✲ INFOS ✲

✲ Ouverture octobre 2023.

✲ Forum tout public.

✲ Avatars dessins, 250x350.

✲ A votre rythme ♥

✲ Shoutbox en bas de page !

✲ VOTEZZZZ ✲

00mes
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipiscing elit bibendum, velit tincidunt vivamus congue senectus praesent class dictum vulputate
00mes
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipiscing elit bibendum, velit tincidunt vivamus congue senectus praesent class dictum vulputate
00mes
Lorem ipsum dolor
00mes
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipiscing elit bibendum
Título de trama
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipiscing elit bibendum, velit tincidunt vivamus congue senectus praesent class dictum vulputate, vehicula nullam tortor sodales montes nulla aenean. Vehicula gravida tempor litora neque nisi diam eget cursus curabitur duis habitasse, congue lacus penatibus dapibus turpis ligula aliquet sociis torquent. Vivamus parturient sapien platea facilisis metus dictum justo quis, sagittis commodo litora per vestibulum fusce himenaeos.
Espacio libre
STAFF
NOMBRE
NOMBRE
NOMBRE
NOMBRE
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Shaki Sharpnedo
Shaki Sharpnedo
Messages :
19
Rubis :
119
Date d'inscription :
04/03/2024
Dim 21 Avr 2024 - 0:21

ac. @Ilya Azarov

« They say that I must learn to kill before I can feel safe but I, I'd rather kill myself than turn into their slave. Sometimes I feel that I should go and play with the thunder. I've been watching, I've been waiting, in the shadows for my time... » by In the Shadows - The Ramus (US version)

No sleep until I am done with finding the answer

Tu te levas en silence et te glissas sur la pointe des pieds dans le couloir. Il était très tôt, le soleil n’était pas encore levé et tu allais devoir mettre deux fois plus de couches de vêtements pour affronter le froid du dehors. Tu fis la moue. La perspective du froid ne te faisait pas du tout envie. Pas du tout du t-...

« Putain.de.meuble. » Sifflas-tu entre tes dents quand ton orteil heurta l’angle bas du buffet.

Tu grinças inaudiblement des dents et contourna précautionneusement le meuble-criminel. Tu descendis dans le salon sans accrocs pour t’emmitoufler sous tes habituelles couches de vêtements, parce que le froid était un fléau que ni ta peau ni ton cerveau ni ton esprit n’aimaient. Tu allas ensuite dans la cuisine et te préparas une infusion de gingembre, fenouil, anis étoilé et réglisse ainsi que trois tartines beurrées avec du saumon que tu fis préalablement revenir dans la poêle, ajoutant du jus de citron sur la fin. Tu te permis même le luxe de faire faire un salto à la cuiller en bois avant de mettre le tout sur les tartines qui attendaient patiemment sur la table. Tartines non grillées, bien sûr, c’était bien mieux ainsi et ça remplissait mieux ton estomac.

« Putain.de.table... » Grognas-tu quand le même orteil se prit le pied de la traîtresse alors que tu reposais la poêle sur la gazinière.

Tu serras les dents puis tu achevas ton geste, rien n’était tombé fort heureusement. Tu pris ensuite des pignons de pin, que tu déposas sur le saumon grillé. Le gras était la meilleure arme pour lutter contre le froid. Tu fis la vaisselle dès ton repas terminé et tu partis sur la pointe des pieds, la gorge encore toute chaude. Tu enfilas ton écharpe, sait-on jamais, et tu t’engouffras dans le dehors. Depuis sa dernière promenade, Keith avait été malade. Il n’avait rien eu de grave, disait-il, mais il avait été brûlant et en plus il avait toussé la mort. Sa notion de ‘rien de grave’ et la tienne n’avaient rien à voir. Quoi, tu t’inquiétais pour rien ? Tttt... n’importe quoi. C’était passé en deux jours et tu savais le soigner de ces maladies passagères. En revanche, tu avais chanté pour le distraire et il avait émis un commentaire quant à l’abandon de ta flûte traversière et ça... ça n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Jamais quand ton petit frère exprimait un désir.

Rasant discrètement les murs, tu attendis de voir une chevelure blonde sortir dans le dehors avant de te lancer discrètement à sa poursuite. Elle allait dans la forêt, bien. Tu l’y suivis sans faire de vagues, sans laisser le moindre signe de ta présence au jeune homme. Il était bien matinal comparé à ses habitudes… Tu profitas d’un temps d’arrêt pour ajouter cette information dans ton carnet d’observation, que tu rangeas dans ta besace – tu avais un autre sac contenant, entre autres, ta flûte traversière. Ta filature te permit d’oublier que tu avais froid, ou bien était-ce l’adrénaline qui faisait son effet. Adrénaline. Tu avais entendu Mick en parler, tu l’avais questionné à ce sujet et tu étais toujours aussi dubitatif. Enfin, détail. Tu remarquas qu’il jeta un œil en arrière et tu te fondis dans l’arbre qui te servait de cachette. Ne pas se faire repérer... Tu observas silencieusement les plantes qui l’entouraient alors et tu repéras des Nivalis. Tu souris en pensant au chemin que tu avais parcouru, et à la coïncidence expliquant ta sensation de déjà-vu.

Tu souris, très brièvement, en repérant une fleur que Keith aimait beaucoup mais ton attention restait focalisée sur lui. Ilya Azarov. Tu avais noté dans ton carnet qu’il était très doué en musique, avec beaucoup d’instruments et qu’il savait de quoi il parlait. Du moins à en juger par les retours que tu avais pu glaner çà et là, en entendant d’autres personnes parler de lui. Les premiers rayons du soleil commencèrent à percer le feuillage et les ramures des arbres. Si tu admirais le paysage en silence, tes yeux suivaient toujours la même personne du regard. Le tout dans une discrétion qui aurait fait tirer une gueule de six mètres de long à tes amis ou anciens camarades de classe qui avaient l’habitude de ton rire contagieux et ta manière d’être aux côtés de Keith.

Tu restas en bordure de la clairière où il s’était avancé et, le voyant regarder çà et là, tu manquas de briser ta filature en le taquinant sur son sens de l’orientation. Manquas, oui, parce que tu te permis de regarder autour de toi... et tu réalisas que tu ne savais pas non plus où vous étiez. Ni depuis combien de temps vous marchiez dans la forêt, d’ailleurs.

« Tu sais où on est ? Et pourquoi t’es parti aussi tôt avec ton violon dans la forêt ? », demandas-tu directement en t’approchant dans le dos d’Ilya, ta voix étant parfaitement calme et posée. Mesurée.

Tu avais un bonnet chaud qui te couvrait les oreilles et que tu avais clipsé en-dessous de ton menton et, avec ton écharpe épaisse remontée sur le bout de ton nez et la manière dont tu étais habillé, tu pouvais faire penser à un voyou. ... du moins à un voyou par -5°C mais c’était un autre détail... Tu penchas ta tête de côté, en attendant une réponse, avant de te rappeler des politesses d’usage.

« Ah. Salut au fait. Ça va ? »

- Sujets similaires
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum