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Arsène Jawo
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Dim 11 Fév 2024 - 23:33


Comme une brise qui fait claquer les volets, on laisse les lumières de la maisonnette s’amoindrir pour que la nuit arbore ses petites lumières enflamées. Les pas défilent à fond, dans les ruelles du village endormi, alors que la populace a quitté ce monde pour étreindre les bras de Morphée. Les pas défilent dans les allées maintenant éteintes, même les flambeaux de l’illuminateur ont finit par s’essoufler. Les ténèbres bouffent la vision d’Arsène, qui a de la peine a trouvé du sens à cette bousculade, qui peine a voir une lumière guidée dans la pénombre de sa cessité.

- Sid, tu ne me confie toujours pas notre destination…

Arsène, elle aime décider, elle aime contrôler, elle n’aime pas les surprises qui lui pétent au visage et Sid, elle a l’odeur de l’orage. Arsène, elle aime quand tout est précis, géré, quand elle est seule maîtresse de ses erreurs, et Sid, elle fait s’emballer son coeur.
Les jambes affrontent les mètres à parcourir jusqu’à céder au dernier arrêt : vue sur le centre culturel. L’historienne l’affectionne un peu, mais elle ne lui voue pas des passions inespérées. Les collections du musées et de la bibliothèque ne sont pas aussi gargantuesques que celles qu’elle a connu par le passé : il faut croire que dans cette cité, rien n’est aussi bon que dans les souvenirs précieusement conservés, la mémoire est plus précieuse que les objets gravés de nostalgie de ce bâtiment, mais on essaie de tromper les goûts, Arsène tente d’apprendre à aimer le présent.

- Ne me dis pas qu’on va dans le centre culturel. Nous aurions pu y aller en plein jour, tu sais. Au lieu de jouer les délinquantes…

Ses pas ralentissent alors que ses doigts ne lâchent pas ceux de Sid.

- Tu me fais prendre de mauvaises habitudes. Je pourrais y prendre goût.

Le sérieux assèche sa gorge, ses lettres sonnent comme une mauvaise résolution. Dans l’ordre est semmé toute sa contradiction. Arsène aime se prouver qu’elle n’est pas seulement cet oeil arraché, Arsène aime se faire valoir d’histoires à voler, Arsène n’est pas aussi sage quand on lui fait quitter le plancher.






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Sid Wieteska
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Lun 12 Fév 2024 - 13:20
Forget To BreatheCentre Culturel  @Arsène Jawo  Nuit


Il est toujours difficile de te suivre, Sid. Enfant du chaos, reine des nuits sans sommeil, ton âme impulsive détruit tout sur son passage. Un peu capricieuse, un peu aventureuse, ce soir tu as laissé tes envies et tes désirs prendre le dessus. Et quoi de plus compliqué que de te retenir lorsque tu croises le regard de la charmante poupée de cire, son petit sourire au coin des lèvres qui te fait perdre le contrôle que tu n'as jamais eut.

Sa main dans la tienne, tu sens qu'elle vacille entre la tension de perdre le contrôle et l'excitation de la surprise. Alors tu la regardes par dessus ton épaule en la tirant encore, le sourire malicieux qui dévoile toutes tes dents.


" C'est une surprise !! "


Ton rire enfantin dégringole sous vos pas pressés, tu regardes à droite à gauche pour t'assurer que personne n'est dans les parages, qu'il y a que vous en ces lieux. La remarque d'Arsène te fait ricaner alors que tu ouvres l'accès arrière du centre culturel.

" Mais en plein jour, c'est moins drôle qu'en pleine nuit ... "

Tes arguments fragiles cèdent sous ton sourire charmeur alors que tu te retournes vers Arsène, les paupières retombant légèrement sur tes iris.

" Puis, c'est plus romantique comme ça, nan ? "

Un ricanement tire sur ton sourire, tu attires Arsène à l'intérieur en essayant de pas faire trop de bruit. Elle vous compare à des délinquantes mais vu le niveau de sécurité du bâtiment, tu n'es pas sûre que vous méritez ce titre. Derrière son attitude réfractaire, Arsène alimente ton adrénaline. Alors vous vous enfoncez dans les couloirs du centre, prenant les escaliers alors que ton rire résonne entre les murs de pierre.

bettyleg
Arsène Jawo
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Mar 13 Fév 2024 - 9:59


- Tu sais, Sid, je ne suis pas certaine d’affectionner les surprises, même si les tiennes ont l’air fabuleuses.

Les surprises, elles se plaque dans les mémoires comme un reflet brisé. L’image d’un visage qu’elle ne retrouvera jamais est gravé, fossilisé dans l’esprit. Un œil vitreux, une prothèse mouillée, une faille creusée entre les paupières fatiguées : une jeunesse gâchée comme dirait certaines vieilles âmes. Arsène, elle aimerait ne pas avoir peur des surprises, des couloirs qui cèdent à l’ancienneté, à la mort qui rode dans les tunnels entre les crevasses et les cheminées.

- D’être dans une forme d’illégalité ?… Tu aurais adoré être mon acolyte dans mon ancienne vie.

A parcourir les sous-sol de Paris, à éviter de croiser les autorités ou les mauvaises rencontres qui traînent dans les couloirs interdits. Arsène, elle aime aussi commettre l’interdit, quand il défie sa vie, quand elle rencontre l’inédit ; elle préfère avoir le choix. Choisir sa faute, choisir son erreur, choisir qu’elle page elle pourrait arracher, même si c’est sa simple vie. Elle veut savoir à quelle sauce elle va être dévorer par les conséquences, par l’effet papillon, par la loi de Murphy.

Arsène rentre sans réelle difficulté dans le centre : ça ne sonne pas comme une faute. Sur le passage, elle allume une bougie pour s’éclairer, elle ne supporte pas la noirceur interne du bâtiment qui régit toutes les pièces, qui l’incombe à tous les temps. La nuit dans le centre est planquée derrière les fenêtre, mais la lune ne lui sourit plus assez. Sa main libre retrouve naturellement celle de Sid qui l’emporte encore dans les couloirs en coup de vent, la flamme soulevée dans le porte-bougie.

- Je serai ton Clyde si tu joues ma Bonnie.

Les murmures, les chuchotements trop lisibles dans les couloirs trop vides n’ont pas besoin d’être glissé au creux de l’oreille pour résonner dans les pièces dépeuplées du centre culturel.





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Sid Wieteska
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Mer 14 Fév 2024 - 23:43
Forget To BreatheCentre Culturel  @Arsène Jawo  Nuit


A la lueur de la faible bougie, vos ombres tapissent les murs et se confondent en deux formes gigantesques. Elle est là, sa main dans la tienne, et ses mots ne cessent de piquer le fond de ton estomac comme un électrochoc qui te chatouille le cœur. Un instant, tu vous imagines ensemble, sur Terre, dans vos vies d’avant. Peut être qu’avec elle, ton esprit n’aurait pas été sous l’emprise de Brett pendant autant d’années, peut être que pour elle tu aurais tout lâché. ((Qui sait))

Mais tu n’es pas le genre de personne à fonder ton monde de « si », tu fais juste les choses comme tu en as envie. Elle peut bien rêver de sa vie avec toi dans l’illégalité, toi tu veux en faire une réalité. Alors quand elle parle de son passé en pointillé, tu te contentes de la regarder par dessus ton épaule, le sourire charmé.

Vous montez les marches sans trop de difficultés, la flamme crépite alors qu’elle enchaîne les répliques. Tu t’arrêtes un instant pour lui faire face, un pied sur la marche supérieure, tu plaques tes mains sur la rampe en encadrant ses hanches. A la lumière de la bougie, ton visage rayonne d’une lueur intéressée.


« Eh bien, Arsène ? Tu flirt avec moi, là ? »


Tes murmures répondent aux siens, vos lèvres toutes proches et pourtant trop loin. Un rire résonne au fond de ta gorge, tu ne détaches pas tes yeux des siens, comme hypnotisée.


« Je serais qui tu veux que je sois. »


Criminelle ou dulcinée, l’un ou l’autre ou les deux à la fois. Une œillade dans les escaliers et tu reprends ta course avec sa main dans la tienne, pour quelques marches à monter. Et finalement la porte de la bibliothèque déjà déverrouillée, tu la regarde avec l’œil malicieux et le sourire enchanté.


« On est arrivée ! »

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Arsène Jawo
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Dim 18 Fév 2024 - 15:52



- Tu n’aimes pas quand je joue les Marivaux ?

Le marivaudage dans les oeillades à peine éclairée, pourtant la chaleur batifole avec l’humeur enjouée, aves les phalanges entremelées. Pour Arsène, il est clair qu’elle s’éloigne de l’amitié, du platonisme, en se rapprochant comme elles font, en cherchant à embrasser l’interdit, en s’infiltrant en secret dans ce bâtiment pendant la nuit.

- Si j’avais été l’un de ses écrivains français, j’aurai voulu que tu sois ma muse.

Criminelle ou dulcinée, l’un ou l’autre ou les deux à la fois. Une œillade dans les escaliers et tu reprends ta course avec sa main dans la tienne, pour quelques marches à monter. Et finalement la porte de la bibliothèque déjà déverrouillée, tu la regarde avec l’œil malicieux et le sourire enchanté.

- J’adore les lectures dans le noir complet. C’est vrai que j’arrive à mieux lire le sens des mots.

Un peu d’ironie coincée dans les phrases. Arsène rentre à l’intérieur de la bibliothère entièrement déserte et laisse la porte battante se refermer après leur arrivée. Elle la guide à travers les rayons, à travers les piles de livres qui s’enflammeraient presque à la lueur de la maigre flamme.

- Et maintenant, quoi ?

Qu’Arsène lui demande, en quête d’absolu.





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Sid Wieteska
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Ven 23 Fév 2024 - 18:07
Forget To BreatheCentre Culturel  @Arsène Jawo  Nuit


Arsène, elle continue de charmer de ses mots, des références que tu n’as pas mais que tu trouves si élégantes une fois dans sa bouche. Et même si au fond, tu ne pouvais t’empêcher de te dire qu’elle était trop bien pour toi, trop cultivée, trop intelligente, trop raffinée, elle était colombe et toi crapeau, même si tout vous séparait, tu ne pouvais t’empêcher de continuer de la tirer vers toi, comme si ce mur n’existait pas.

Il fallait dire qu’en terme de relations, tu n’avais jamais eut l’occasion de côtoyer des personnes comme Arsène. Les périodes où tu ne te remettais pas avec Brett, tu avais eu l’occasion de fréquenter quelques personnes mais le romantisme n’avait jamais été au rendez-vous. Et tu avais beau être brute de décoffrage, parfois, toi aussi, tu avais envie d’un peu de décors de films à l’eau de rose, un peu d’échanges de regards au ralenti et de baisers à la lumière des bougies.

Le sarcasme d’Arsène fait éclater ton rire qui résonne entre les livres clots. Ton épaule vient s’écraser contre la sienne, son visage près du tien, ton sourire tire sur tes joues alors que tu dis plus bas.


« Fais gaffe, Ars’. Si tu continues, je vais craquer sur toi. T’es sûre que c’est ce que tu veux ? »


Oh, tu disais cela, Sid, mais il était déjà trop tard. Tu ne faisais que jouer les mystérieuses, mais tes yeux disaient tout le contraire à la lueur de la faible lumière qui vous séparait. Tu t’écartes à contre coeur, non sans récupérer un peu du feu de la bougie pour allumer les quelques lampes à huile qui trainait sur les tables. L’ambiance sombre devient alors petit à petit tamisée, assez pour que vous puissiez y voir plus clair mais sans toucher au charme de l’endroit.

Tu voies que ta partenaire de crime de la soirée reste confuse et tu la comprends. Tu ne faisais pas forcément les choses parce que ça avait un sens, mais parce que tu avais des envies qui te poussaient à agir sans réfléchir. Alors tu hausses les épaules, l’air de rien, tu te balances d’un pied à l’autre en l’attirant à nouveau vers toi.


« Je sais pas. » Ta main dans la sienne, tu ronges petit à petit l’espace qui vous sépare. « J’avais envie juste d’être avec toi, et personne autour, dans une ambiance romantique. » Tes doigts lâchent les siens pour doucement s’accrocher à ses hanches. « Le reste, c’est de l’impro. »


Ta voix grave se transforme en doux murmure alors que tes paumes s’ancrent sur sa taille. Et tu pourrais presque initié un léger mouvement de slow, comme si la musique jouait déjà dans ta tête, malgré le silence de la pièce.


« Dommage qu’on ait pas un peu de musique, on aurait dansé, toi et moi. Comme dans les films. Et peut être même qu’à la fin, on se serait embrassé. »


Mais la nuit ne fait que commencer.

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Arsène Jawo
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Ven 23 Fév 2024 - 23:11




- Quels sont les risques de ce contrat ? Que tu veuilles te tirer avec moi ?

Comme si ce n’était pas déjà le cas.
Arsène, elle aime le risque, bien qu’elle ait encore la peur au ventre à cause de la dernière fois. Elle est une raisonnable qui aimerait recommencer, elle est la simplicité qui cherche le chaos pour pouvoir exister au milieu du désordre que Sid instaure jusqu’au bout de ses lippes. Alors elle pourrait accepter d’enfreindre ses propres règles, de voler les ardeurs de la rebelle pour en faire plus qu’une amie, qu’une alliée, pour changer leur histoire : de très bonnes amies, c’est comme ça que les amours saphiques sont traduits.

- Je vois… Des envies de grandeur.

Un sourire cajole le visage noyé dans la noirceur des bouquins, des livres, des rayons bien rangés. Sid aurait pu choisir la simplicité, mais elle cherche le délit pour enflammer un peu sa vie. Arsène ne pourrait lui reprocher : derrière sa rigueur, elle a besoin de ces étincelles pour pouvoir carburer.

- Il te faut une musique pour te donner l’occasion de m’embrasser ?

La lumière est lâchée, le porte bougie abandonné sur une table à proximité. Arsène cherche une autre source de chaleur pour s’éclairer. Les mains grimpent sur les reins pour les embrasser. Les lèvres murmurent une chanson, une musique populaire pour s’offrir à l’autre dans un autre langage universel. Les mots sont joués entre les lignes d’une mélodie tandis que les manières de l’historienne cherchent à réécrire une chorégraphie.
Love Song de The Cure résonne , tandis que les corps et le cœur s’emballent, flambent, crépitent  au sein d’une flamme dans l’épiderme. Dans une valse incorrecte, Arsène joue le cavalier fait tourner au bout de la pulpe de ses doigts sa danseuse improvisée.
Elle aime avoir le contrôle.
Elle aime décider du sort de sa belle pour mieux la convoiter.
Elle attend que la musique s’essouffle pour que naisse l’étincelle d’un premier baiser.
Si Arsène craint les ténèbres, elle sent qu’elle a besoin d’une présence lumineuse pour la réconforter, elle a besoin de ces néons bleus pétants qui ne court-circuitent jamais.





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Sid Wieteska
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Mar 19 Mar 2024 - 22:33
Forget To BreatheCentre Culturel  @Arsène Jawo  Nuit


Entre tes mains abîmées, la magnificence d'Arsène pourrait presque te brûler la peau. Ses mots taquins ne cessent de tirer sur ton sourire, et tu sens ton cœur s’emballer comme un métronome déréglé. Alors que la demoiselle avait toujours attisé ton admiration et ta curiosité, elle ne cessait de faire flamber ton désir. Toi, créature impulsive, tu te retrouvais à ne plus savoir comment agir tandis qu’elle était celle qui prenait les commandes. Doucement, dans les fissures de ton rictus, tes mots répondent aux siens par des murmures.


« Comme si c’était pas déjà le cas … »


Et peut être même qu’elle pense la même chose que toi. Ce qui est sûre, c’est que, ensemble ou non, vous chérissez le même rêve d’évasion, tu as suffisamment connu la prison pour en reconnaître une autre. Et plus tu te connectais à Arsène, plus tu avais envie de vivre cette aventure avec elle. Et peut être que tu t’enflammes, peut être que tu t’égares, mais tu as toujours fonctionné comme ça, pourquoi changer maintenant ?

Elle s’approche, vos pas se coordonnent, ses mains saisissent tes hanches alors que les tiennes remontent jusqu’à sa nuque. Tes yeux dans les siens, tu ne peux pas détacher ton regard de son visage, de cette expression que tu découvre malicieuse et pleine d’entrain. Sa réflexion prolonge ton sourire, tu dérives sur ses lèvres un instant avant qu’un ricanement ne fasse trembler les tiennes.


« Oh, je pourrais t’embrasser avec ou sans musique. Mais tu mérites mieux qu’un baiser à la volée. »


Arsène, c’était l’élégance incarnée, tu avais trop peur de la froisser avec tes sabots mal fagotés et tes manières de routier. Et quand la mélodie fait vibrer sa gorge, tu la reconnais immédiatement. Alors tu te colles un peu plus à elle, en suivant ses pas de danse aléatoire, tu l’accompagnes en fredonnant également.

Et alors que vos souffles s’essoufflent, vous retrouvez l’air dans un baiser tant attendu, si attendu que tu aurais pu en perdre la tête. Tes ongles glissent entre ses boucles courtes, et plus rien n’existe durant ce laps de temps où la chaleur d'Arsène réchauffe ton cœur attendri. Et un instant, tandis que vos visages se séparent pour mieux regarder l’autre, tu murmures.


« Wow. »


Il fallait croire que les françaises deconnaient pas avec ce genre de chose. Et si vite que c’est terminé, tu en redemandes encore, et encore, le corps plus proche et les mains perdues dans ses mèches.

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Arsène Jawo
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Jeu 21 Mar 2024 - 12:05


- Quand on trouvera un moyen de s’en aller, je veux que tu viennes vivre avec moi. Je veux que tu viennes à Paris.

Les autres conditions, comment sortir d’ici, Arsène n’y pense même pas. Pas le moment, pas pour l’instant. Elles ont encore le temps de trouver sa sortie de cet idylle paradisiaque qui rime avec élégie.  
A Paris, elle veut tout lui faire visiter. Tout, sauf ce qu’elle considère encore comme une erreur du passé. Arsène n’est pas sûre de vouloir retourner dans les tranchées, entre les ossements et les carrières osseuses qui ont failli la faire crever. Elle a encore trop peur du noir. La brune préfère oublier ses propres cauchemars, pense au romantisme de la capitale qui lui manque. Elle aimerait bien lui tenir la main dans les grandes rues, partager un peu de sa culture et l’histoire de la cité à ses côtés, pouvoir enflammé le passé pour le faire renaître : en plus gay. Arsène, elle ne sait pas si elle aimerait ce monde là, mais elle peut lui promettre qu’aujourd’hui, elle est plus que là, à proximité, rependant une chaleur à faire brûler chacune des pages de cette bibliothèque.

- Ah oui ? Et qu’est ce que je mérite ?

Le cœur s’emballe, tambourine, palpite dans sa cage thoracique. Elle a l’impression d’exploser, de n’être plus que les confettis de ses désirs imprononçable. Elle ne peut que se fier à son souffle entremêlé par les baisers. Elle est emprisonnée dans une cage dont elle n’a pas l’envie de s’échapper, mais toutes les joies finissent par cesser. Arsène reprend son souffle et finit par avouer.

- Ne t’enflammes pas trop vite… La soirée ne fait-elle pas que commencer ?


Les doigts collés à sa mâchoire pour la dégager, pour ne pas que la tension ne s’essouffle trop rapidement, pour que cela dure un peu plus longtemps, alors les fourmis font bouillonner les lippes. L’envie, elle fait braiser les boyaux, elle fait flamber les pensées, elle ne fait plus tenir les promesses qu’elle savait tenir.
Arsène doit remettre un peu d’ordre bien qu’elle affectionne tant le chaos qu’elles sont en train d’instaurer. Il faut profiter de la lueur de cette bougie, de l’échec, pour recommencer. La cirière, elle ne lâche pour le moment pas la rebelle qu’elle enlace entre ses bras, entre la pulpe de ses doigts écorchée par les brûlures.







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