✲ INFOS ✲

✲ Ouverture octobre 2023.

✲ Forum tout public.

✲ Avatars dessins, 250x350.

✲ A votre rythme ♥

✲ Shoutbox en bas de page !

✲ VOTEZZZZ ✲

00mes
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipiscing elit bibendum, velit tincidunt vivamus congue senectus praesent class dictum vulputate
00mes
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipiscing elit bibendum, velit tincidunt vivamus congue senectus praesent class dictum vulputate
00mes
Lorem ipsum dolor
00mes
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipiscing elit bibendum
Título de trama
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipiscing elit bibendum, velit tincidunt vivamus congue senectus praesent class dictum vulputate, vehicula nullam tortor sodales montes nulla aenean. Vehicula gravida tempor litora neque nisi diam eget cursus curabitur duis habitasse, congue lacus penatibus dapibus turpis ligula aliquet sociis torquent. Vivamus parturient sapien platea facilisis metus dictum justo quis, sagittis commodo litora per vestibulum fusce himenaeos.
Espacio libre
STAFF
NOMBRE
NOMBRE
NOMBRE
NOMBRE

Harin L. Handal
Harin L. Handal
Messages :
52
Rubis :
114
Date d'inscription :
18/02/2024
Mar 26 Mar 2024 - 22:33
Même si c'est vrai, j'ai passé l'âge


Harin, elle a prévu qu’elle arrivait par missive, il y a de cela quelques journées.
Elle avait hâte de retrouver la chaleur du foyer, de pouvoir partager un moment. Elle trouve que cela faisait déjà trop longtemps, qu’elle n’avait pas vu cette maman.
Harin, elle vient. Elle vient pour profiter, elle vient pour voir si tout va bien, elle vient pour ensoleiller les pièces de cette maison, parce que ce n’est pas grave s’il n’y a plus de saison. Cela permet de revenir aux sources quelques instants. Ca fait du bien, c’est rassurant. Bien qu’Harin, elle n’a pas le besoin d’être réconfortée, ni même d’être cajolée : elle est venue juste pour profiter de la présence de sa maman, simplement parce que ça fait du bien, de temps en temps.

Alors la femme approche de la porte d’entrée d’une maison qu’elle a déjà de nombreuses fois visité. Elle toque à la porte pour signaler qu’elle est arrivée et n’attend pas que sa mère lui dise de rentrer. Harin, elle rentre comme une grosse vague qui ne peut plus reculer. Ces larges lames salées qui apportent la tempête et font reculer le trait de la côte, ces larges vagues qui font tout basculer, ces larges vagues repliées sur elles-mêmes qui avalent ce qu’elles croisent avant de faillir, puis reculer. Elles dévorent les surfeurs, les navires de pêche et l’océan lui même.

La porte encore entrebâillée, elle se défait de ses souliers qu’elle délaisse à l’entrée pour mettre des chaussons déjà préparés. Ce sont les siens, parce qu’elle vient de temps en temps Harin. Alors, elle a laissé une paire de chausson. Ils sont simples, confortables, chauds. Une fois les pieds enfournés dedans, les chaussures laissés en vrac, elle reprend son sac à main et se retourne pour fermer la porte d’entrée. Harin le sourire aux lippes cherche la présence de Valeriya en levant légèrement sa voix.

- Maman c’est moi ! Où es-tu ? J’ai quelque chose pour toi !

Sa main enfournée dans le sac à main, Harin commence à chercher. Les sourcils froncés, elle cherche, elle cherche. Elle était sûre de rien avoir oublié pourtant.

Logement au dessus de la boutiqueAvec Valeriya
cactus &
mburakerman

Valeriya Levchenko
Valeriya Levchenko
Messages :
16
Rubis :
100
Date d'inscription :
17/03/2024
Ven 29 Mar 2024 - 15:25
même si c'est vrai
 j'ai passé l'âge
de lire les lignes de ta main

même si tu connais le voyage la veille de jour sans lendemain



Valeriya ne peut pas s’en empêcher et ne se le refusera jamais : tout arrêter, mettre en pause son train-train quotidien pour pouvoir préparer la visite de sa fille. Alors ce dimanche, au lieu de faire le ménage en début d’après-midi, elle le fait le matin. Et le repas du midi est rapidement englouti pour pouvoir se mettre aux fourneaux, couper les légumes, ajouter l’huile, allumer le feu pour le four, y glisser les fines tranches de légumes. En attendant que ça cuise, elle fait la vaisselle, replace les coussins, fait du thé.

Valeriya a envie de chantonner, anticipe déjà l’arrivée de sa fille. Depuis toujours, les dimanches sont passés en famille, et si la définition a un peu changé depuis plusieurs années, c’est toujours avec un plaisir non feint qu’elle garde en réserve ce jour précis pour pouvoir passer du temps avec Harin. Harin, qui a toujours sa place dans l’appartement, qui a sa tasse, ses chaussons, et même son plaid préféré.

Vale jette un regard à l’horloge, se rend compte que oh c’est déjà prêt ! et file sortir les chips de légume du four, croyant entendre la porte d’entrée en parallèle. Elle n’est pas sûre et elle a les mains prises, alors elle attend juste, un sourire se faufilant déjà sur ses lèvres. Elle pose la grille sur un dessous de plat et elle finit par entendre la voix chérie, et le sourire éclaire son visage. « Je suis dans la cuisine !  Viens, viens. » Elle prend garde à ne pas se brûler dans la précipitation, prépare un bol pour accueillir leur encas et sort les tasses pour le thé.

A la vue de sa fille, elle pose tout ce qu’elle a en main et va la prendre dans ses bras, une embrassade chaleureuse, un contact qui veut dire ‘tu m’as manquée’ même si ça ne fait pas si longtemps, un sourire qui est nourri par tout l’amour qu’elle peut ressentir pour Harin. « Comment tu vas ? » Elle la libère, se recule pour l’admirer, comme chaque fois.  
avec harin l. handal


Harin L. Handal
Harin L. Handal
Messages :
52
Rubis :
114
Date d'inscription :
18/02/2024
Dim 31 Mar 2024 - 18:51
Même si c'est vrai, j'ai passé l'âge


- J’arrive !

Qu’elle crie pour se faire entendre dans la pièce à proximité.

Les sourcils toujours pointés vers le bas, elle avance lentement, la main toujours enfoncée, à fouiller dans l'entièreté de son sac à la recherche du bien convenu. Harin, elle a l’habitude d’oublier, elle est tête en l’air, à toujours délaisser des objets quand elle en a besoin, à les placer dans des endroits dont elle ne se souvient jamais avec la tentative de mieux les repérer. Elle essaie, Harin, d’avoir la tête sur les épaules, de ne rien oublier : mais c’est trop lui demander. Pourtant, dans son sac à main, l’objet n’y est pas, elle ne le trouve toujours pas. Le stress commence délicieusement à monter, comme ce parfum agréable quand elle s’approche de la pièce à côté. Dans son sac, elle trouve un petit porte monnaie qui contient quelques rubis, un flocon de son propre parfum, un carnet à moitié rempli, quelques stylos, et d’autres petites babioles : mais pas ce qu’elle est venue offrir.

Harin entre finalement dans la cuisine pour retrouver sa mère, le visage brusquement enjoué. Elle dégage un bras de son sac pour l'enlacer tendrement à son tour. Un bécot sur le joue de Valeriya, elle dépose son sac où elle le peut avant de remarquer la présence de l’objet qu’elle cherchait depuis déjà plusieurs dizaines de secondes. Elle est sûre qu’il n’y était pas pourtant, juste avant. Elle souffle, soulagée, de n’avoir perdu que l’ombre d’un instant le parfum préféré de la plus âgée.

- ça va super bien et toi ? tiens je t’ai acheté ça, je sais que c’est ton préféré !

L’enfant lui tend l’emballage du parfum encadré d’un petit ruban et d’un emballage en papier coloré. Il n’y a pas de saison, de jour pour faire des cadeaux. Puis ses yeux changent d’objectifs, découvrent les chips de légumes déjà préparées dans un bol : c’est sûrement ça l’odeur qui envoûte son nez depuis qu’elle est entrée dans la pièce. Maintenant que le stress s’en est allée, les sens reviennent paisiblement l’envahir de nouveau.

Maman ! Il ne fallait pas ! Mais bon… Maintenant qu’elles sont là…

Harin compte bien s’en délecter.

Logement au dessus de la boutiqueAvec Valeriya
cactus &
mburakerman

Valeriya Levchenko
Valeriya Levchenko
Messages :
16
Rubis :
100
Date d'inscription :
17/03/2024
Sam 6 Avr 2024 - 22:57
même si c'est vrai
 j'ai passé l'âge
de lire les lignes de ta main

même si tu connais le voyage la veille de jour sans lendemain

Il n’y a que sa fille qui peut lui donner l’impression que le soleil se lève pour la toute première fois, que le vent souffle enfin, que le monde tourne et que c’est Harin qui en est l’origine. Elle la regarde fouiller dans le sac, lui sortir la boîte, et fait immédiatement semblant de râler.

« Il ne fallait pas, ma chérie… » Mais au fond, Valeriya est contente, heureuse que sa fille continue de penser à elle, qu’elle ne l’oublie pas. Et puis, il ne lui en restait presque plus, de ce parfum, alors ça tombe bien. « Et ça va, surtout quand je te vois en pleine forme ! » La Valeriya gaga de sa fille est toujours la même. Elle a envie de la croquer, la serrer contre elle, lui brosser les cheveux et lui offrir tout ce qu’elle a de plus beau, de plus bon, de plus merveilleux. Avec le temps, elle a quand même compris que Harin avait besoin de distance, d’espace, et que la surprotéger n’allait pas aider, alors la maman poule s’est calmée, a laissé son oisillon quitter le poulailler.

« Prends, prends ! Attends, on va tout installer sur la table. Prends le bol, je rapporte le thé. C’est celui que tu aimes bien. » Sur un petit plateau, elle place la théière à l’extrémité fumante et les deux tasses. Tout est fait dans l’atelier, et les imperfections sont uniques – au lieu de les jeter, Valeriya a gardé les « ratés » encore utilisables, et c’est, au fond, ceux qu’elle préfère.

Elle passe dans l’autre pièce, dispose tout sur la table qui n’est pas bien large et s’installe en face de sa fille. « Alors, qu’est-ce que tu as à me raconter ? » Elle veut tout savoir, tout entendre. La vie, en général. Les amis, l’aquarium, les amours. Les relations personnelles, professionnelles. Les ragots, aussi, si elle en a : ça croustille autant que les chips de légumes.
avec harin l. handal


Harin L. Handal
Harin L. Handal
Messages :
52
Rubis :
114
Date d'inscription :
18/02/2024
Lun 22 Avr 2024 - 11:59
Même si c'est vrai, j'ai passé l'âge


Alors que l'une de ses mères râle, Harin ne peut s'empêcher de secouer la main pour feindre l'ignorance.

- Si, il fallait ! J'ai que deux mamans que je sache, alors je te chérie comme je veux !

Après tout, Harin fait ce qu'elle veut, tant que ses mères sont satisfaites, pour le moment ça lui va. Elle n'est pas compliquée à rendre heureuse Harin, un peu de mer, voir ses mères et puis s'occuper de l'aquarium : ainsi s'en vont les tracas. Elle est heureuse comme cela, à ne pas chercher plus, à ne pas vouloir moins, à s'occuper de sa vie sans trop se soucier de demain. C'est probablement ça la belle vie phymérienne dont tous les terriens devraient rêver, mais certains comme Leon regrettent déjà leur passé.

- Bon ça va alors, mais tu dois rester en pleine forme même si je ne suis pas en pleine forme !

Dans ses mains elle écoute les indications et prend le bol dans ses deux mains et délaisse ses autres affaires sur le chemin. Chez Valeriya rien n'est perdu. C'est ça le don des mamans, toujours retrouver les objets à temps, mais Harin est capable du pire, trop tête en l'air, trop ailleurs. Elle se dirige en direction du salon, le bol entre les doigts et dépose le contenant sur la table du salon et s'installe à côté de sa mère.

- Oh bah... Pas grand chose, j'ai crée un petit espace pour les objets perdus à l'aquarium, puis j'ai rencontré dernièrement un terrien avec la même obsession pour la faune et la flore que moi, il fait aussi des cahiers mais il fait ses recherches sur Phymeris. Après, pas grand chose, le train-train... J'ai toujours pas accroché la pancarte des sardines d'ailleurs. Il faut que je le fasse...

Dans ses pensées pendant quelques secondes elle prend une première chips qu'elle mène à ses lippes.

- Bon appétit ! Et toi alors ? Tu ne me dis pas tout !

Logement au dessus de la boutiqueAvec Valeriya
cactus &
mburakerman

Valeriya Levchenko
Valeriya Levchenko
Messages :
16
Rubis :
100
Date d'inscription :
17/03/2024
Lun 29 Avr 2024 - 19:03
même si c'est vrai
 j'ai passé l'âge
de lire les lignes de ta main

même si tu connais le voyage la veille de jour sans lendemain

Valeriya regarde sa fille, se dit qu’elle l’aime. Elle se dit qu’elle n’éprouvera jamais autant d’amour et de tendresse pour une autre personne, jamais. Elle sourit en secouant la tête – elle a découvert à ses dépends que se sentir dépérir quand son enfant ne va pas bien est parfois intrinsèque au « mom-package ».

Elles s’installent sur la petite table, Valeriya soulève le couvercle de la théière pour vérifier la coloration du thé – pas encore, quelques minutes encore. Et en même temps, elle écoute Harin lui raconter les petites choses qui se passent dans sa vie. L’aquarium n’a pas été un projet facile et Valeriya est restée sur la réserve pendant quelques temps, mais devant les yeux brillants de sa fille, il lui était impossible de ne pas la soutenir. Elle sourit, rit un peu à la mention des sardines. Elle pioche une chips aussi, hausse les sourcils en lançant un regard à sa fille.

« Toi, tu veux me tirer des vers inexistants du nez… » Elle enfourne la chips dans sa bouffe avant de revérifier le thé. Elle hume sa satisfaction et en verse deux tasses en finissant sa bouchée, se laissant le temps de répondre à Harin. « La boutique tourne bien, c’est pas parce que la céramique c’est durable que les gens la font durer. Le nombre de personnes qui sont revenues parce qu’elles avaient fait tomber leur tasse ou autre ! J’y ai pensé de nombreuses fois, mais il faudrait que j’ouvre un service de réparation. En attendant, je leur vends de nouvelles tasses. » Elle ne le dit pas, mais ça lui fait quand même plaisir que les gens passent par la boutique. Elle ne se verrait pas faire autre chose de sa vie, malgré la fastidiosité du travail de la terre, malgré la chaleur du four, rien ne sera plus merveilleux que d’imaginer, réaliser et partager ses productions.

« Enfin, je deviens quand même vieille, ça se sent dans mes mains, elles me rappellent de prendre une pause. » Un sourire amusé, l’auto-dérision lui vient beaucoup plus facilement avec le temps qui passe.  
avec harin l. handal


Contenu sponsorisé
- Sujets similaires
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum