June partage son quotidien avec un chat nommé Yuki, une compagne fidèle à qui il tient énormément x
Surtout, évitez de lui faire remarquer sa taille modeste, vous risqueriez de vous attirer un adversaire déterminé.xJune possède un talent particulièrement développé pour le piano, mais il n'apprécie guère être écouté. Cela le met mal à l'aise.xJune passe beaucoup de temps dans la nature, quelle que soit la météo, pour observer les animaux qui l'entourent. x
Le péché mignon de ce jeune homme est indéniablement le chocolat ! xJune a peur des orages mais plutot mourir que de le reconnaitre.xA honte de la couleur de ses cheveux et n'ose plus les laisser pousser trop longxBien qu'il ne soit pas végétarien, June adopte une approche modérée en ce qui concerne la consommation de viande et de poisson. Il trouve l'équilibre dans une cuisine où la santé est au cœur de ses préoccupations.xIl s'adonne à la course à pied deux fois par semaine, préférant s'immerger dans la douce quiétude du matin aux alentours de 6h00. x
Il incarne parfaitement le dicton "le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt" et émerge rarement après 8h30. Au-delà de cette heure, une pointe de culpabilité l'envahit, comme si le temps précieux avait échappé à ses doigts, laissant derrière lui un sentiment de perte..xIl tisse souvent des liens amicaux plus étroits avec les femmes, probablement parce qu'il entretient des relations dénuées d'ambiguïté sentimentale. Cette approche le rassure donc d'avantage.xAime prendre des bains moussants très, très chauds xxJune passe beaucoup de temps dans la nature, quelle que soit la météo, pour observer les animaux qui l'entourent. x Le péché mignon de ce jeune homme est indéniablement le chocolat ! xJune a peur des orages mais plutot mourir que de le reconnaitre.xIl est extrêmement bon en Kendo, précisément Nanadan(c'est la 7ème dan) sachant qu'il y a 6 Kyu et 8 danxIl n'est pas végétarien mais mange viande et poisson avec modération et cuisine beaucoup pour manger sainement xxVa courir deux fois par semaines, de préférence le matin vers 6h00 du matin x Applique à merveille le dicton "le monde appartient à ceux qui se lève tot" et se lève rarement après 8h30, sinon il culpabilise ou à l'impression d'avoir perdu son temps.
x
❥TW => homophobie, violence, harcèlement, envie suicidaireJune, né dans la charmante ville de York, est le fruit d'une rencontre entre une mère anglaise et un père japonais, qui a quitté son pays d'origine pour poursuivre ses études en Angleterre. L'amour a fleuri dans le cadre académique, mais la rapidité avec laquelle tout s'est déroulé la nuit de leur rencontre contraste avec la réalité qui les a rattrapés neuf mois plus tard. Né au mois de juin, le prénom semblait plus être une piqure de rappel amer pour June, symbole de l'interruption des rêves et des projets de sa mère.
Sa mère, contrainte d'abandonner ses études précocement, avait vu ses ambitions médicales éclipser par la responsabilité de la maternité. June, conscient de ne pas avoir été désiré, ressentit la lourdeur de ce fardeau qui avait entravé les aspirations de sa mère. Son arrivée avait marqué la fin de ses rêves de carrière et l'avait condamnée à devenir mère au foyer.
Son père, apparemment à peine plus enthousiaste d'avoir un fils, lui avait imposé une éducation stricte. Les mauvaises notes étaient inacceptables, les sorties étaient limitées, et les activités de divertissement étaient restreintes, à l'exception d'activités jugées "intelligentes" par ses parents, telles que le piano ou le kendo.
L'enfance de June s'était déroulée dans les bras de la solitude, un compagnon précoce. Abandonné dès les premiers battements de son cœur, il avait appris à composer avec l'isolement, laissant son esprit errer dans les labyrinthes de son imagination. Plus tard, ses parents avait tissé une trame d'activités diverses, une mélodie d'obligations parascolaires entrelacée avec les notes de l'école. Cependant, ce jeune esprit solitaire n'avait point d'amis, car les portes du dehors lui étaient verrouillées, et les rires des camarades résonnaient comme une mélodie discordante en raison de la blancheur de sa chevelure et sa féminité apparente.
- homophobie+harcèlement:
À cette époque, ses cheveux, doux et mi-longs, aimaient se lover sous l'étreinte d'élastiques délicats ou se dévoiler gracieusement grâce à des barrettes. Mais ces choix capillaires furent autant de raisons pour lesquelles ses pairs le désignaient d'abord comme une "fille", puis plus tard comme une "tapette". Malgré sa conviction que définir quelqu'un par de tels critères était une absurdité, June n'eut jamais le courage de l'exprimer ouvertement. Au commencement, les moqueries furent légères, presque furtives, mais à mesure que les années collégiales avançaient, une meute d'adolescents le prit pour cible, lançant des flèches d'insultes violentes, homophobes et dénigrantes, accompagnées de coups.
Les parents de June semblaient insensibles aux ecchymoses qui fleurissaient sur sa peau. Son père, après avoir vaguement entendu le récit, déversa son mépris, se refusant qu'il puisse être possiblement gay.
C'était des préjugés lourds à porter. Son père l'encouragea à rendre les coups, argumentant que c'était ainsi qu'on affirmait sa virilité. Sa mère, elle, esquivait toute discussion, lui fournissant simplement les outils nécessaires à son autosoins. Résigné et convaincu que la violence n'était pas la solution, June ne parvint plus à ignorer ses agresseurs. Les réparties cinglantes qu'il leur lançait en retour ne firent qu'empirer la situation.
Alors il se referma pour subir en silence.
Au lycée, les persécutions perdurèrent. Ses anciens camarades, toujours aussi moqueurs, devinrent jaloux de sa réussite scolaire.
Pourtant, June ne cherchait pas à se démarquer. Il se tenait en retrait, écoutant d'une oreille attentive tandis que l'autre errait à travers la fenêtre, captivé par le ballet des oiseaux et la douce symphonie de leurs chants.
Puis vint un jour, une page nouvelle dans son livre de tourments. Rentrant des cours, il découvrit trois de ses bourreaux maltraitant un chaton. Incapable de rester spectateur face à cet acte de cruauté, il se jeta dans l'arène. Les agresseurs, impitoyables, le jetèrent au sol, marquant sa chair d'une nouvelle partition de douleur.
- Violence:
Une fois de plus, June avait été confronté à une situation familière. Combien de fois avait-il déjà subi leurs attaques sans broncher ni se rebeller ? Attendre que l'orage passe pour retourner chez lui, le visage tuméfié, avait été sa routine. Cette idée semblait s'amoindrir à mesure qu'il se retrouvait cloué au sol par deux des individus, tandis que le troisième s'approchait dangereusement du chaton pour lui asséner un coup de pied. Le message était clair : ils comptaient le tuer, filmer la scène et probablement l'afficher sur les réseaux sociaux. À quel moment pouvait-on faire preuve d'aussi peu d'humanité ?
June suppliait, la vision brouillée par le sang qui lui coulait jusqu'aux yeux, tandis que ses agresseurs continuaient de ricaner et de filmer la scène. C'était surréaliste. Toutes ses années à subir, à se taire, à chercher du soutien auprès de sa famille sans jamais l'obtenir, à faire profil bas et à subir les moqueries et l'isolement... le rabaissement, l'homophobie et le simple fait d'exister. Ses parents ne l'avaient pas désiré et le lui reprochaient chaque jour. Personne n'avait jamais voulu s'amuser avec lui, une partie entraînée par l'effet de groupe. Les professeurs devaient être au courant, et pourtant, leurs remarques minimisait les actes et revenaient toujours à "essaie de mieux t'intégrer". Un enseignant lui avait même suggéré de se couper les cheveux... ce qu'il avait fait, sans aucun résultat satisfaisant.
Sous cette nouvelle scène de torture, June était devenu un simple spectateur, défilant sa vie à grande vitesse. Sa seule erreur avait été de naître en bonne santé. Il se détendit d'un geste qui surprit le premier agresseur, puis se releva, crachant le sang qui imprégnait sa bouche, tandis que le premier coup partait droit dans le visage de son assaillant, le faisant s'effondrer. Le second reculait, incrédule, mais June n'y prêtait aucune attention. Il ne se dirigeait pas vers lui d'un pas décidé alors que de grosses gouttes écarlates s'écrasaient sur le sol. Le troisième agresseur cessa son attaque sur le chaton pour se retourner, mais pas assez tôt pour anticiper le poing qui l'envoya valser sur le béton. À terre, il tenta de se relever péniblement, mais June s'était déjà laissé tomber sur lui puis l'avait frappé, encore et encore. Et encore. Jusqu'à ce qu'il ne bouge plus, que le poing de June soit teinté de rouge, exprimant toute la haine accumulée au fil des années, la frustration, l'injustice, trahi par l'humidité dans ses yeux mêlée aux perles de sang qui avaient éclaboussé son visage.
Puis, dans un calme absolu, dans un état probablement second, le jeune homme s'était saisi du chaton tremblant et à moitié conscient et l'avait emmené avec lui.
Il se rendit chez le premier vétérinaire venu, s'y engouffrant sous le regard des assistants vétérinaires, effarés de son état, tandis qu'il y déposait l'animal. Ainsi que toutes ses économies, en leur demandant simplement de soigner l'animal. Il apprit simplement qu'il s'agissait d'une femelle et qu'elle avait peu de chance de survie. Après cela, il disparut. Rentra chez lui. Sous le regard interloqué de sa mère, et d'un ton neutre, toujours en état de choc et détaché, il lâcha simplement :
-Maman, je crois que j'ai fait une bêtise.Et ce ne fut pas peu de le dire. Rapidement, la police fut à sa porte. Le garçon qu'il avait tabassé avait succombé à ses blessures à l'hôpital, tant elles avaient été graves. Le second qu'il avait frappé s'en sortait avec une fracture de la mâchoire, lui et le troisième étant en état de choc.
June fut donc emmené et jugé. En raison du fait qu'il était mineur au moment des faits, du harcèlement subi qui fut prouvé, de certains témoins qui osèrent parler mal à l'aise de leur inaction et de ce qu'ils avaient vu, June fut condamné à passer un an en foyer, jusqu'à sa majorité, lui permettant ainsi de terminer son lycée, de voir également un psychologue et une éducation adéquate... ainsi que de commencer des études en zoologie. Sans jamais recevoir la visite de ses parents. Jamais. Le contact fut rompu. La dernière fois qu'il avait eu des nouvelles d'eux, ils sanglotaient lors d'une interview, assurant n'avoir jamais été mis au courant des violences subies par June. Menteurs.
À sa sortie, June n'avait plus rien. 18 ans, quelques économies fournies par le foyer, une formation coûteuse... Alors qu'il aurait pu être reconnaissant du soutien du foyer qui l'avait accompagné durant cette année, il quitta le bâtiment, complètement perdu, pour retourner dans les quartiers qu'il avait fréquentés.
C'est là qu'il le vit. Le chaton... ou plutôt le jeune chat qu'il avait sauvé un an auparavant. Comment l'avait-il reconnu ? Le même poil, et sinon... l'intuition ? Il était absolument certain que c'était elle. Elle avait des cicatrices, encore, mais elle semblait se porter comme un charme. Elle le rejoignit en miaulant, se frottant à ses jambes et lui sautant dessus lorsqu'il s'accroupit. Et là, avec le chat dans les bras qui ronronnait, seul être qui avait attendu son retour, qui semblait content de le voir...
June, étreignant le chat de ses bras, enfouit sa tête dans son pelage blanc, laissant l'émotion le submerger alors que les larmes coulaient sur ses joues, mouillant la fourrure du duveteux félin qui, pourtant, ne broncha pas d'une oreille. C'était donc tout ce qui lui restait.
Continuant ses études et trouvant du travail pour subvenir à ses besoins ainsi qu'à son modeste studio, malheureusement, son histoire le précédait. Des menaces de mort continuaient d'affluer dans sa boîte aux lettres, et des vidéastes relayaient son histoire comme celle d'un adolescent ayant craqué et battu à mort un camarade de classe, occultant rapidement le contexte. Sur les réseaux sociaux, on exprimait le souhait de le voir mourir, même dans la rue ou à l'université. Sa situation n'aurait pas dû pouvoir empirer, pourtant?
La remise des diplômes fut tout aussi triste. Alors que chaque étudiant était acclamé, personne ne se leva pour lui. Un silence de mort régnait, même le directeur semblait dépassé par la situation. Au moins, à la maison, Yuki, le chat ainsi baptisé, semblait toujours aussi ravi de l'avoir pour compagnon.
- pensées suicidaires:
- Tu sais, Yuki, j'aurais dû mourir il y a bien longtemps. Personne ne veut de moi, dans ce monde... sauf toi bien sûr. Depuis ma naissance. Je regrette de n'avoir pu mettre fin à mes jours et de ne pas avoir eu le cran de recommencer pour ne pas me rater. Mais ça aurait voulu dire que je n'aurais pas pu te sauver. Mais je ne peux plus mourir maintenant, qui prendrait soin de toi, sinon? On est tous les deux dans le même bateau, personne ne veut de nous. J'aimerais parfois juste... fuir, partir et tout recommencer. Je ne pense pas que tu puisses comprendre ça... Mais je n'en peux plus de me battre...
Ah, s'il avait su que ses mots auraient un tel impact. À partir de là... le grand flou. Pourtant, au loin... il aurait juré qu'il...lui était apparut une porte ? Etrangement attiré comme si elle était la solution à ses problèmes... n'importe quoi.
Quand il se réveilla, il n'était plus chez lui. La lumière lui piquait les yeux, et l'endroit n'était en rien familier. Première pensée légitime.
Je suis mort!Pourtant, Yuki semblait toujours avec lui... Et il se sentait bien... vivant? Les souvenirs lui échappaient tandis qu'il tentait de s'y accrocher, revoyant une simple porte... qu'il avait dû imaginer en rêve... alors il rêvait? Par réflexe, il se pinça, mais rien, il eut juste... mal. Il respirait, voyait, sentait... mais où diable avait-il atterri?
Il était à mille lieues d'imaginer que sa vie allait être bouleversée, et que son désir de fuite... venait d'être réalisé?
Depuis son arrivée relativement récente ici, June ne ressentait aucun désir de retourner chez lui. Après tout, il avait souhaité de tout son être recommencer à zéro. Ce qui était plus surprenant encore ? Personne ne semblait se moquer de lui, vouloir le frapper, ou le mettre de côté... décidément, il rêvait bel et bien. Mais se reconstruire après avoir été toute sa vie un paria n'était pas chose aisée, et se sociabiliser ne semblait pas si simple pour June, persuadé qu'il n'était à l'abri de rien.
June possédait donc une nouvelle habitation, la possibilité d'exercer le métier de ses rêves dans un domaine où les animaux, seuls êtres à ne jamais s'être montrés vicieux envers lui, recueillaient toute sa reconnaissance. À présent, curieux et timidement, il tentait de chercher des réponses sur sa venue ici. Convaincu que, tôt ou tard, il se réveillerait de ce rêve et que tout recommencerait comme avant.