On t'attendait !
Ouvrant les yeux après ce qui te semble être une éternité, tu te trouves déboussolé. Devant toi, un endroit inconnu, des visages nouveaux. Où es-tu ? Qui sont ces gens ? La dernière chose dont tu te rappelles c'est d'une grande porte, émettant un tintement clair et gracieux, et qui t'attirait au plus profond de toi quand bien même tu aurais voulu détourner le regard et t'enfuir, tu n'aurais pas pu. Tu l'as emprunté et puis... Plus rien.
Fukaeri Murakami Koha Hovrath Nikolai Kinsley Noam Ozkan Ambrogio Leone Zachary Veseli Esteban Castelianos Natalia Hovrath Chloris Waterford Grim Alkin Séraphine Lindberg Alistaire Hovrath Harin L. Handal LEONHARDT GREENWOOD Mia L. Carrasco Sid Wieteska Ty Kaneko ABRAHAM MOLNÁR EDMÉE SHÄFER HADÈS SMITH AEL K. IKORU HAZEL ISHIKAWA CAMOMILLE DE RIJK MIKHAIL VORONIN CAISIDE WHITE BALTHAZAR ØYSTEIN Vincent Laisne VALERIYA LEVCHENKO Arsene JawoSHAKI SHARPNEDO ALPHÉE NYSTRÖM Corey Sanders Arjun Khan Nesaia Loisel Reem Handal
C’est réel, n’est-ce pas ? Ce monde, ce… Comment qualifier ça ? Phymeris… Tu crois qu’on va croiser des poissons ? J’aime trop les poissons, c’est trop marrant je trouve ! Avec leurs grands yeux là ! C’est ma ville j’ai le droit d’être partout, c’est toi qui devait disparaître! J'adore le sirop, parce que c'est super doux et aussi super sucré. Un peu comme toi ! J'aimerais bien mettre plein d'autres bougies mais... j'ai un peu peur que ça prenne feu. Oublie surtout pas de passer le bonjour à ta maman quand t’iras pleurer dans ses jupes. Casse toi, t'auras rien. Je vais te détruire, ok !? Fais chier, qui a mis cette porte là ? Et toi Konnor ! Si tu ne veux pas qu'on te traite comme un bébé, agis en grand garçon ! La concurrence est rude dans le coin, je ne peux définitivement pas me reposer sur mes lauriers! Il ne me semble pas être payée pour jouer les potiches à vos côtés. Ah ! Évite juste les fours, le feu et… et de t'approcher trop près. S’il te plaît. J'ai toujours pas accroché la pancarte des sardines d'ailleurs. Il faut que je le fasse... Et évidemment, ces péquenots n’ont pas d’opticiens. C’est trop demander je suppose de faire l’effort de s’habiller correctement, n’est-ce pas ? J’espère que t’es prêt à slay pour un autre day ! je crois que cet endroit m'a trouvé pour que je puisse tenir la promesse que je t'ai faite. Euh, je... Darling ? C'est un mot tendance chez les jeunes..? Ou vous venez de la terre, alors ?? Vous pouvez m’appeler Edmée… Ou chérie. A votre guise ! Il ne pleut pas ? Ou alors cette ville est encore plus étrange que ce que je pensais. Est-ce que vous auriez… quelque chose, même rassis ? Même si c’est un rêve, je sais reconnaître un hibou conservateur de musée quand j’en vois un ! Je ne sais pas à qui c'était, mais vous ne devriez pas donner des objets aussi personnels à quelqu’un qui ne connaît même pas votre prénom. Il est parfaitement hors de question que je m’en aille tant que tes lettres seront dans cet état ! Si tu veux trouver une sortie il vaut mieux rester en vie, tu sais. Tiens bonhomme prend donc mes gants, il ne faudrait pas que tu coupes tes mains d’éphèbe Tu veux t'échapper d’ici ? Si je trouve un moyen de partir je te le dirai. La boutique tourne bien, c’est pas parce que la céramique c’est durable que les gens la font durer Ne t’enflamme pas trop vite… La soirée ne fait- elle pas que commencer ? Et pourquoi t’es parti aussi tôt avec ton violon dans la forêt ? Tu te souviens, alors. T’as pas vu le maire ? Il est chelou mais c’était pas un rêve. En gros, on pourrait aller au port et celui qui empile le plus de cailloux gagne. Oh si tu savais ce qu’il y a dans mes rêves... Ce système est bourré de trou qu'on peut facilement combler avec un peu jugeote, et ca tombe bien : je peux t’y aider !
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Speak the words • Thomas Hernandez

Speak the words • Thomas Hernandezpar Thomas Hernandez Mar 23 Avr 2024 - 18:53
Thomas Hernandez
ft. Sieg Jäger - l'Attaque des Titans
age 39 ans nationalité Canadien & Phymérien pronoms Il/lui orientation Bisexuel job Assistant social logement Appartement privé au rez-de-chaussée, non-loin de la grande rue
Allergique aux chats, bestioles qu’il n’apprécie que très peu, voire pas du tout - probablement car il les voit tels qu’ils sont réellement, des profiteurs à n'en pas douter.

Cœur d'artichaut de trop nombreuses fois brisés, du genre à tomber amoureux tous les quatre matins, à s’imaginer trop rapidement en relation longue durée, à griller les étapes, à espérer, prendre peur, pleurer dans son canapé, se promettre de ne plus recommencer, et repartir dans ce cycle infernal quelques mois plus tard une fois le chagrin d’amour passé.

Pourtant, il en a des qualités - il sait cuisiner.
Du moins, c’est ce qu’il se dit, même s’il est terriblement lent.
En vrai, il adore ça.

Terriblement maniaque également, du genre à tout étiqueter, tout le temps et partout dans son appartement. Tout est toujours à la même place, au même endroit, gare à celui ou celle qui viendrait déplacer des objets, c’est essentiel pour lui, pour se repérer, pour ne pas se perdre dans son chez-lui.

Car oui, Thomas est aveugle, il ne distingue que la neige des écrans cathodiques. Plus aucune couleur, plus aucune forme, plus aucun visage. Il a même fini par oublier le sien.
Excellent ouïe, excellent odorat.
Nystagmus horizontal, cataracte, photosensibilité.
Somnolence diurne ou insomnie, au choix.
Il s'est déjà trompé de porte en rentrant chez-lui - une grande honte dans sa vie.

Gros lecteur, il lit parfaitement le braille, appris en prévision dès son plus jeune âge, mais il se plaît aussi à écouter des histoires. Sur Terre, il possédait des livres en cassettes audio, qu’il rembobinait lui-même avec un crayon à papier. Il en possède encore quelques-uns, et un lecteur à piles. Mélomane tout autant, apprécie la musique et possède un étonnant sens du rythme. Il fait de l’apnée statique également, en duo bien évidemment. Son record est de 5min28, il a failli faire une syncope pour fêter cette occasion - c’est un sport qui reste dangereux, n’oublions pas.

Il écrit beaucoup grâce à une machine à écrire le braille. Pour votre gouverne, ça fait un boucan d’enfer, mais sans ordinateur ni enregistreur vocal, il s’agit de son principal outil de travail. Un.e assistant.e se charge, entre autre, de lui faire la transcription de l’alphabet braille vers l’écriture en noir, et inversement.

En tant qu’assistant social, il se fait foi d’aider, conseiller, et écouter autrui, nouveaux-venus ou non. Il fait lien avec les éventuel.les psychologues, les entreprises qui recherchent des employé.es, l’école pour les enfants auprès de qui il fait remonter les besoins particuliers. Il s’occupe par ailleurs plus particulièrement des plus jeunes. Et sans en faire partie, il a des liens avec Izvan. Si quelqu’un ou quelqu’une lui fait part de sa forte envie de partir, il pourra toujours les y diriger.

Sens du style inexistant.
Porte parfois ses pulls doublement à l’envers, étiquette sur l’avant et couture à l’extérieur.
Merci à celles et ceux qui le lui font remarquer.

Un chien le suit, une chienne plutôt - Jade, dalmatien à pois roux pour son plus grand bonheur. Elle le guide comme elle peut, bien qu’il ne puisse pas l’atteler, elle ne remplace donc pas parfaitement sa canne. Et puis son caractère est loin d'être compatible avec ce rôle, à ne pas mentir.
Caractère
Arrogant Déstabilisant Indépendant Attentif Maniaque Fleur bleue Étouffant Calme Routinier Méticuleux Responsable A l’ouest Franc Anxieux Susceptible.

• • • • •

D’un regard qui coule, et d’un mot que l’on souffle.
Il est aisé, si aisé, de le juger de ce que l’on apprend, de ces premières rencontres - une première, deuxième et troisième fois. Car Thomas n’aide en rien, de son air hautain, faussement distant, déstabilisant. De ses yeux, il vous fixe - trop ou pas assez, dans un effort qui semble lui-même le peser.

Thomas se voit, au travers du regard des autres.
Et il refuse, refuse. Thomas veut sa liberté, son indépendance.
Une vie qui est sienne totalement.

Et c’est cette vie qui coule, cette vie que l’on souffle, que l’on cherche, que l’on approche. Que l’on touche du bout des doigts, à aider autrui sans jugement, sans complexe. De celles et ceux qui comme lui, veulent simplement vivre leur vie.
Physique
1m92 pour quelques 75kg Fin et grand, un air d’asperge légèrement Cheveux très blonds et regard très pâle Coupe un poil ondulée, courte à mi-longue, facile à coiffer Barbu, il a beaucoup peiné à faire pousser cette barbe Oreilles légèrement décollées Garde-robe basique et monotone, du blanc et du noir, un peu de marron, de bleu et de vert De la sobriété, maître-mot de ses habits Porte souvent une paire de lunette pour calmer sa photosensibilité - des verres teintés anti-UV Ignore ce à quoi il ressemble.

• • • • •

Il y a les on dit et les dit-on, les mots d’autrui, les seuls auxquels on est capable de s’accrocher, s’écorcher. Tout comme il oublie les autres visages qui s’éclairaient parfois dans son esprit, Thomas ne connaît pas le sien - ne le connaît plus, il s’est enfui de sa mémoire avec les années qui passent.

Thomas se voit tout comme il voit les autres, de ses mains qui glissent sur la peau. Des détails que l’on repère, que l’on apprend, que l’on garde au plus profond de soi. De ce grain de beauté qui ressort, de cette cicatrice légère, de cet os saillant. Thomas n’aime pas ses yeux, parce que Thomas sait qu’ils dérangent, dans leur étrangeté constante, dans leurs mouvements erratiques, dans leur pâleur froide.

Thomas se voit du bout de ses doigts.
Et dans les yeux des autres.
Et dans les mots qu’on lui souffle.
HISTOIRE
Il y a l’odeur du café au lait, celui qu’il ne connaît que trop bien, celui qui réveille les sens et glisse dans la gorge. Il y a la fraîcheur de ces fenêtres grandes ouvertes qui font entrer l’air froid du matin, celui qui pince les joues et fait plisser le nez. Il y a l’aboiement du chien au pas de la porte, celle qui attend là à peine le jour se lève, et la queue qui fouette l’air, et ses doigts qui glissent dans sa fourrure.

Une vie. Calme.

• • “Où est papa ?”
“Ne parle pas de ton père.”


Non, on ne parle pas du père, personnage intriguant d’autant plus que jamais il ne l’a connu, personnage qui existe sans exister vraiment. Mais jamais on ne l’évoque, ou uniquement dans la douleur de la voix de sa mère, alors il baisse les yeux et se tait. Il n’en saura pas plus, il n’en saura jamais plus que ces quelques mots - ne parle pas de ton père.

La vérité, c’est que son père est parti.
Et que sa mère galère avec un gamin handicapé.

L’école spécialisée coûte cher, les soins aussi, et les rendez-vous médicaux tout autant. Des mots compliqués, il en a entendu toute son enfance. Souvent, on lui parle sans lui parler - souvent, on oublie qu’il est là - souvent, on l’oublie tout court. Sa mère, elle fait ce qu’elle peut, elle lui répète, elle lui dit.
“C'est compliqué, comprends-tu.”
“Ça coûte cher.”
“Tu ne peux pas.”


Il culpabilise alors.
D’exister tout simplement.

• • Amaurose congénitale de Leber.
De ses doigts qu’il fait passer sous ses verres de lunettes, il frotte, frotte et appuie sur ses yeux. La douleur est légère, la sensation différente - rien ne se passe. Une main vient s’enrouler autour de son poignet, arrêter ce geste malvenu.
Il y a l’odeur du cigare qui embaume l’air.

“Je vais t’apprendre le tarot.
Je t’ai acheté des cartes.”


Le grand-père parle dans un français teinté d’accent espagnol.
Il lui répond dans un français teinté d’accent canadien.

Son grand-père est le seul à le faire exister. Le considérer. Ne pas regretter sa venue. Des cartes de tarots aux plaquettes de bois en braille, enregistreurs vocaux, cassettes de livres-audio. Il l'emmène se promener en forêt, lui apprend à nager.
Rit lorsque son petit-fils lui dit qu’il voudrait devenir pilote.
“Peut-être un jour.”

Son grand-père tousse.
Et l’odeur du cigare se change en odeur d’hôpital.

Il y a le son de la canne qui frappe sur les pavés, un cliquetis incessant en sa présence, et ses lèvres qui comptent ses pas - un, deux trois, quatre… La chienne autour de lui fanfaronne, il entend ses pas feutrés et ses allers et venus autour de lui. Elle passe dans les herbes du bas-côté, fait claquer ses dents dans l’air, l’accompagne jusqu’à la mairie et une fois arrivée, une caresse et la voilà qui repart en ville ou dans les prairies alentour.

Jade. Ici, tout le monde sait qu’elle l’a choisi.
Qu’elle dort chez-lui, l’accompagne partout où il va.
Connaît son emploi du temps, ou le retrouve lorsqu’il y transgresse.

Jade, comme un petit miracle.

• • Un, deux, trois, quatre…
Et les pas qui frappent le pavé.


Le silence l’accompagne, le silence depuis ces quelques jours maintenant. Nouvelle ville, nouvelle vie lorsqu'il a ouvert les yeux dans cette auberge. Non, Thomas n’a pas parlé, il n’a pas voulu, il n’a pas souhaité.

Déni. Tristesse. Colère.

Thomas a treize ans. Son grand-père est parti, il ne reviendra pas - il ne reviendra plus. Personne ne lui a dit, personne ne l’avait prévenu et pourtant tout le monde le savait, depuis des mois voire des années. Entre tristesse et colère, alors l’enfant s’est enfui - loin, si loin qu’il ne pourrait faire demi-tour. Un coup de sang, un coup de colère, et la détresse qui le suit. Il ne voulait pas, il ne voulait pas car quel enfant n’a jamais fait semblant de fuguer ?

Il a appelé sa mère.
Et il s’est tu.

• • Amaurose congénitale de Leber.
Faire face aux autres enfants, ceux qui sont venus comme lui, ceux qui sont nés ici. Et les remarques, une différence qui se creuse, existe, est pointée sans cesse. De ses yeux pâles, de leurs mouvements erratiques, de ses gestes hésitants. De ses doigts qui glissent sous ses lunettes pour venir frotter ses yeux, avec d’autant de force que le stress le ronge.

“Ne fais pas ça. Tu vas te faire du mal.”
De ses lèvres plissées, il stoppe le geste malvenu.

Le professeur aussi - est différent. De cet homme pour qui il est impossible d’avoir des enfants, de cet homme presque trop incongru pour être réel - créé de toute pièce, et maudit dès la naissance. Le professeur qui l'a recueilli, lui, cet enfant sans plus de famille. Il faut un temps, du temps avant qu’il ne parvienne à parler de nouveau, avant qu’ils ne parviennent à s’apprivoiser. Un temps avant qu’ils se sachent se connaître - au travers des livres et des écrits, car le professeur aura vite compris alors, cet intérêt spécifique. Les deux se lisent des mots et des livres et des souvenirs.

Ce seront ses premiers mots dans cette ville nouvelle.
Ce seront ses premiers souvenirs dans cette vie nouvelle.

Il y a le bruit de la machine, et des poinçons qui frappent le papier. Les vas-et-viens des nouvelles personnes arrivées par ici et de celles qui y ont toujours vécu. Celles qui sont perdues, celles qui sont traumatisées, celles qui ne voulaient pas, celles qui ont peur, veulent rentrer, veulent s’enfuir, veulent partir. Ou celles qui supplient, supplient de ne pas les renvoyer là-bas. Ou celles qui ne savent plus quoi faire, qui sont là depuis longtemps, si longtemps, qui ont besoin de changement. Les enfants qu’il faut aider, accompagner - à l’école ou dans leurs apprentissages.

Et il y a lui, lui qui écoute.
Lui qui conseille.
Lui qui comprend ou ne comprend pas.
Lui qui ne jugent pas, à aucun moment.

Il donne des noms, des lieux, des idées. Selon les besoins des uns et des autres, selon leurs envies, ce qu’ils veulent, ce qu’ils savent. Il connaît au besoin - des noms pour ceux qui veulent partir.

• • Ensemble.
Il y a ses doigts qui glissent sur la peau, la chaleur de ses lèvres et la douceur de ses mots, une sensation d’intimité tandis qu’il découvre ce visage du bout de ses doigts. La peur dans le fond du ventre, la crainte de paraître trop idiot. Il y a sa présence rassurante, une parmi les autres.

Premier amour.
Un jour. Toujours.

L’amour qui pourtant s’éteint, peu à peu ou brusquement, lorsqu’elle parvient à s'enfuir d’ici. Elle lui avait demandé, proposé d’aller avec elle, mais il avait refusé. Il n’en avait plus l’envie, plus l’espérance. Il s’était forgé ici, un but, une raison de rester, encore quelques années ou quelques mois - un apprentissage qui se terminera alors.

“Tu vas me manquer.”
Elle semblait si confiante.

Lui, c’était la peur qui l’avait paralysé. Encore des pensées qui le tourmentent, le réveillent parfois dans le silence pensant de la nuit.

Il y a l’odeur du café noir, celui du milieu de l’après-midi, le café fort et sec, autour des rires des collègues. Il y a la chaleur de la fin de journée, celle du soleil couchant, et l’odeur du colza transportées par le vent depuis les champs. Il y a la douceur du foyer et la fraîcheur du soir qui tombe autour de ce repas au bistrot. Il y a enfin le silence de la nuit, le brouhaha de ses pensées et de ses songes, de cette vie qui coule et qui glisse lentement.

Calme.
Vide.

• • • • • • • • • •
Résumé :
Thomas naît au Canada, d’un père canadien et d’une mère franco-espagnole.
Il est diagnostiqué à quatre mois d’une Amaurose congénitale de Leber, maladie qui lui provoque une malvoyance sévère. Il est dors et déjà attendu que cette malvoyance évolue vers une cécité partielle, puis totale à l’âge adulte. En réaction, son père se barre et sa mère galère à payer ses soins, son école, et tout le reste. Elle finit par l’isoler et le surprotéger, jusqu’à l’étouffement.
La seule personne de sa famille qui l’estime un tant soit peu lui semble être son grand-père maternel. Ce dernier décède précocement d’un cancer des poumons, sans que personne n’avertisse l’enfant de sa maladie. Thomas vit très mal cette perte, et passe la porte vers Phyméris dans un coup de sang.

Il se réveille à Phyméris à l’âge de treize ans.
Encore enfant, il est pris en charge par un Hovrath, ancien professeur des écoles à Phyméris. S’il met un temps à s’adapter à la vie ici, il y parviendra tout de même, grâce à l’aide de ce professeur. C’est lui qui, notamment, développe son goût de la lecture.
Dans sa vingtaine et durant son apprentissage d’assistant social, il vit son premier amour, qui prend brusquement fin lorsqu’elle parviendra à partir de Phyméris, sans qu’il n’ose la suivre. Une décision qui le ronge encore maintenant, à se demander ce qu’il serait devenu.
Il devient officiellement assistant social à l'âge de 26 ans, rôle qu'il garde encore maintenant. Le reste de sa vie coule tranquillement, peut-être même un peu trop.

L'amaurose congénitale de Leber
Il s'agit d'une maladie génétique à mode de transmission autosomique récessif (les deux parents doivent être porteurs sains) qui provoque une dystrophie in-utero de la rétine. En résulte une forte malvoyance, voire une cécité partielle, dès la naissance, qui ira en s'aggravant jusqu'à la cécité totale aux alentours des 30 ou 40 ans. D'autres symptômes peuvent être présents, notamment :
- une forte photosensibilité
- une cataracte
- un nystagmus (mouvements incontrôlables, horizontaux ou verticaux, des yeux)
- le signe oculo-digital de Franceschetti (le fait d'appuyer sur ses yeux avec les paumes ou les doigts)
- un kératocône (forme conique de la cornée, Thomas n'étant pas concerné)
Selon les gênes impliqués, la maladie peut être associée avec un dysfonctionnement rénal, un retard de croissance, ou encore une déficience intellectuelle.
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C'est encore moi, pour le TC Speak the words • Thomas Hernandez 4117729501
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Re: Speak the words • Thomas Hernandezpar Arjun Khan Mer 24 Avr 2024 - 14:31
CC !!!!!! 7c798dc89b95d3ac120d

Rebienvenue mon lapin, quelle surprise de constater qu'à chaque fois je suis encore étonnée de ta qualité d'écriture bon sang Speak the words • Thomas Hernandez 1360140661

Jtm trop toi et tes supers personnages, j'ai trop hate de tout lire dun coup Speak the words • Thomas Hernandez 862050570

courage pour la suite et des gros bisous !!!!! Speak the words • Thomas Hernandez 1933766749
Arjun Khan
phrase :
le vide semble éternel
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Re: Speak the words • Thomas Hernandezpar Koha Hovrath Dim 28 Avr 2024 - 20:53
ohlalaaaaaa quel personnage ultra intéressant, entre force tranquille et coeur d'artichaud là et euh l'histoire avec son premier amour m'a un peu brisé le coeur en vrai ??? bebou il mérite d'être couvert d'amour snif plus de chagrins d'amour maintenant pour lui stp le prochain film qu'il se fait il le fait à deux ok stp Speak the words • Thomas Hernandez 1360140661

hâte de le voir traverser les rues de phym avec jade qui déambule à côté de lui en tt cas hhhhh quel amour ce chien aussi là Speak the words • Thomas Hernandez 2731948416

rebienvenuuuue bebou 7c798dc89b95d3ac120d
Koha Hovrath
phrase :
no offense but do i look like i understand anything
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koha coubet
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Re: Speak the words • Thomas Hernandezpar Thomas Hernandez Mer 1 Mai 2024 - 19:49
Eeet merci à vous deux pour vos petits mots !

@Arjun > Ça me touche de fou ce que tu dis ok Speak the words • Thomas Hernandez 1360140661
Toi aussi tes perso, ils sont super, je t'interdis de dire le contraire si jamais ça t'avait traversé l'esprit

@Koha > Et oui encore un coeur brisé (un thème récurrent chez moi, sur ce forum.......) mais oui, trop hâte qu'il ait 10 000 crush et que aucun aboutissent, franchement Speak the words • Thomas Hernandez 2614472015

Et j'annonce que j'ai officiellement fini et relu la fiche Speak the words • Thomas Hernandez 2731948416
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Re: Speak the words • Thomas Hernandezpar Le Maire Jeu 2 Mai 2024 - 20:18

Félicitations !

Wow, te voilà arrivé.e à la fin de ta fiche, et pour ça, bravo et surtout :

✨ Bienvenue à Phymeris ! ✨

J'en étais sûre de chez sûre que ça serait parfait !!!  EXPLOZION
Tu fais tout le temps des supers fiches c'est pas croyable cette histoire bon sang, tout est touchant, le moindre détail fait plaisir à lire et le rend attachant un peu plus Speak the words • Thomas Hernandez 862050570
le déroulé de l'histoire me plait trop, avec les petits bouts de passé et de présent qui s'entrecroisent, ca rend encore super + mieux !!!!!!  Speak the words • Thomas Hernandez 1449602650

Et bien joué pour Jade (tu sais comment est zach et son affect pour la règle sur les animaux  Speak the words • Thomas Hernandez 1367540733 )
ça rend le truc douzemille fois plus cute QUOI !!!!!!!!

ENFIN chu naze en jolis discours de validation, mais bon je peux te valider au moins yeh

Maintenant qu'on t'a fait ta fête - mais les autres membres sont invités à commenter par la suite s'ils ont raté ta précieuse fiche -, n'oublie pas dès maintenant de :
recenser ton job & ton avatar
si tu es un DC/TC..., te référencer parmi les multicomptes
jeter un œil  aux fiches de liens des copaingues et poster la tienne
créer ta charmante boîte aux lettres
consulter le sujet des demandes de rp ou poster à la suite !

Merci également de penser à mettre à jour vos infos de profil, si ce n'est pas déjà fait, pour permettre une meilleure navigation a tout le monde svp !

Des gros bisous d'amour, et à très vite au village !
Le Maire
phrase :
oh ben dites donc ça m'a l'air rudement bon !!!
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Speak the words • Thomas Hernandez 35ngAbQ
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Speak the words • Thomas Hernandez 89YorAl
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Le Maire
Alberto Ozkan
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