Lizon Val-Aimé
ft. Marin Kitagawa . My Dress up Darling
groupe Natifs .
la même terre chevauchée depuis des siècles age 21 ans .
sous les coups de la rosée, le 3 Août nationalité Phymérienne .
le même rythme instable des jours passés pronoms Elle .
embrasée par les idées mièvres de ses sœurs orientation Néfaste .
à s'accrocher partout, à se casser les lèvres contre les gorges job Prothésiste ongulaire .
à envier les promesses qui ornent les phalanges logement Logement privé .
un appartement où les murs s'alignent étroitement, où les affaires s'empilent comme des cases![](https://i.servimg.com/u/f71/20/26/08/22/zzzz10.png)
![](https://i.servimg.com/u/f71/20/26/08/22/zzzz2210.png)
les manies terribles, celles de se tourner les doigts jusqu'à en sentir la douleur l'électriser x les poignets toujours perlés, les phalanges jamais à nues x l'habitude des surnoms tendres car les prénoms qui ne sont pas ses amant.es ne l'intéressent pas x physionomiste, ses rêves regorgent des visages imprimés à l'amour frivole x le style malléable, cadencé par les humeurs désordonnées x le commérage comme une marotte, Lizon s'en donne à cœur joie avec ses client.es x déteste les déménagements, a longtemps insisté pour continuer de vivre sur le canapé de son aînée x quoiqu'elle adore les babioles reliées à la mer, elle n'a jamais su nager x véritable nullarde, ses sœurs lui ont déjà murmuré plusieurs fois qu'elles ne lui parleraient pas si elles n'étaient pas du même sang x Lizon n'a jamais sourcillé à ces mauxots, elle serre le joyaux incarnat entre les doigts et fait taire les mauvaises pensées x possède une boîte à gros mots, y glisse une pièce quand les pulsions sont trop fortes x véritable fouine qui ne peut s'empêcher de tout tripoter x désordonnée chez les autres, fée du logis dans son chez-elle x abhorre la viande, végétarienne depuis sa tendre enfance x les ongles longs naturellement, Lizon les peint toujours et en prend soin x toujours la frimousse maquillée pour ne pas avoir l'air désordonnée comme chez elle x une collection effarante de fringues, des joggings gris jusqu'aux minis-jupes, Lizon passe par tous les styles et les envies x
❀ caractéristiques ❀
❥ Obsessionnelle à s'en tordre les boyaux, Lizon a troqué il y a des décennies l'entendement pour une démesure extrême.
C'était hier encore que derrière les rideaux scintillants de sa chambre, elle a opté pour suivre du regard ceux qui font mouvoir les organes derrière la colonne d'os. Lizon peut jurer qu'elle ne tombera amoureuse qu'une fois. Lizon, comme toutes ses promesses faites sur un coup d'tête, n'est ni fiable ni sincère, quoiqu'elle pense sincèrement l'être.
Ce n'est pas une tare comme disait papa, de parfois en rajouter. Excessive dans tous les domaines, Lizon aime se vanter de se débrouiller jusque dans l'expertise comptable, prête à jouer le jeu jusqu'à se faire prendre au piège. Elle ne le fait pas exprès, Lizon. Elle peut serrer les phalanges, imbriquer ses doigts dans des mouvements pieux et clamer qu'elle pouvait y arriver si on lui avait laissé le temps d'apprendre.
Envahissante sans s'en rendre compte, Lizon s'immisce jusqu'à être indispensable, même si les bien-aimés soufflent que ça suffit, qu'il est temps d'arrêter, Lizon n'entend rien. Dans son esprit embué, les mots s'assemblent comme des constellations qu'il faut relier au doigt, formant les formes des phrases qu'elle crève d'entendre.
Souvent, planqué au milieu de la foule, Lizon abandonne qui elle est pour jouer l'effarouchée, celle qui n'a jamais eu peur d'affronter les vagues glacées à ses pieds. Peureuse dans toutes ses manières grasses, Lizon n'a jamais aimé le changement et ses défauts. Lizon, elle n'a toujours voulu connaître que les jupons fripons de ses sœurs, les pieds contre son bassin à faire l'avion dans le salon et les soupes à la gadoue du jardin.
Pourtant, c'est tôt que la solitude a décoré la demeure familiale et pour ne pas en sentir ses adages dans le creux de l'oreille, Lizon s'est mise à converser avec tout et n'importe quoi.
Bavarde, personne ne lui enlèvera cette aisance à broyer la langue Phymérienne et à en faire ses propres romans. À l'aise dès qu'il faut hausser le ton, Lizon a souvent été le porte parole de ses camarades, jamais effrayée de scander à s'en faire exploser les poumons les sonnets, ceux qu'au fond du lit elle prépare avec minutie jusqu'à en oublier le monde extérieur.
Empathique, éponge capable de dévorer toutes les émotions autour d'elle, la Phymérienne n'a jamais refoulé les siennes.
Lizon pleure à en remplir les océans, enrage sans avoir peur que les tonnerres jalousent sa colère et s'esclaffe jusqu'à ne plus être capable de respirer convenablement. Profondément humaine, Lizon tremble qu'un jour, son cœur cesse de correctement fonctionner, de ne plus pouvoir compatir à la misère des autres. Alors pour être certaine que tout fonctionne toujours, elle se plaît à se lover contre les autres et à en découvrir toutes les facettes, tous les tracas heureux et malheureux jusqu'à se faire oublier, car son cœur aura été rempli.
Malgré son manque de tact et sa franchise affreuse, Lizon est attentionnée, mielleuse avec n'importe qui, ceux qui n'apportent que le charnel le temps d'une éclipse, ceux qui s'attardent à enfreindre son intimité, à en découvrir toutes les aspérités monstrueuses jusqu'à ne plus vouloir de Lizon et de son besoin ardent d'être là.
Tragique et liée à ce que son futur ne dépende que d'elle, il faut pourtant avouer que Lizon se repose beaucoup sur les autres, quit à en faire pâtir ceux qu'elle aime, jusqu'à en abandonner ceux qui ont longtemps été là pour elle. Loyale lorsque les amours ne sont pas déconnant, terrible quand ils échancrent sa peau.
❥ 1.76 cm. x La carcasse fine quoique robuste x Des yeux ronds et grands, bleus x Lizon arbore parfois des lentilles colorées x Le fond des yeux souvent rouges car elle fume parfois, le sommeil décalé x Des piercings partout mais aucun tatouage x La chevelure blond platine, s'écorche au dessus des reins x Souvent des tinsel hair, n'importe la couleur, tant que ça brille x Le regard pitoyable, triste, morose, abattue, le ciel sur les éclanches, la terreur dans le ventre x
❥ Parfaitement droite entre les silhouettes familières de la cité, Lizon a troqué la maladresse sauvage des adolescents pour s'incomber d'une adresse imparfaite, celle qu'il faut tailler sans aigreur pour ne pas finir comme eux.
Les reins congestionnés et les épaules raides, jamais sa gorge ne s'angule car Lizon ne veut pas avoir l'air trapue. Toute sa stature veut s'agencer sur celle des marbres grecques, là où les rondeurs s'articulent en forme d'art presque cosmique, où la poitrine appétente se doit d'être fournit et le ventre assez rond pour pouvoir s'en repaître d'un sommeil sépulcral.
Fine dans tous ses mouvements, Lizon s'en convainc. Si ses adelphes considèrent que toute la sympathie des autres repose uniquement sur un minois tendre et une silhouette délicate, Lizon elle est certaine qu'il s'agit de sa manière de bouger et de se vêtir.
Des bijoux partout, des doigts jusqu'aux oreilles, autour des chevilles et même du ventre, Lizon se sentirait drôlement nue, si sa chair n'était pas recouverte de métal.
De son enfance les stigmates affublent son ossature étique, là où les os font des vagues désastreuses lorsque Lizon tord la colonne et rentre les jambes arquées afin de faire des volutes avec tout son corps.
Comme des sentiers dont les traits racontent tous une histoire, des souvenirs que Val-Aimé chérit plus encore que les bijoux qui pendent autour de son cou. Le bout de ses phalanges peintes suivent souvent le mouvement de ces chemins qui valdinguent partout, sous ses omoplates jusque ses genoux esquintés.
C'est sur son visage pourtant qu'elle a l'impression de voir le temps défiler trop vite, ses joues désormais creuses et sa mâchoire saillante, il n'en reste que l'expression mélancolique de ses grands yeux bleus qui supplient le monde d'être à ses pieds.
Lizon et ses lucarnes trop vivantes, elle ne peut s'empêcher d'en regarder les autres avec un amour et une envie pressentes, les idées terribles au fond du crâne qu'elle n'arrive jamais à taire suffisamment longtemps. Alors à la place elle s'en mord les doigts, le regard mouillé ancré sur ses amant.es.
❀ HISTOIRE ❀
❥ Cramée à l'encens indélicat des parents, Lizon n'a jamais apprécié l'odeur forte de ces fausses bougies par dessus les étagères pleines à craquer de la bibliothèque. Sur toute sa carcasse chétive, il y a l'odeur des arcanes et des bribes, des instants vécues il y a longtemps et ceux encore à venir. Lizon n'a jamais trop saisi l'esprit frivole de ses parents, à croire au spirituel et ses fantasmes.
Ils n'ont jamais été des parents conventionnels, loin d'être détestables, pas vraiment admirables. Valmy, l'aînée a toujours pris en charge les trois plus jeunes -Olanda, Karma et Lizon, respectivement âgées de 22 ans, 15 et 14 ans puis 8 ans. Ça n'a pas toujours été difficile, quoique les filles aient toujours été du genre dissipées et actives, Valmy n'a jamais eu à se plaindre. Toutes en ont voulu à ses parents aussi immatures qu'elles, mais rien n'a jamais changé, les mirettes fliquées sur les telescopes, les stroboscopes dorés par dessus la tête.
Alors elles ont grandi sans le soutien émotionnel d'un père et d'une mère, elles ont appris en imitant la silhouette élancée de la plus âgée, surtout Lizon, à dévorer de son âme toutes ses manières présomptueuses, son timbre de voix guindé et ses habits trop large pour l'étroit de son bassin.
❥ La vie de Lizon a toujours été synonyme d'ennui -ses sœurs se sont rapidement échappées du cadre familiale, laissant la petite blonde à son sort, au milieu de parents prenant de l'âge et dont les désirs les ont mené à s'éloigner de plus en plus des bibelots familiaux pour les rêves éphémères sous les étoiles.
Pour palier aux chuchots sous les oreillers des formes désincarnées, Lizon s'est décidée à converser, seule mais pas que. À se joindre aux repas des vieillards à côté, à murmurer des secrets aux insectes sous le porche raffistolé de la maison.
Lizon a rapidement cherché le contact des autres, à sentir les mains tendres sur le sommet de son crâne et les embrassades sur ses joues encore rondes.
Lizon a fini par développer le besoin constant de se sentir validée par les autres, d'avoir un amour quelconque, qu'il soit unique ou partagé, d'avoir le cœur brisé sans fin tant qu'elle parvenait à aimer encore.
❥ Sa scolarité, Lizon l'a passé entre les quatre murs des salles de colle, à force d'hausser la voix et de frimer trop fort, de courir après tout le monde sans jamais respecter les promesses faites. Val-Aimé, un nom écorché entre les babines, si toutes ses sœurs ont toujours été appréciées, Lizon a fini par faire fléchir les avis, la balance renversée, détestable nuisible qui ne pouvait s'empêcher de s'imiscer partout.
Ça n'a jamais empêché Lizon de s'épanouir, les amourettes comme des colliers de perles, elle pourrait en faire des poèmes de tous ses amours maudits. Au lieu de ça, de l'écriture qu'elle n'abhorre pourtant pas, elle a préféré courber l'échine et partager les ragots sur les tables de son salon à domicile, à créer des prothèses ongulaires qu'elle considère aujourd'hui comme de l'art.
![](https://i.pinimg.com/564x/b7/37/cd/b737cdb29a4f420b15483cdd18c64245.jpg)
@squeezie
derrière l'écran :
bjr je me présente convenablement je suis propriétaire de 9 tamagotchi bientôt ++ j'adore les chats genre obsession maladive mais ça va je le vis bien bye