arsène jawo
ft. baru cormorant - the mascarade series
age 27 ans
nationalité franco-gambienne
pronoms elle et à de rares exceptions il
orientationhomosexuelle
job artisan cirier
logement logement privé : petite bicoque
A du mal à s’endormir quand la lumière est totalement éteinte, les ténèbres lui provoquent des sueurs froides x fabriquer des bougies et voir le village à ses côtés, ça fait passer la journée, ça fait voir du monde, même si ce n’est pas parfait x aime les jeux de société, particulièrement les jeux de stratégie x férue d’histoire, elle s’est empressée de connaître celle de Phyméris à son arrivée x si elle n’est pas cirière de profession, elle a repris la place de son ancien mentor suite à son décès x elle affectionne l’odeur des vieilles pages usées x elle aime la précision des mots, les courbes des lettres, les jolis phrasés dans les lippes cousus x affectionne le calme et la tranquillité x il lui arrive souvent de lire à la bougie même en pleine journée x parmi les bougies parfumées qu’elle crée, sa préférée diffuse un parfum ambré x ex cataphile x si elle trouvait que le manque de technologie était un plus pendant une période, elle s’est avouée qu’internet était un fruit de connaissance, il lui manque x à l’entrée de sa boutique, de petites étoiles sont suspendues en guise de décoration x cherche toutes les astuces pour se rafraîchir quand elle travaille la cire, l’atelier est bouillant x elle apprécie particulièrement Phyméris pour les échanges épistolaires et rédige ses lettres avec sa plus belle plume x elle envie les facteurs qui pourraient s’adonner à des lectures enflammées x derrière ses allures calmes, Arsène aime les secrets, les ragots, les histoires à raconter : potinier, elle semble faussement intéressée x elle ne tient pas vraiment l'alcool x elle utilise de nombreuses bouteilles en verre en guise de porte bougie x a développé un rejet du champagne et des boissons gazeuses contenues dans les bouteilles en verre xarsène crée ses propres marques-pagesx elle sait recoudre des boutons de chemise sans complicationx
caractéristiques
❥caractèrefake it to make it x précisex
travailleusex rigoureuse x calme avec autrui x irraisonnable avec elle même x cérébrale x cultivée x amoureuse du détail x sérieuse x pointilleuse x ordonnée x instable x perfectionnistex concrètex calculatrice x réservée x potinière x curieuse x contradictoire x le chaos qui rime avec l’ordre x angoissée x aventurière à la retraite x corrompue x passionnée x fourmi plutôt que cigale x économe gros rat xhumour caustiquex
Arsène, c’est une histoire tordue.
Elle cherche, elle recherche la connaissance, elle reconstruit le passé sous son aspect général pour modifier le futur, mais elle souille parfois son présent : serpent qui se mord la queue, Arsène se ment.
Arsène se ment.
Arsène, elle veut fausser tous les temps pour mentir à la réalité.
Ce sont les lettres effacées sur les pages usées par le temps, réécrites à l’encre noire, mais sous la lumière d’une bougie, on découvre encore les vieilles courbes de la supercherie. Arsène ne peut réécrire les fracas du passé, car rien n’estompe les rimes des élégies.
Arsène, c’est le travail bien organisé, la précision dans les gestes, les mots précieusement sélectionnés, la mèche volontairement enflammée.
Arsène mélange l’ancien pour créer la nouveauté, elle innove, rusée derrière le calme, elle rédige scrupuleusement ses pensées. Elle écoute les histoires, les ragots, les mélanges d’info. Arsène, elle trie le vrai du faux. Arsène, elle aime le village, comme elle aimerait le quitter. Elle est une contradiction, à croire encore que les pages peuvent s’arracher, à croire qu’elle pourrait retrouver le passé, flamme jamais rassasiée des bontés de l’instant.
Arsène, c’est le regard flouté. Elle cherche une lumière, un éclat au milieu des ténèbres. Elle a peur de ne plus voir, de manquer d’information, de perdre le contrôle. Pourtant, elle pourrait recommencer, perdre de vue la raison, elle pourrait oublier les leçons.
Arsène c’est la sagesse, comme la perte de sa raison :
ce sont les contradictions d’une histoire,
un téléphone arabe de multiples versions.
Alors quand on la voit porter ses chemises bien repassées, quand on découvre le classement des bougies bien alignées, on ne peut s’imaginer qu’elle pourrait mettre le feu, que ce n’est que foutaise, qu’elle se laisserait piéger par son propre jeu, qu’elle ne peut pas jouer avec le feu.
Arsène, c’est le risque à prendre, c’est la raison qui s’enflamme,
C’est les bonnes résolutions qui crament, c’est un éclat qui se condamne.
C’est le goût de la liberté, c’est la volonté, c’est un choix assumé, jusqu’à ce qu’elle se décide à l’effacer.
Pourtant Arsène sait que l’on efface ni les mots, ni les morts, ni les années.
Pourtant Arsène a conscience qu'elle se laisse méprendre par les lumières vives, éblouie comme un papillon de nuit, elle s'égare à la recherche des lumières du phares, d'un espoir, pour fuir les piégeuses mégardes offertes par les étourderies.
❥physique
L’œil arraché il y a des années ne laisse qu’une prothèse creuse dans l’orbite droit, l’autre iris doré continue de fixer le monde à la recherche d’une histoire ❥ Quelques ruines de cicatrices creusées dans l’épiderme ❥De minces brûlures comme des dorures ornent les bouts des doigts, on ne joue pas avec le feu ❥ Des cheveux bruns, presque frisés quand ils subissent l'humidité, coupés courts encadrent ce visage amoché ❥ Les chemises fines et larges rentrées dans les pantalons pour mieux pouvoir respirer sous les lumières des bougies par dizaines ❥ Suspendue à ses bretelles, elle ne dépasse pas le mètre soixante dix ❥ Le masculin brodé dans le féminin ❥ Les cernes parfois étendues sous les paupières ❥ La minceur dans le corps, elle est loin des musculatures que portent les statues porteuses d’espoir des empires passés ❥ a son poignet, une vieille montre, les aiguilles ont cessé d'avancer après deux années
HISTOIRE
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Tu peux pas comprendre
Tu ne peux pas comprendre L’enfance d’Arsène s’inscrit dans le calme, dans la sérénité, dans les jolis musées où elle traînait du pied parce qu’elle ne voulait pas y aller, jusqu’à ce que son père lui compte les histoires des peuples passés. Arsène aimait ça, les histoires, bien qu’elles ne soient pas aussi douces que les contes de fées que maman récite à côté de l’oreiller.
L’histoire, ça sonne comme un sens, une passion, une résolution, une révolution.
Arsène ne cherche pas à s’y inscrire, elle l’étudie, comme elle grandit. Elle la dissèque, elle la charcute, elle la découpe : elle s’en inspire.
L’histoire devient un choix de vie.
❥
Ma vie est une légende
Je n'y ai jamais cru tw mention de perte d'un œil / cécitéLes festivités font scintiller les verres, on goûte au succès, aux bulles dorées qui moussent contre les langues pendues et les palais, amourachés aux derniers récits et félicités. Les bouchons en liège s’amassent sur les tables du laboratoire, les chercheurs festoient concernant l’assenscion de certaines têtes, on n’oublie les dangers simples, les impacts courants. La pression fait péter le bouchon, il vient s’écraser contre l’œil d’Arsène : la fête est terminée.
Direction les urgences.
Le joli manège, la chanson de l’ambulance qui raisonne à côté de la voiture conduite brusquement par un camarade encore trop alcoolisé.
Les jours passent.
On oublie les beaux jours.
Le temps grave une prothèse pour remplacer l’œil manquant.
Arsène essaie de s’habituer à sa nouvelle vision, à la cécité, mais ce nouveau monde est décevant. Alors Arsène ne reste pas, elle cherche à s’envoler, à quitter le nid, à papillonner ailleurs pour oublier, pour songer encore que sa vie n’a pas changé. Ça évite de penser, de voir le monde, de découvrir les histoires d’autres contrées.
Le goût du danger, pour cesser de croire en la défaillance de l’organisme.
Une histoire cherche à être crée. Le présent est modifié, pour faire évoluer le contemporain afin de palier à l’idée cruelle de la cécité éternelle. On découvre les nouveaux terrains, pour modifier le train-train, pour errer sous les entrailles de la terre à la recherche d’un mystère assez gros pour épurer le sien.
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Maintenant, je te demande
Laisse-moi partir à l'ombre Dans les labyrinthes souterrains, on s’habitue à la crasse planquée derrière les visages cartilagineux, empilés, dénués de chaire. Arsène y revient plusieurs fois, toujours accompagnée, jusqu’à ce que l’histoire de ces terres explorées en cachette ne soient plus un secret, jusqu’à ce que les passages s’habituent à sa visite organisée. Pourtant, les souterrains sont piégeurs, des âmes perdues égarent leur chemin, ces derniers finissent par renfermer les âmes aventurières, qui oublient les faiblesses des corps pourtant présents sur tous les chemins, les cavités orbitales braquées sur le passage des vauriens.
La notion du temps est perdue, elle s’épuise comme les lueurs d’espoir. On ne la trouve plus quand la batterie s’épuise comme les forces qui finissent par empêcher les jambes d’avancer. La température du corps s’effondre, elle s’écroule comme les pierres qui bloquent le chemin du retour sans avoir la force de remonter. On oublie les routes, les aventures, les lueurs de soleil, la chaleur parait bien lointaine. On compte les blessures futiles, les chemins que l’on prend en boucle en espérant faire changer le destin. Pourtant, la pénombre porte les dentelles de la fin. L’esprit finit lui-même par s’égarer, noyé sous les pierres et les ossements, comme si un cercueil s’était déjà formé.
Une seule issue.
Une porte jamais croisée, un sentiment de jamais-vu.
De ce cauchemar, Arsène se réveille abîmée.
A la recherche d’une lueur d’espoir, d’une flamme qui ne pourra se consumer.
❥
De mon corps
Il n'est plus le mien Phyméris, ça sonne comme une seconde chance,
Ça brille comme une seconde vie,
C’est rassurant comme l’éclat d’une bougie,
Comme une prière laissée en suspens dans l’attente de épiphanie.
Arsène, pourtant, ce n’est pas ce qu’elle aurait aimé, parce que le monde continue ailleurs de tourner sans elle, parce qu’elle aimerait retrouver l’histoire dans laquelle elle vivait, parce qu’elle avait d’autres projets.
Arsène, elle allume les bougies, prie parfois pour rentrer. Malgré ses quatre années à Phyméris, elle ne se fait pas à l’idée de laisser se consumer l’espoir.
L'espoir brille encore :
petite flamme affaiblie au-dessus d’un cierge dont la cire continue lentement de s’écouler, des larmes abattues devant des adieux qu’on ne peut plus prononcer.
Arsène pourtant, elle commence à apprécier sa vie, elle essaie de l’aimer, mais les cendres au moindre souffle se remettent à flamber.
Elle finit par s’allier à Izvan, pour ne pas laisser mourir la lumière, pour conserver la flamme, pour garder espoir.
- résumé:
❥ née d’un père gambien et d’une mère française, elle ne sera jamais très liée à sa culture gambienne malgré ses nombreuses interrogations, son père n'étant plus lié à sa famille au pays, de ce fait, elle n'y mettra jamais les pieds
❥ une enfance banale en banlieue parisienne, sans réel souci majeur si ce n’est parfois l’ennui, elle est enfant unique :
élevée par un père passionné par l'histoire, il la traîne avec lui dans les musées et lui donne un appétit considérable pour l'art, la guerre, les vieilleries mais surtout la politique actuelle
❥ un attrait pour l’histoire européenne grandissant avec l'Age et particulièrement pour les milieux les plus controversé : Arsène est une élève littéraire, et travailleuse. En avance, elle est précise et disciplinée, on lui ouvre de nombreuses portes à l'université, elle veut s'orienter dans la recherche plutôt que dans dans l'éducation
❥ suite à une fête à l'université arrosée, elle perd l’usage d'un œil suite à l'impact d'bouchon de champagne et doit subir une énucléation suite au traumatisme oculaire. Elle ne le vit pas bien, commence à faillir face à la perte partielle de sa vision. Elle fait semblant de faire comme avant, elle fait semblant d'aller bien quand les écueils de les œillades lui bouffent les côtes
❥ pour oublier sa vue partiellement volée, elle participe à divers voyages organisés à l'étranger en lien avec ses sujets d'études, majoritairement en Europe pour visiter différentes contrées. Arsène développe un intérêt nouveau pour la cataphilie suite à une rencontre dans le laboratoire avec un cata, Léandre (La cataphilie est l'activité qui consiste en la visite clandestine des anciennes carrières souterraines de Paris, parfois abrégées en « catas » ou même « Ktas ».). Elle s'engouffre dans les abysses malgré son handicap et malgré l’illégalité du phénomène (en gros, elle est irraisonnable, elle cherche un moyen de se croire dans la norme, comme si rien ne s'était passé)
❥ Arsène débute une thèse en Histoire et renforce une obsession pour les catacombes où elle commence des expéditions en solitaire jusqu'à sa perte. Elle s'égare dans les catacombes mais le chemin se referme derrière elle et la mène vers une chute. En hypothermie et à son dernier souffle, elle trouve une entrée pour Phyméris
❥ 4 années à Phymeris se sont écoulées, si elle affectionne un peu le village et qu’elle est reconnaissante d’avoir été sauvée : une part d’elle espère trouver le moyen de rentrer, car sa faim historique n’est jamais rassasiée
❥ elle a apprit le métier de cirière et maintenant porte le flambeau de la boutique suite au décès de l’ancien propriétaire
❥ si pendant une période, elle commençait à se satisfaire de sa place au sein de cette société, l’IZVAN a su raviver la flamme de son espoir
@-core
derrière l'écran :
c zach qui m'a faite viendre, je devais venir y a longtemps mais là j'ai l'impression que j'ai un peu plus de temps... enfin, ce n'est qu'une impression...