowers on a grave - Camomille 862050570

Des gros bisous d'amour, et à très vite au village !
Le Maire
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oh ben dites donc ça m'a l'air rudement bon !!!
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